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Read Ebook: Autobiography and Letters of Orville Dewey D.D. Edited by His Daughter by Dewey Orville Dewey Mary Elizabeth Editor

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Ebook has 1538 lines and 97342 words, and 31 pages

Au lecteur

Cette version num?ris?e reproduit dans son int?gralit? la version originale. Toutefois, quelques erreurs typographiques ont ?t? corrig?es. On trouvera l'errata ? la fin du volume.

La ponctuation a pu faire l'objet de quelques corrections mineures.

OEUVRES COMPL?TES

GUY DE MAUPASSANT

LA PR?SENTE ?DITION DES OEUVRES COMPL?TES DE GUY DE MAUPASSANT A ?T? TIR?E PAR L'IMPRIMERIE NATIONALE EN VERTU D'UNE AUTORISATION DE M. LE GARDE DES SCEAUX EN DATE DU 30 JANVIER 1902.

IL A ?T? TIR? ? PART 100 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE LUXE SAVOIR:

OEUVRES COMPL?TES

GUY DE MAUPASSANT

LE ROSIER DE MADAME HUSSON

SOUVENIRS--CELLES QUI OSENT L'ANGLAIS D'?TRETAT

PARIS LOUIS CONARD, LIBRAIRE-?DITEUR 17, BOULEVARD DE LA MADELEINE, 17

LE ROSIER DE MADAME HUSSON.

NOUS venions de passer Gisors, o? je m'?tais r?veill? en entendant le nom de la ville cri? par les employ?s, et j'allais m'assoupir de nouveau, quand une secousse ?pouvantable me jeta sur la grosse dame qui me faisait vis-?-vis.

Une roue s'?tait bris?e ? la machine qui gisait en travers de la voie. Le tender et le wagon de bagages, d?raill?s aussi, s'?taient couch?s ? c?t? de cette mourante qui r?lait, geignait, sifflait, soufflait, crachait, ressemblait ? ces chevaux tomb?s dans la rue, dont le flanc bat, dont la poitrine palpite, dont les naseaux fument et dont tout le corps frissonne, mais qui ne paraissent plus capables du moindre effort pour se relever et se remettre ? marcher.

Il n'y avait ni morts ni bless?s, quelques contusionn?s seulement, car le train n'avait pas encore repris son ?lan, et nous regardions, d?sol?s, la grosse b?te de fer estropi?e, qui ne pourrait plus nous tra?ner et qui barrait la route pour longtemps peut-?tre, car il faudrait sans doute faire venir de Paris un train de secours.

Il ?tait alors dix heures du matin, et je me d?cidai tout de suite ? regagner Gisors pour y d?jeuner.

Tout en marchant sur la voie, je me disais: <> Un nom soudain jaillit dans mon souvenir: <> C'?tait un ancien camarade de coll?ge, que je n'avais pas vu depuis douze ans au moins, et qui exer?ait ? Gisors la profession de m?decin. Souvent il m'avait ?crit pour m'inviter; j'avais toujours promis, sans tenir. Cette fois enfin je profiterais de l'occasion.

Je demandai au premier passant: <> Il r?pondit sans h?siter, avec l'accent tra?nard des Normands: <> J'aper?us en effet, sur la porte de la maison indiqu?e, une grande plaque de cuivre o? ?tait grav? le nom de mon ancien camarade. Je sonnai; mais la servante, une fille ? cheveux jaunes, aux gestes lents, r?p?tait d'un air stupide: <>

J'entendais un bruit de fourchettes et de verres, et je criai: <> Une porte s'ouvrit, et un gros homme ? favoris parut, l'air m?content, une serviette ? la main.

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