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Read Ebook: L'Illustration No. 3258 5 Août 1905 by Various

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Ebook has 47 lines and 5901 words, and 1 pages

celles qu'il produisait avant cet ?ge.

P?R?GRINATIONS D'?PAVES.

De la mer des Sargasses elle fut port?e sur la c?te de Floride, puis vers le Nouveau-Jersey, o? elle a d? ?tre d?truite, car on n'a plus eu de ses nouvelles. Moins longue a ?t? la carri?re d'une autre ?pave de nom inconnu, mais plus tragique. Car le bateau qui la d?couvrit trouva un timonier ? la roue: un matelot s'?tait attach? ? celle-ci et il ?tait mort ? son poste. Son cadavre restait en place, les mains sur les rayons, les yeux vides semblant chercher ? voir encore ce que devenait la temp?te. On fit sauter cette barque-fant?me, et son conducteur alla trouver, au fond de la mer, le repos. Une autre ?pave curieuse est celle qui, il y a quelques ann?es, traversa les bancs de Terre-Neuve. Elle ?tait juch?e au sommet d'un iceberg et entour?e de glace. La barque avait donn? sur de la glace qui s'?tait d?tach?e de la c?te et avait ?t? entra?n?e par le courant. La pluie et la neige, se changeant en glace, la fix?rent sur sa banquise, et c'est ainsi qu'elle vint se montrer aux p?cheurs du Grand-Banc, traversant avec pompe la flotte des morutiers effar?s.

LA GRAPHOLOGIE AU JAPON.

L'?tude du caract?re par l'?criture tend de plus en plus ? se g?n?raliser.

Voici les principales formes de barres qui leur servent de types:

Ces barres sont ici repr?sent?es en tenant compte des proportions, car les Japonais ?crivent avec un pinceau, ce qui fait que le trait est beaucoup plus gros, surtout les formes 1, 2, 3, 4. De plus, elles sont horizontales, bien que l'?criture japonaise, tir?e de la chinoise, soit trac?e de haut en bas. Pour les barres verticales, les significations sont les m?mes.

Barre courte et appuy?e , signifie volont? forte et nette, franchise.

Ne trouvez-vous pas curieuse cette, fa?on d'interpr?ter l'?criture r?duite ? sa plus simple expression: le trait. Mais il y a mieux: c'est que toutes ces explications, si br?ves et un peu vagues, correspondent ? nos propres principes graphologiques. En un mot, c'est la quintessence de la graphologie devin?e et appliqu?e de temps imm?morial par l'esprit subtil des Asiatiques.

M. Albert de Rochetal a donn? ici les principales formes, car il y a autant de fa?ons de tracer une ligne qu'il y a d'individus.

LA NAGEUSE ANNETTE KELLERMANN

A peu pr?s chaque ann?e, des champions de l'un et de l'autre sexe tentent d'?galer le record du capitaine anglais Webb, en renouvelant la travers?e ? la nage du d?troit du Pas-de-Calais.

Ces derniers jours, trois concurrents s?rieux, deux Anglais, MM. Heaton et Thomas Burgess, et une jeune Australienne, Mlle Annette Kellermann, venaient prendre position ? Douvres. Heaton et Mlle Kellermann se sont mis ? l'eau le 26 juillet, Burgess a pris la mer le 27, mais aucun des trois n'a pu s'?loigner ? plus d'une douzaine de milles de la c?te.

On dit que Burgess recommencera le 8 ao?t. Mlle Kellermann, un peu f?ch?e de son ?chec, qu'elle attribue ? la houle trop forte et ? la brume trop intense, boude les ?l?ments. C'est, d'ailleurs, son droit de jolie femme. Les photographies que nous publions t?moignent, en effet, que Mlle Kellermann est une fort gracieuse Australienne; elles font, en tout cas, un contraste amusant avec l'instantan? qui repr?sente la jeune femme, affubl?e d'?normes lunettes, coiff?e d'un casque, utile mais inesth?tique, le visage prot?g? par un enduit huileux, d?figur?e, enfin, ainsi qu'il sied ? une nageuse intr?pide ? la conqu?te du championnat de la Manche.

UNE CHAMPIONNE DE LA NATATION: Mlle ANNETTE KELLERMANN, QUI A TENT? LA TRAVERS?E DE LA MANCHE.

LES PL?NIPOTENTIAIRES RUSSES ET JAPONAIS EN AM?RIQUE

C'est, on le sait, ? Portsmouth , ville du New-Hampshire, situ?e au nord de Boston, que vont se r?unir les pl?nipotentiaires russes et japonais, appel?s ? discuter les conditions de la paix. Le gouvernement am?ricain a mis ? leur disposition le b?timent affect? au magasin d'?quipement de la marine, dont les bureaux ont ?t? am?nag?s en vue des s?ances peut-?tre nombreuses qu'ils y tiendront.

En attendant leur s?jour plus ou moins prolong? dans la maison o? se d?cidera la paix, les pl?nipotentiaires ont re?u l'accueil le plus hospitalier du pr?sident Roosevelt dans sa maison d'?t? de <>, ? Oyster-Bay, pr?s de New-York.

LES SOLDATS MOISSONNEURS

De tout temps il a ?t? d'usage, ? l'?poque de la moisson, de mettre ? la disposition des cultivateurs des travailleurs militaires, choisis de pr?f?rence parmi les hommes originaires de la campagne. L'utilit? de ce renfort s'est fait sentir plus particuli?rement cette ann?e; en effet, de fr?quents orages, de violents ouragans, ont vers? une partie des bl?s, ce qui rend l'emploi des faucheuses m?caniques presque impossible et n?cessite le travail ? la main. Or, l'agriculture manquant de bras, le ministre de la Guerre, afin de lui en fournir, a donn? aux chefs de corps des instructions en cons?quence. C'est ainsi que, dans les champs de la banlieue parisienne, la plupart born?s par de noires usines--notamment entre Saint-Denis et Aubervilliers--on pouvait voir, ces jours derniers, des ?quipes de soldats v?tus de treillis manier la faucille et lier les gerbes avec la m?me activit? qu'ils apportent ? leurs exercices habituels.

LE SCULPTEUR ARMAND SEVEEL

Armand Seveel ?tait n? ? Bricquebec, dans la Manche, il y a pr?s d'un si?cle, exactement en 1820. Tout le monde conna?t et admire sa magnifique statue de Napol?on Ier, qui s'?l?ve ? Cherbourg au milieu de la place d'Armes. C'est ?galement ? Seveel que la ville d'Orl?ans doit sa Jeanne d'Arc ?questre.

Le sculpteur disparu aimait avec passion l'art des si?cles pass?s. Il avait des collections pr?cieuses de porcelaines anciennes. L'une de ces collections fut c?d?e au mus?e de Cluny, o? elle figure en bonne place; une autre est, croit-on, l?gu?e ? la ville de Cherbourg, o? l'?minent artiste fut l'objet d'un culte l?gitime et o? il vient de s'?teindre tout doucement ces jours derniers.

Armand Seveel ?tait chevalier de la L?gion d'honneur.

LE CONGR?S DES ZEMSTVOS A MOSCOU

Le caract?re et l'importance du mouvement politique et social en Russie se sont affirm?s de nouveau par le Congr?s des d?l?gu?s des zemstvos et doumas, qui s'est tenu ? Moscou le mois dernier.

Malgr? l'interdiction de l'autorit?, le 19 juillet, les congressistes se r?unissaient chez le prince Paul Dolgoroukof, mar?chal de la noblesse et chambellan de la cour, celui-ci ayant mis ? leur disposition une vaste salle de son palais; 225 d?l?gu?s, repr?sentants des zemstvos et des doumas de toutes les villes peupl?es de plus de 50.000 habitants, et un nombre ? peu pr?s ?gal de membres des m?mes institutions, venus spontan?ment, sans mandat, composaient une r?union de plus de 400 personnes. Une intervention de la police pour la dissoudre, comme ill?gale, resta sans effet, apr?s avoir soulev? de vives protestations et quelques incidents dont un photographe avis? eut le temps de fixer la physionomie; la s?ance suivit son cours, sous la pr?sidence du comte Heyden, mar?chal de la noblesse du district d'Oponetz et membre du zemstvo de Pskof. Continu?es le 20 et le 21, les d?lib?rations aboutirent au vote de diverses r?solutions relatives ? l'obtention des r?formes constitutionnelles les plus lib?rales.

Le 22, eut lieu chez M. Novosiltsef, sous la pr?sidence de M. P?trov Solovov, une r?union suppl?mentaire o? fut d?cid?e la formation d'un parti <>.

NOTES ET IMPRESSIONS

En diplomatie, adh?rer en principe est une mani?re polie de refuser. PRINCE DE BISMARCK.

Ne rien d?finir et laisser tout esp?rer, c'est le prestige des r?volutions. LAMARTINE.

Dans les pays apathiques, le pouvoir tend ? passer aux mains des bavards d?class?s. H. TAINE.

Les vocations des enfants sont d'ordinaire simple affaire d'amour-propre; ils en ont souvent trop pour en avoir une.

Ne rien savoir est le secret de ne douter de rien. G.-M. VALTOUR.

NOUVEAU FILTRE PERFECTIONN?

Dans les p?riodes de chaleur o? l'eau est une cause de maladies graves, nous croyons int?resser nos lecteurs en leur signalant le nouveau type de filtre perfectionn? de M. Malli?, dont les avantages se r?sument en deux mots: grand d?bit et st?rilisation compl?te.

Ce nouveau filtre, avec sa grande surface de filtration, pr?sente, l'avantage de pouvoir donner une carafe d'eau absolument st?rilis?e en moins d'une minute et supprime ainsi l'usage du tonneau servant de r?servoir dans lequel l'eau parfois se r?chauffe avant de servir ? la consommation.

Gr?ce ? un robinet sp?cial plac? en-dessous du filtre on peut laisser couler un instant l'eau non filtr?e pour la rafra?chir; l'eau vient passer sur les parois ext?rieures de la bougie, la nettoie et chasse en m?me temps les impuret?s qui s'amassent entre la bougie et l'enveloppe m?tallique. Ce filtre a donc besoin d'?tre d?mont? pour le nettoyage bien moins souvent qu'un autre.

Ce filtre se pose de deux mani?res diff?rentes: avec un support qui le tient ?loign? environ de 10 centim?tres du mur contre lequel il est plac?, ou avec un support et un collier; il est alors plac? le plus pr?s du mur possible , environ ? 2 centim?tres.

L'arriv?e d'eau se fait par le robinet du bas.

Le d?bit est consid?rablement augment? par ce fait que la bougie est moul?e en forme de poche int?rieure et pr?sente ainsi une surface de filtration presque double.

Les filtres de la maison Malli? sont en porcelaine d'amiante; les pores tr?s r?guliers et tr?s abondants de cette mati?re permettent un ?coulement tr?s rapide de l'eau tout en la d?pouillant enti?rement de tout microbe et de toute impuret? solide, en raison de leur extr?me finesse.

Pour le nettoyage, il suffit de d?visser la partie sup?rieure du filtre: on retire alors la bougie sans difficult?, il suffit de la brosser ? l'eau chaude de pr?f?rence.

GARROT "AM?RICAIN"

En particulier pendant les chaleurs, les chevaux ont ? souffrir de blessures occasionn?es par le collier. Notre figure repr?sente au lecteur le Garrot <>, appareil susceptible, au dire de l'inventeur, d'?viter les blessures du garrot et m?me de gu?rir celles d?j? survenues.

Cet appareil est fait en zinc et de telle fa?on qu'il maintient le garrot du cheval constamment frais. Des essais faits sur des chevaux auxquels on ?tait oblig? de mettre des colliers sp?ciaux ont permis de juger que cet appareil pouvait gu?rir les chevaux bless?s sans interrompre leur travail. Au cours de ces essais, plusieurs animaux assujettis ? certaines blessures du cou en ont ?t? pr?serv?s par l'emploi de cet instrument. Il est admissible, en effet, que la pr?sence d'un m?tal sur la peau la maintienne en ?tat de fra?cheur. Le prix de l'appareil ?tant d'ailleurs fort modique, il peut ?tre de l'int?r?t des cultivateurs poss?dant un ou plusieurs chevaux de se munir de cet appareil, qui s'adapte ? tous les genres de colliers sans pr?paration ni difficult?s.

Il se fabrique en trois tailles; petit, au prix de 5 francs; moyen et grand, au prix de 6 francs. Ajouter 0 fr. 60 pour le port.

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