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Read Ebook: L'Illustration No. 0009 29 Avril 1843 by Various

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Ebook has 253 lines and 33193 words, and 6 pages

Les veilles fatigueront sa jeunesse. Un peu de plaisir et de danse ram?nerait la joie et le sourire dans ce foyer d?sert. Ainsi parle la nourrice; mais Lucr?ce aussit?t de l'accuser de manquer de sagesse et de pudeur. Peu lui importe que le travail ternisse sa beaut?! Ce qu'elle vont pr?server, c'est la beaut? de son ?me et sa pudeur. Son a?eule l'a instruite aux moeurs laborieuses et pures; elle restera fid?le aux le?ons de son a?eule.

C'est assez; le temps passe ? tenir ces propos; Quand la langue se meut, la main reste en repos. Poursuivons notre t?che; allons ...

Vous le voyez. Lucr?ce est une femme accomplie, un v?ritable tr?sor. Elle aime la retraite, le travail, et point la coquetterie; elle est fid?le ? son mari absent, et ?conome d'inutiles paroles. Il faut aller ? Rome pour le voir.

Cette honn?te solitude de Lucr?ce est tout ? coup troubl?e. Sextus, Titus et Arons, fils de Tarquin le Superbe, arrivent du camp d'Ard?e, suivis de Collatin; Brute les accompagne; mais faut-il compter Brute pour quelqu'un et pour quelque chose? Brute n'est-il pas la brute qui sert de jouet aux patriciens et au peuple? Nous verrons bien.--Or, nos jeunes gens, pour se distraire de l'ennui du si?ge et dans la joie d'un festin, firent tomber le discours sur la vertu de leurs femmes; chacun tint pour la sienne, et Collatin surtout pour Lucr?ce. <> Vite ? cheval! et les voici galopant quatre ? quatre, et arrivant dans la ville, la nuit, sans ?tre attendus. D'abord on va chez la femme de Brute; elle donnait danses et festins. La femme de Sextus se consolait ? table dans un doux t?te-?-t?te. Cette autre se mirait avec insouciance dans l'acier et se parait de roses et de parfums; cette autre encore, le teint livide et enflamm?, jouait l'or de son riche bracelet.

Vous seule, enfin, Lucr?ce, ? ce luxe ?trang?re, Vous vous ?tes montr?e en sage m?nag?re, Diligente, excitant vos femmes du regard, A leurs humbles travaux vous m?me prenant part. ........ Oui, Collatin a gagn? le pari. Gloire ? Lucr?ce, et joie ? son heureux mari!

Cependant la passion criminelle de Sextus vient de s'allumer ? l'aspect de cette vertu pudique. <> s'?crie-l-il, tandis que Collatin invite ses h?tes au festin et ensuite au sommeil, qui doit r?parer leurs forces.

Brute reste seul avec Lucr?ce. Et ici la situation prend un caract?re s?v?re et grave. Il ne s'agit plus d'innocents travaux au coin du foyer, ni de spirituels et galants paris: Lucr?ce a lu dans l'?me de Brute, et Lucr?ce le laisse voir. Cette feinte stupidit? du fou cache l'?me d'un Romain et le g?nie d'un grand homme. D'abord, elle s'?tonna de voir un Junius ainsi avili:

Son esprit recula devant cette merveille D'un pareil descendant d'une race pareille.

Puis, peu ? peu, elle comprit que le feu couvait sous la cendre, et que Brute ne se faisait si petit que de peur de para?tre trop grand. Oui, s'?crie Brute:

Oui, j'ai quitt? mon nom, mais c'est pour le reprendre. J'accepte tous leurs coups, mais c'est pour les leur rendre.

Soyez prudent, dit Lucr?ce; un soup?on, un mot peut vous d?couvrir et faire tomber la hache. Patientez encore; j'ai voulu vous inviter ? la r?signation en vous apprenant que, moi, je vous tiens pour d'autant plus magnanime que vous ?tes plus avili. Brute s'attendrit ? cette confidence de la noble pi?t? de Lucr?ce: que n'a-t-il une femme forte et chaste comme elle! il s'abriterait du moins sous le bouclier du bonheur domestique, et l'insulte viendrait expirer ? son seuil. Mais les Tarquins lui ont tout ravi: de sa femme, Sextus a fait sa proie. Ainsi Brute est doublement avili comme ?poux et comme homme.

Voici Sextus qui revient et le raille. Il raconte le voyage que Brute et lui firent ? Delphes pour consulter l'oracle d'Apollon. <> Et Brute de se jeter ? terre, et Sextus d'en rire.

Oui, Sextus, vraiment, tu as raison de rire. Brute a ?t? un grand maladroit et un grand idiot, en effet; ?coute-le plut?t, tandis qu'il est seul, et que, rejetant son masque de fou, il se parle ? lui-m?me, dans toute la sagesse et la profondeur de son grand dessein:

Celui qui le premier embrassera sa m?re, R?gnera le premier.--Et j'embrassai la terre. N'ai-je pas accompli l'oracle? Et puis encor Quand j'eus offert au dieu mon b?ton rempli d'or. <> Qu'on donne aux fous! c'est bien le nom dont on me nomme. Mais alors c'est donc moi qui gouvernerai Rome? En effet, j'?prouvais comme un ?lancement Qui m'emportait en haut vers te commandement Et cet homme, c'est moi qu'attend l'honneur supr?me De venger mon pays, et mon p?re, et moi-m?me, D'affranchir l'avenir, de punir le pass?, Et de glorifier mon surnom d'insens?.

Au milieu de ce magnifique ?lan du g?nie et du patriotisme de Brute, au moment o? le citoyen promet ? Rome son sang pour la d?livrer, et lui fait, en attendant, l'offrande de sa patience et de ses humiliations, il est interrompu par Val?re, son ami et le complice de son projet glorieux. Val?re vient l'exciter ? agir et ? pousser le cri d'ind?pendance. Non, il n'est pas temps encore, r?plique Brute; les patriciens sont las, mais le peuple ne l'est pas; laissons la tyrannie descendre jusqu'? lui:

Laisse faire; L'impunit? les pousse, et c'est en quoi j'esp?re. Un premier attentat couronn? de succ?s Est un chemin fray? vers les derniers exc?s.

D'ailleurs, il ne s'agit pas seulement de renverser, il faut savoir reconstruire. Qui mettra-t-on ? la place des Tarquina?

--Ce sera toi, dit Val?re.

BRUTE

Val?re, si mon voeu doit pr?valoir, ni moi Ni personne jamais ne se nommera roi; Tarquin fut un tyran: un autre pourrait l'?tre. Rome, telle qu'elle est, n'a plus besoin de ma?tre. Quand, faible et menac?e, il fallait qu'au d?but Elle vainquit sans cesse, au prix de son salut. Alors, il ?tait bon qu'une forte puissance Aux insubordonn?s appr?t l'ob?issance, Pour mieux faire face au choc environnant, Doubl?t la r?sistance en la disciplinant; La grandeur du danger tenait l'?me en haleine, Et nourrissait ainsi la fiert? sous la g?ne; Je guerrier respirait dans le sujet soumis. Mais Rome a triomph? de tous ses ennemis, Et ne combattant plus pour sauver ses murailles, N'a plus la m?me ardeur ? gagner des batailles. Cette s?curit? dans laquelle on s'endort Rend les esprits trop mous et le pouvoir trop fort. Depuis qu'il ne sert plus la d?fense commune, Le sceptre ne sert plus qu'? sa propre fortune; Affranchi du p?ril de nos rivaux anciens, Il s'essaie ? pr?sent contre les citovens. Son audace s'accroit du peu de r?sistance; Rome, trop t?t sauv?e, a perdu sa constance, Et fa?onn?e aux lois, n'a m?me plus au coeur D'un peuple impolic? la sauvage vigueur.

Pour ?viter ce danger du pouvoir absolu, Brute destine ? ? Rome une autorit? partag?e entre deux chefs:

Rome redeviendra toute ?nergique et fi?re; Elle e?t ?t?, ch?tive, esclave de ses rois; Libre, elle soumettra l'Italie ? ses lois.

Ainsi, dans cet entretien avec Val?re, qu'il faudrait citer tout entier, Brute s'?l?ve au sommet des plus hautes m?ditations du politique et du citoyen, mais pour retomber bient?t dans la torture et l'abaissement de son courageux martyre. Tullie, sa femme, Sextus, amant de Tullie, viennent effront?ment ?talera ses yeux le spectacle insolent de leurs querelles amoureuses. A quoi bon se g?ner devant un fou'. Sextus aime Lucr?ce, et Tullie en est jalouse; de l? un combat de railleries et de col?re d'o? jaillissent de vifs ?clairs de po?sie. Le croiriez-vous? Sextus a l'audace de prendre Brute pour juge, et l'invite ? prononcer entre Tullie et Lucr?ce. Mais Brute:

Est-ce que les brebis aux louves sont pareilles? Est-ce que les frelons visitent les abeilles? Non, chacun suit la voie o? l'entra?nent ses go?ts; Pourquoi donc parlez-vous de Lucr?ce entre vous?

Sextus se retire en raillant; alors Brute, l'?me d?chir?e:

Qu'en dites-vous, Tullie? Pensez-vous que ce soit assez ?tre avilie? Qu'esp?rez-vons encor qui soit plus infamant? Ne vous suffit-il pas des m?pris d'un amant?... Quand la t?te voil?e et ceinte de verveine, La robe jointe au corps par un bandeau de laine, La quenouille ? la main vous avez p?n?tr? Au del? de ce seuil ? Vesta consacr?, Aviez-vous r?solu d'en chasser la d?esse? Si le ciel, qui voulut affaiblir ma raison, M'interdit de r?gir moi-m?me ma maison, Deviez-vous pas bien mieux soigner, d'un oeil aust?re, L'honneur dont vous ?tiez seule d?positaire? Et combien votre nom serait-il rehauss?, Si vous aviez v?cu pour le pauvre insens?!

Il est temps que cela finisse; il est temps que Tullie songe ? son expiation. Brute le lui dit sans ressentiment: le d?dain a tu? en lui la col?re. A cet arr?t terrible, ? cette voix d'un fou qui parle comme un sage, Tullie, ?pouvant?e, croyant reconna?tre un avertissement des dieux, va cacher sa terreur dans l'orgie.

Cependant, Sextus a r?solu de se faire aimer de Lucr?ce:

Dut Vesta l'animer, dut le coeur de Lucr?ce Surpasser en airain Diane chasseresse, N'importe; mon amour ne peut ?tre en d?faut; Je l'aime en furieux, je l'aime, il me la faut. ................................................ Le premier de vos rois n'a-t-il pas d? le jour Aux autels profan?s par un divin amour? Lui-m?me, ? la faveur d'une perfide amorce, N'a-t-il pas demand? des hymens ? la force, Et, par ce crime heureux, prolong? nos destins? ................................................. Nous sommes tous les fils d'un attentat immense; De quel droit m'accuser si je le recommence, Et si mon sang, ce sang par l'audace achet?, Fait de l'audace en moi couler l'h?r?dit??

Mais Sextus n'est pas d?livr? de Tullie. L'amante jalouse poursuit le s?ducteur qui l'abandonne; il faut qu'il s'explique: l'aime-t-il encore, oui ou non? Non, r?pond Sextus.

Non, je n'eus pas l'id?e alors, qu'il m'en souvienne, D'engager ? jamais votre vie ? la mienne; Je me peignis l'amour non pas voil? de pleurs, Mais joyeux, souriant et couronne de fleurs, Libre des clous d'airain, de ces pesantes cha?nes, Dont N?m?sis unit les implacables haines, Suivant sa fantaisie, et, toujours jeune et beau, Lier du plaisir ancien en courant au nouveau.

Tullie est maintenant grondeuse et maussade; Sextus n'en veut plus. Qu'est devenu le temps ou elle promenait son ?ternel sourire sur ses adorateurs charm?s, animant chaque f?te et pr?sidant aux festins joyeux? Enfin, Tullie, se voyant abandonn?e, ?prouve le remords de sa fl?trissure; son indignation et son repentir s'exhalent avec ?loquence:

Tu m'as conduite au crime ? travers la mollesse, Tes conseils corrupteurs pr?paraient ton pouvoir; Tes d?sirs m'attendaient sur le seuil du devoir!... C'est par tes soins qu'ici le bruit et la splendeur Ont chass? le travail, gardien de la pudeur.

Les dieux le puniront, ? Sextus, et l'ombre de Tullie est promise ? la p?leur de tes r?ves; mais qu'importent ces reproches au voluptueux!--Sextus r?siste ? une pr?diction plus terrible encore et plus mena?ante, ? la pr?diction directe des dieux eux-m?mes, qui s'expliquent ? lui par la voix de la sibylle de Cumes: cette redoutable pythonisse a travers? les mers pour apporter ? Sextus son arr?t. Voici les livres fatidiques qui annoncent et qui enseignent: Sextus peut y lire la destin?e des Tarquins et leur chute prochaine: ? quoi bon?--Va-t'en, menteuse pythonisse: Sextus ne veut ni de ta science ni de toi; et la sibylle insult?e se retire devant cet endurcissement et cette incr?dulit?. Alors, rencontrant Brute, elle lui dit:

Salut, premier consul romain!

C'est assez de ces passions violentes et criminelles; reposons-nous et contemplons Lucr?ce; que l'innocence de cette chaste figure rappelle le calme et ?pure l'air autour de nous. Lucr?ce, comme nous l'avons vu d?j?, est modestement recueillie ? l'ombre du foyer, maniant l'aiguille et surveillant le travail de ses servantes. Pourtant elle est r?veuse et triste. Sa journ?e et sa nuit ont ?t? pleines de mauvais pr?sages: l'?clair a sillonn? la nue; un chien a hurl?; le vent a siffl? comme une voix sinistre, et Lucr?ce s'est bless?e au pied gauche. Puis un r?ve affreux: il lui a sembl? qu'un horrible serpent la d?vorait, et de son coeur d?chir? et ruisselant sous les morsures du monstre, les gouttes fumantes enfantaient d'innombrables bataillons. C'est l'image de la puissance future de Rome engendr?e du sang de Lucr?ce.

Ses pr?sages ont dit vrai, car voici Sextus. Il arrive sous pr?texte de donner des nouvelles de Collatin; Lucr?ce se confie na?vement ? son h?te et ?loigne ses femmes. Sextus, m?ditant l'attentat, emploie d'ahord la s?duction de la parole, et cherche, sous le miel de son discours, ? faire passer dans l'?me de Lucr?ce le poison du d?sir et de la volupt?. Il offre tout ce qui peut tenter une femme: la richesse, l'amour et le pouvoir; il sera roi et il la fera reine.--Lucr?ce ne veut qu'une royaut?: c'est la royaut? de son honneur. Sextus, malgr? lui, c?de et recule devant cette majest? du devoir qui rayonne dans cette chaste femme; mais, d?s que Lucr?ce n'est plus pr?sente, la passion de Sextus s'enhardit et s'exalte:

Sibylles, maudissez, m?nes, rassemblez-vous!

Bien ne peut plus arr?ter le crime.

Lucr?ce a fait mander son p?re Lucr?tius, son mari Collatin, Val?re et Brute. Ils arrivent d'Ard?e, ne sachant ce que ce message de Lucr?ce veut dire; elle, cependant, s'offre ? eux, p?le, les yeux baiss?s et v?tue de deuil: <

.... Et qu'importe Que le corps soit vivant quand la pudeur est morte Tu n'as devant les veux qu'un corps d?shonor?; Pourtant mon ?me est pure, et je le prouverai.

Et Lucr?ce raconte le crime de Sextus: il s'est pr?sent? chez elle, la nuit, la mena?ant de la mort et de l'ignominie, car dans le lit de Lucr?ce morte il placera un esclave mort, et dira que, les ayant surpris tous les deux, il a satisfait sur eux son ami Collatin. Et ainsi Sextus sortit triomphant. En vain Collatin: <> en vain Lucr?tius: <

Il ne faut pas qu'un jour, des d?sordres complice, Mon exemple devienne un pr?texte invoqu?, Quand aux devoirs d'?pouse une autre aura manqu?. Vous verrez ? punir Sextus, et je l'approuve. Moi, j'ai dit n'avoir pas craint la mort, je le prouve!

A ces mois, Lucr?ce se tue. Voil? l'occasion que Brutus attendait: saisissant le fer sanglant, il voue les Tarquins ? la vengeance et ? l'ex?cration de Rome; et tous, Lucr?tius. Collatin et Val?re, jurent ? son exemple, sur le poignard teint du pur sang d'une femme, de poursuivre sans rel?che et d'exterminer cette race ex?crable. Le peuple survient: Brute ?veille sa col?re:

C'est le corps de Lucr?ce! ? destin?e affreuse.

BRUTE.

De la plus noble femme et la plus malheureuse; Apprenez, que chez elle un homme, cette nuit, Un nocturne larron, comme un h?te introduit, A, l'?p?e ? la main, la menace ? la bouche, Honteusement pill? la pudeur de sa couche. Il l'a d?shonor?e ? main arm?e...

Et cet homme, c'est Sextus: A bas Sextus! ? bas Tarquin! plus de rois, plus de tyrans! ? Rome! ? Rome! et la trag?die finit sur ce cadavre et sur cette chute prochaine des Tarquins.

La trag?die, s'il y a trag?die, est d'une grande simplicit? et peut se raconter en quelques lignes.

D'abord le po?te nous fait assister ? la d?solation de Bethulie; assi?g?e par l'arm?e d'Holopherne, la faim et la soif d?vorent la ville: les m?res d?sol?es pressent leurs enfants sur leur sein et implorent une goutte d'eau. La mis?re a tu? le courage, et l'on parle de se rendre. Dans ce tumulte et ce d?sespoir, une femme v?tue de deuil appara?t au seuil de sa maison, c'est Judith. L'inconsolable, qui pleure son veuvage et porte pieusement le deuil de son ?poux Manassos. Judith sentant en elle l'inspiration divine, ranime la force des citoyens abattus, et, se parant de ses habits de f?te prend la r?solution d'aller trouver Holopherne pour le s?duire et pour l'immoler.

La voici dans la tente du conqu?rant, mais d?j? ce conqu?rant est conquis et d?sarm? par les charmes de Judith Phoedime, une femme, une femme jusque-l? ma?tresse du coeur d'Holopherne, s'arme de sa passion et de sa jalousie contre cette ?trang?re, cette Juive au regard s?duisant. Cependant ni les reproches ni les emportements de Phoedime ni le m?contentement ni les cris de l'arm?e et des chefs qu'elle ameute contre Judith et qui demandent si t?te ne peuvent d?tourner Holopherne de son amour. Il brave les uns il punit les autres, sauve Judith de leur fureur, et se livre ensuite aveugl?ment ? sa dangereuse amorce.--Le festin homicide est pr?par?, Holopherne vide la coupe fumante et boit le poison amoureux dans les yeux de Judith, puis il se retire sous sa tente. Alors Judith, saisissant son glaive, soul?ve le rideau de pourpre, entre, frappe, et revient tristement au milieu des juifs, qui saluent leur lib?ratrice par des cris de d?livrance et du joie.

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