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Read Ebook: Un frère de Nicolas Foucquet: François Archevêque de Narbonne; Exilé à Alençon by Duval Louis Fran Ois Marin

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Ebook has 77 lines and 11408 words, and 2 pages

Un fr?re de Nicolas Foucquet

FRAN?OIS

ARCHEV?QUE DE NARBONNE

PAR

Louis DUVAL

Archiviste de l'Orne

MEMBRE CORRESPONDANT DE L'ACAD?MIE DES SCIENCES, ARTS ET BELLES-LETTRES DE CAEN

CAEN

HENRI DELESQUES, IMPRIMEUR-LIBRAIRE

RUE FROIDE, 2 ET 4

UN FR?RE DE NICOLAS FOUCQUET

FRAN?OIS

Archev?que de Narbonne, exil? ? Alen?on.

L'histoire de la chute de Nicolas Foucquet n'est plus ? faire, apr?s le travail impartial et complet de M. Jules Lair. Mais le surintendant, coupable ou non, ne fut pas seul atteint, et la col?re du roi n'?pargna aucun des membres de sa famille, pas m?me sa m?re, femme d'une foi antique, qui, apprenant son arrestation, ne laissa ?chapper que ces paroles: <> Madame Foucquet la m?re fut, comme sa bru, comme tous ses fils, soumise au bannissement. Toute la famille fut dispers?e. Le fr?re a?n? du surintendant, l'archev?que de Narbonne, fut exil? ? Alen?on. Son s?jour y fut marqu? par des bienfaits; il y a laiss? des souvenirs que le temps n'a pas compl?tement effac?s, et il s'y est acquis, en quelque sorte, des droits de cit?.

Fran?ois Foucquet avait ?t? le premier fruit d'une union qui devait produire douze enfants. Il naquit ? Paris, rue de Jouy, le 26 juillet 1611.

Fid?le aux anciennes traditions de sa famille, et pr?occup? d'assurer l'avenir de ses enfants, dont le dernier gar?on, Gilles, n? en 1635, se trouvait de vingt-quatre ans plus jeune que son a?n?, Foucquet le p?re, apr?s avoir rempli avec succ?s des missions administratives pleines de difficult?s, s'?tait appliqu? ? des entreprises commerciales et maritimes qui faisaient le plus grand honneur ? son esprit d'initiative et qui montrent en lui un pr?curseur de Colbert. La grande oeuvre de sa vie fut <>

<>, dit M. Jules Lair. Trois des filles avaient renonc? aux joies de la famille pour entrer au couvent de la Visitation. <

Ce fut le point culminant de la fortune de Foucquet le p?re, qui mourut l'ann?e suivante. Dans son testament, il n'oublie pas de recommander ? l'?v?que de Bayonne, son fils a?n?, <>, et de prier Dieu pour lui toutes les fois qu'il c?l?brerait la sainte messe, ce qu'il esp?rait de sa pi?t?. Cependant c'est ? Nicolas Foucquet, son second fils, devenu en quelque sorte l'a?n? de la famille, qu'il l?gua sa pr?cieuse biblioth?que et ses collections artistiques, afin qu'elles ne fussent pas partag?es.

Fran?ois Foucquet, dit M. Lair, <> Il y rappela aussi les religieuses de Sainte-Claire.

Combl? des faveurs de la fortune, sans les chercher, Fran?ois Foucquet avait ?t? pourvu, apr?s la mort d'?tienne de Virazel, ?v?que de Saint-Brieuc, de la commende de l'abbaye de Saint-Sever, pr?s Vire, au dioc?se de Coutances, qu'il poss?da jusqu'en 1656, ?poque o? il r?signa en faveur de Fran?ois de Reb?. Il avait ?galement ?t? nomm? prieur commendataire de Chassignolles, au dioc?se de Bourges.

En l'absence de l'intendant, une ?meute ?clata dans le Dauphin?, et quoiqu'il ait r?ussi par sa prudence et son esprit de justice ? apaiser la s?dition, il se vit en butte, pendant quelque temps, aux d?nonciations perfides des jaloux, ce qui ne l'emp?cha pas d'?tre nomm? surintendant des finances en 1653.

En 1656, Fran?ois Foucquet dut se pr?ter ? une autre combinaison. Avec le consentement de Claude de Reb?, archev?que de Narbonne, il fut pourvu de la coadjutorerie de ce si?ge, estim?e 30,000 livres de rente, et quitta celui d'Agde, qui fut donn? ? son jeune fr?re, Louis Foucquet, conseiller-clerc au Parlement.

En m?me temps, Fran?ois Foucquet servait utilement les int?r?ts de Nicolas en portant la parole, au nom du gouvernement, dans l'Assembl?e du clerg? .

Quant ? Louis, trop jeune encore pour ?tre sacr? , il continua ? r?sider ? Rome, o? il remplissait une mission confidentielle <>

Le nouvel ?v?que ne fut m?me promu aux ordres que le 2 f?vrier 1659, par Fran?ois de Harlay, archev?que de Rouen, depuis archev?que de Paris. Il re?ut ?galement de ses mains la cons?cration ?piscopale, le 2 mars suivant, dans l'?glise Saint-Louis, ? Paris, en pr?sence du nonce, des ?v?ques d'Evreux et de C?sar?e, du prince et de la princesse de Conti.

Un avenir glorieux semblait donc s'ouvrir devant lui, lorsque survint le coup de th??tre du 6 septembre 1661, l'arrestation du surintendant dans la ville de Nantes. Se trouvant alors ? Paris, il dut assister ? l'apposition des scell?s sur les papiers et les meubles de son fr?re. Mais comme on pouvait redouter son influence, on eut soin de l'?loigner avant m?me la fin de cette op?ration. Peut-?tre fut-il alors transf?r? dans le Bourbonnais, o? Mme Foucquet la m?re obtint la permission de se retirer avec une partie de sa famille. On poss?de une lettre de l'archev?que de Narbonne ? S?guier, dat?e de Montlu?on, le 17 d?cembre 1666, relative ? un refus de communication d'un arr?t du Conseil le concernant. D'autre part, une lettre de l'?v?que de S?es ? Colbert, du 13 septembre de la m?me ann?e, annonce l'arriv?e de l'archev?que ? Alen?on. S'il n'y a pas erreur dans les dates, ces deux lettres pr?sentent une contradiction qu'il est difficile d'expliquer.

? c?t? de l'intendant figurait le bailli, gouverneur de la ville et du ch?teau d'Alen?on. Cette double charge judiciaire et militaire, r?unie alors dans les m?mes mains, fut poss?d?e successivement, de 1654 ? 1678, par deux membres de la famille d'Argouges dont le second, Nicolas d'Argouges, marquis de R?nes, donna ? l'archev?que des marques particuli?res de bienveillance. Au-dessous du bailli se pla?ait le lieutenant g?n?ral au bailliage et si?ge pr?sidial d'Alen?on, Jacques de Boullemer, sieur de Larr?, dont la famille a occup? ce poste de 1637 ? 1773, et que l'on peut compter ?galement au nombre des amis de l'archev?que.

? la t?te du dioc?se de S?es, dont Alen?on fait partie, ?tait Fran?ois Rouxel de M?davy de Grancey, brouill? ? mort avec son ancien th?ologal, Jean Le Noir, ? propos d'une autorisation donn?e par l'?v?que ? des com?diens de dresser un th??tre en face de la cath?drale, et ? la suite de l'enl?vement de Mlle Le Conte de Nonant par un Grancey, contre lequel le th?ologal avait cru devoir fulminer. Celui-ci, jans?niste outr?, va jusqu'? dire, dans les libelles diffamatoires qu'il fit pleuvoir contre M. de M?davy, que cet ?v?que ne savait m?me pas le cat?chisme, ce qui ne l'emp?cha pas d'?tre promu, en 1670, au si?ge de Langres, et peu apr?s, en 1671, ? l'archev?ch? de Rouen. Il faut ajouter qu'on lui doit la fondation d'un s?minaire ? Falaise pour les clercs du dioc?se de S?es. Son successeur sur ce si?ge, Jean Forcoal, d'une famille originaire des C?vennes, qui avait abjur? le calvinisme, ne fut sacr? que le 24 ao?t 1672 et prit possession le 13 mars 1673. L'archev?que de Narbonne eut donc ? peine le temps de le conna?tre.

L'arriv?e de cet illustre exil? dans le dioc?se de S?es para?t avoir ?t? pour M. de M?davy un v?ritable embarras. Le 13 septembre 1666, il en r?f?ra ? Colbert pour savoir de lui la conduits qu'il avait ? tenir vis-?-vis de l'archev?que. Voici cette lettre dont le ton fait vraiment peu d'honneur ? la dignit? ?piscopale:

<

<>.

Vivement attaqu? par le th?ologal Jean Le Noir, auquel la cure d'Alen?on fut quelque temps d?volut?e, il avait ?t? mis en prison par sentence de l'official de S?es, le 6 ao?t 1650 et n'en ?tait sorti qu'en 1653. Malgr? tout, ce cur? ?tait aim?, dit son successeur, l'abb? Belard, <> Suivant Fl?chier, il montait en chaire le jour de l'an pour publier le nombre des c... de sa paroisse, et il ne manquait pas de noter si l'ann?e avait ?t? bonne ou mauvaise. Lorsqu'il pr?sidait aux processions, il faisait des causes aux marguilliers, etc. Julien Pasquier mourut le 3 juillet 1671.

Mme de Guise, dont il est ici question, est Isabelle, fille de Gaston, duc d'Orl?ans, et de Marguerite de Lorraine, qui, ? la mort de sa m?re, avait h?rit? du duch? d'Alen?on et en avait port? le nom jusqu'? l'?poque de son mariage avec Louis-Joseph de Lorraine, duc de Guise, en 1667. Mais cette princesse n'?tant venue habiter Alen?on que plusieurs ann?es apr?s la mort de son mari, d?c?d? le 30 juillet 1671, l'archev?que de Narbonne se trouvait alors le personnage le plus ?lev? en dignit? de la ville d'Alen?on. Sans compter sa fortune personnelle et ses autres b?n?fices, il avait comme archev?que de Narbonne, un revenu de 160,000 livres. Son s?jour ? Alen?on se trouve donc li? ? l'histoire de cette ville.

Nous pensons que c'est principalement dans le clerg? r?gulier, alors brillamment repr?sent? dans le dioc?se de S?es, que l'archev?que exil? put rencontrer les sympathies et les consolations dont il avait besoin. Peut-?tre cependant ne lui fut-il pas permis de nouer des relations avec le v?n?rable et savant r?formateur de la Trappe, l'abb? de Ranc?, digne ami de Bossuet. Car nous voyons que, lorsqu'il d?sira aller aux eaux de Bourbon, afin de r?tablir sa sant? ?branl?e, il d?t solliciter une lettre de cachet du roi.

? son arriv?e ? Alen?on, Fran?ois Foucquet ?tait du moins certain de trouver des amis chez les J?suites, qui y poss?daient un coll?ge. Les J?suites avaient ?t? les prot?g?s et les auxiliaires de son p?re dans les colonies, et lui-m?me, lorsqu'il s'occupait de l'oeuvre des missions, il avait eu avec eux de fr?quents rapports.

Parmi les recteurs, de 1661 ? 1673, nous trouvons les PP. Jean Pomereul, Jean Ragaine, Jean Dudoy, Pierre Osenne et Pierre Caullier.

Le patron des climats nobles d'antiquit?, Que Th?tis baigne et que le soleil br?le, Passe sur les genoux d'une fi?re beaut? Les ardeurs de la canicule; Et, dans ce lieu de volupt?, Par de saintes le?ons, avec moins de scrupule, Il lui pr?che la charit?, Pour attendre en repos l'arr?t des destin?es Sur les tristes succ?s qui, depuis tant d'ann?es, Accompagnent ses actions. Il voit ses occupations; On lui fait, en d'autres journ?es, De tendres exhortations; On punit son impatience Par d'amoureuses p?nitences. Mais pour ne s'abandonner pas Au malin soup?on du vulgaire, Il fait souvent suivre leurs pas Par une roulante berg?re.

Ces vers amphigouriques ne valent ?videmment pas la peine qu'on s'y arr?te. Il est des imaginations perverties qui salissent naturellement tous les objets auxquels elles s'attachant. Cette peinture de convention aurait pu, tout aussi bien, ?tre adapt?e par Blessebois ? n'importe quel eccl?siastique, quel qu'il f?t.

Les protestants, qui jadis composaient pr?s de la moiti? de la population ais?e d'Alen?on, y ?taient, d?s lors, en minorit?. Les querelles th?ologiques y avaient mis la division parmi eux, et le synode national, ouvert ? Alen?on le 27 mai 1637, par Louis H?rault, pasteur de cette ?glise, en contient la preuve. Pierre Allix, autre ministre de l'?glise protestante d'Alen?on, eut ? ce sujet avec H?rault, des querelles fort vives qui oblig?rent ce dernier ? passer en Angleterre, o? il fut plac? ? la t?te de l'?glise Wallonne. Pierre Allix mourut ? Alen?on en 1665. Il avait publi?, en 1658, un livre de controverse d?di? ? son troupeau.

L'ann?e 1664 avait ?t? marqu?e par la d?molition de l'ancien temple d'Alen?on, situ? rue du Temple, au centre de la ville, et remplac? par un autre ?difice destin? au culte, construit ? l'extr?mit? du faubourg de Lancrel.

En 1665, Pierre Allix, le p?re, fut remplac? par Elie Benoist, alors ministre ? Sainte-Escobille , qui c?da ce poste ? Pierre Allix, le fils, depuis ministre ? Charenton. Elie Benoist resta ? Alen?on jusqu'? la r?vocation de l'?dit de Nantes, dont il a ?crit l'histoire. On lui donna pour troisi?me coll?gue, en 1669, Pierre Meh?rent de la Conseill?re, gentilhomme de race normande, pr?dicateur temp?tueux qui eut, comme lui, maille ? partir avec le P. de La Rue.

? l'occasion de la pr?sentation de ce ministre, on vit se produire un fait qui montre combien le z?le des protestants d'Alen?on s'?tait refroidi. Cette ?glise, au synode de Normandie, tenu au mois de mai de cette ann?e, fut not?e comme n'ayant pas acquitt? sa contribution ? la caisse synodale, et pour ce fait, la nomination d?finitive de la Conseill?re au poste de troisi?me ministre ? Alen?on fut suspendue jusqu'? ce que la contribution en souffrance f?t pay?e.

On ne doit pas s'?tonner que, dans ces circonstances, le mouvement des abjurations soit devenu de plus en plus actif. Quelques-unes, plus ou moins int?ress?es, donn?rent m?me lieu, d?s cette ?poque, ? plus d'un abus. Il ne para?t pas que l'archev?que de Narbonne ait ?t? m?l? ? aucune affaire de ce genre et que, par l?, il ait donn? occasion aux attaques calomnieuses de Blessebois. Occup? des affaires de son fr?re, accabl? par le coup de foudre qui avait atteint toute sa famille, il ne chercha pas des diversions ? ses chagrins dans l'activit? ext?rieure. Il se renferma dans l'accomplissement, de ses devoirs d'archev?que, qu'il ne cessa pas de remplir avec le z?le le plus m?ritoire. Il fit promulguer, en 1671, les statuts du synode du dioc?se de Narbonne qu'il avait pr?sid? en 1661, et qui t?moignent de sa sagesse.

Il fonda ? Narbonne un hospice pour les incurables, une maison des soeurs de la Croix, pour l'instruction des jeunes filles, un s?minaire pour les clercs et des missions pour l'instruction des fid?les.

Quoique menant une vie tr?s retir?e, il avait ? Alen?on un train de maison assez complet.

Il avait conserv? leurs gages ? ses officiers; il avait plusieurs aum?niers, et l'un d'eux, l'abb? Desvignes, pouvait c?l?brer la messe dans ses appartements. Son ma?tre d'h?tel, Louis Leblanc, au moment o? l'on fit l'inventaire, fit des r?serves sur l'argenterie et sur les meubles pr?cieux dont il avait la charge. Il avait deux valets de chambre, six harnois de carrosse et une selle, six chevaux noirs et un gris. Dans les remises et ?curies, deux carrosses, dont un grand, ? porti?re de velours rouge, un petit, de velours gris plein et un charriot, une liti?re et deux harnois pour les mulets, sans compter une chaise ? porteurs, peinte avec ses armes et son chiffre, et garnie de damas.

Il avait h?rit? de son p?re d'un certain go?t pour les arts et les collections. Il avait dans ses appartements une cinquantaine de tableaux, dont trois portraits d'?v?ques inconnus, un de saint Fran?ois de Salles et un du p?re Vincent, plusieurs tableaux en miniatures, la Vierge, une toile repr?sentant Tobie avec quatre figures, un saint Jean pr?chant au d?sert, un saint Pierre, le Ravissement de saint Paul, un paysage repr?sentant une ville et plusieurs navires, probablement le port de Narbonne, plusieurs statuettes en argent dor?, une tapisserie de la Savonnerie, contenant un paysage.

Les objets de luxe et d'agr?ment ne faisaient pas d?faut. Dans le salon, un billard garni de drap vert avec un petit molet d'argent, une montre sonnante ? miroir, ench?ss?e d'?b?ne, un petit miroir repr?sentant les visages en plusieurs fa?ons, un parasol de damas violet, ? manche d'?b?ne, deux ?crans de taffetas de la Chine, garnis de galons d'or et d'argent, etc.

L'acte le plus important qui ait marqu? le s?jour de l'archev?que de Narbonne ? Alen?on, est l'acquisition d'une maison destin?e aux J?suites et dans laquelle il passa les derniers temps de sa vie.

Les J?suites s'?taient d'abord ?tablis provisoirement rue des ?taux, en 1625. Ils n'avaient pas tard? ? reconna?tre la n?cessit? d'un autre emplacement pour donner ? leur coll?ge, de plus en plus prosp?re, les agrandissements qu'il r?clamait. Dans ce but, ils avaient obtenu, en 1637, de la reine Marie de M?dicis, la concession du Petit-Parc, comprenant tout le terrain qui s'?tend entr? la Briante et le faubourg de Lancrel.

Fran?ois Foucquet leur vint en aide, en achetant pour eux, sous son nom, le 23 mai 1672, un vaste h?tel situ? pr?cis?ment derri?re le Petit-Parc, adoss? aux murs de la ville et ayant fa?ade, sur la rue appel?e alors la rue du March?-aux-Porcs, tendant de la porte de Lancrel au ch?teau et ? la rue de la Chauss?e. Cette maison, poss?d?e en 1613 par M. Nicolas Le Hayer, avait ?t? vendue, en novembre 1631, par le sieur de Cerceaux, ? No?l Ferault, sieur de Giberville, procureur du roi aux eaux et for?ts du bailliage d'Alen?on, et avait ?t? adjug?e par d?cret, apr?s sa mort, ? Isaac G?nu, sieur de Livaye, qui l'avait revendue, le 4 juin 1670, ? Nicolas Le Pelletier, sieur de Bellegarde, avocat. Ce dernier, depuis quelque temps en pourparlers avec l'archev?que de Narbonne au sujet de cette maison, ? laquelle il lui avait m?me promis de faire pour 4,000 livres de r?parations et augmentations, la lui vendit pour la somme de 14,340 livres et 700 livres de vin de march?, dont 7,000 compt?es en acquit de pareille somme, que ledit sieur de Bellegarde lui devait, ? savoir 3,000 livres pour le principal de 150 livres de rente, constitu?e le 9 octobre 1670, et 4,000 livres pour la promesse dont on vient de parler, et 7,000 livres payables en argent dans un an.

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