Read Ebook: L'Illustration No. 3266 30 Septembre 1905 by Various
Font size:
Background color:
Text color:
Add to tbrJar First Page Next Page
Ebook has 117 lines and 10457 words, and 3 pages
ant de l'arm?e de Sambre-et-Meuse en 1794, et sa victoire d'Altenkirchen;
Du c?t? allemand comme du c?t? fran?ais, on a donc trouv? sur ce terrain historique des le?ons ? m?diter.
J. DELAPORTE.
Un singulier chef d'?tat de l'Am?rique du Sud, le pr?sident Castro, dictateur de la r?publique v?n?zu?lienne, vient de se signaler par une nouvelle fantaisie qui, cette fois, touche directement la France.
Sous pr?texte que la Compagnie fran?aise des C?bles ne remplissait pas compl?tement les obligations de son cahier des charges et n'avait pas assur? de fa?on parfaite les services t?l?graphiques avec l'Am?rique du Nord, il a fait prononcer la d?ch?ance par les tribunaux ? sa d?votion et ordonn? la fermeture imm?diate de tous les bureaux de la c?te, ? l'exception de celui de la Guaira, dont il avait besoin pour ses communications avec l'Europe. Ce n'est pas tout: aux r?clamations courtoises de M. D?sir? Brun, repr?sentant de la Compagnie, il a r?pondu brutalement par un arr?t? d'expulsion.
Ces actes arbitraires, ces abus de pouvoir, constituent ? tous ?gards des ill?galit?s flagrantes; la l?gitimit? de l'annulation du contrat f?t-elle admise, qu'elle n'impliquerait nullement une spoliation, et la mesure coercitive prise contre M. Brun, en violation des conventions internationales, ne se justifie pas davantage. Notre gouvernement a donc charg? M. Taigny, remplissant les fonctions de ministre de France ? Caracas pendant l'absence de M. Wiener, de remettre au pr?sident Castro une protestation et d'exiger de lui les satisfactions que l'affaire comporte.
LE DIFF?REND FRANCO-V?N?ZU?LIEN
LE GLISSEMENT DES QUAIS D'ANVERS
Il vient de se produire, dans le port d'Anvers, un accident assez peu ordinaire: dans la nuit du 17 au 18 septembre, les quais du Sud ?taient entra?n?s vers l'Escaut par un mouvement de glissement. Les murs, ne pouvant r?sister ? la pression des terres, s'?croulaient sur une longueur de 150 m?tres. Les terres n'?tant plus retenues continuaient leur marche au fleuve et, en quarante-huit heures, se d?pla?aient d'un m?tre et demi. Sous cette pouss?e, les conduites d'eau actionnant les grues hydrauliques ?taient rompues, les rails des voies ferr?es tordus, arrach?s, et, enfin, un hangar destin? ? recevoir les marchandises s'affaissait ? ce point qu'on dut le d?molir. Les ing?nieurs multiplient les travaux pour enrayer le mal et de nombreuses ?quipes d'ouvriers sont nuit et jour occup?es sous leurs ordres. On ?valuait les d?g?ts ? plus de deux millions de francs.
LE PATRIARCHE MARONITE A PARIS
Paris compte depuis quelque temps parmi ses h?tes de marque Mgr Elias Hoyek, patriarche' maronite d'Antioche et de tout l'Orient, commandeur de la L?gion d'honneur. Il vient de Rome, o? il est all? pr?senter ses hommages au pape Pie X; le rite dont il est le plus haut dignitaire et qui compte la majeure partie de ses adeptes au Liban appartient en effet, on le sait, ? la religion catholique. Mgr Hoyek est ?g? de soixante et un ans; il a ?t? ?lu en 1899. C'est un homme robuste, de belle prestance; son visage ouvert, encadr? d'une barbe ?panouie, blanche comme la neige, porte l'expression de l'intelligence, de la finesse et de la bont?; il est v?tu d'une longue soutane, par-dessus laquelle se drape une ample houppelande aux longues manches, et coiff? d'une sorte de turban de soie noire.
L'?minent pr?lat a d?j? visit? Paris, ant?rieurement ? son ?l?vation au patriarcat. Il y revient aujourd'hui pour affirmer la fid?lit? des maronites ? la France, au service de laquelle il a toujours mis l'influence consid?rable qu'il exerce dans cette r?gion de l'Orient; aussi notre gouvernement, ? son arriv?e, l'a-t-il re?u avec les plus grands ?gards, et c'est le minist?re des Affaires ?trang?res qui a pourvu ? son installation durant le s?jour que fait chez nous <
LES ?V?NEMENTS DE BAKOU
Les d?sordres terribles qui ont ensanglant? et ruin? Bakou semblent avoir pris fin. Le calme para?t r?tabli. La troupe est enfin ma?tresse de la ville. On a annonc? que les bellig?rants, Arm?niens et musulmans, avaient fait la paix, comme apr?s une campagne. On va pouvoir ?valuer les tristes r?sultats de l'?meute, en attendant qu'on songe ? r?parer les ruines qu'elle a caus?es.
Mais, sans doute, n'aurons-nous, sur les sc?nes effroyables de violence, de meurtre, qui se sont d?roul?es pendant des semaines enti?res, que peu de documents. Les habitants terrifi?s ne songeaient qu'? fuir, ? quitter en toute h?te, sans regarder derri?re eux, cette ville livr?e ? toutes les horreurs de la guerre civile. Les amateurs photographes les plus fanatiques sentaient bien que ce n'?tait gu?re l'heure ni le lieu d'augmenter leur collection d'un <
On a surtout photographi? des ruines, qui attestent d'ailleurs assez ?loquemment quelle fut la violence de la lutte et ? quels exc?s on s'est port?.
Aucun des deux camps n'a montr? moins de passion sanguinaire et destructrice que l'autre. On s'entre-tuait en conscience; on br?lait, on pillait, on d?molissait les maisons, les exploitations industrielles avec un pareil entrain.
Entre les deux partis--contre les deux serait plus juste--avec cette consigne de <
Les pertes mat?rielles qui r?sultent de cette ?meute sont incalculables, et les compagnies' qui exploitaient les sources de naphte, comme celles qui leur servaient d'auxiliaires, compagnies de transports, par exemple, ont subi des dommages presque irr?parables.
CE QU'ON VOIT DANS LES RUES DE BAKOU
DANS L'AFRIQUE ALLEMANDE
Une d?p?che du Cap, en date du 20 septembre, annon?ait un nouvel et grave ?chec des troupes allemandes dans la campagne entreprise pour la r?pression des indig?nes rebelles: pendant la marche du g?n?ral de Trotha contre Henrik Witbo?, celui-ci, se d?robant ? la colonne principale, attaqua son long convoi pr?s de Keetmansoop surprit l'escorte et l'an?antit compl?tement: mille t?tes de b?tail, une centaine de fourgons de munitions, quantit? de fusils auraient ?t? pris.
C'est, on s'en souvient, au commencement de l'ann?e derni?re, qu'?clata la r?volte des Herreros, une des peuplades de la colonie allemande du Sud-Ouest africain, dont elle occupe la partie septentrionale, le long du littoral de l'oc?an Atlantique, jusqu'? la colonie portugaise de Mossamed?s Les Herreros ou Beest-Damara appartiennent ? une des plus belles races de l'Afrique; ils sont de haute stature, vigoureux, de physionomie assez ouverte, mais de caract?re irritable et, pour peu que la lutte les surexcite, enclins ? la f?rocit?. Au nombre de cent mille, ils ont pu mettre sur pied environ trente mille guerriers, aujourd'hui bien entra?n?s; quoique la plupart d'entre eux aient conserv? la tenue sommaire des sauvages, ils ont emprunt? aux Europ?ens certaines de leurs fa?ons de combattre et savent faire <
Il fallait compter s?rieusement avec de pareils adversaires, favoris?s d'ailleurs par les conditions naturelles du pays et par l'agitation belliqueuse de peuplades voisines, Hottentots, Ovambas. L'Allemagne l'a constat? ? ses d?pens: depuis bient?t deux ans que dure cette campagne, elle lui a d?j? co?t? la vie de pr?s de deux mille soldats et plus de trois cents millions de francs; ? diverses reprises, et r?cemment encore, elle a d? exp?dier l?-bas des renforts consid?rables, hommes, chevaux, artillerie, mat?riel, service d'ambulances.
Le g?n?ral de Trotha va, il est vrai, avoir un successeur en qualit? de gouverneur de la colonie: M. de Lindiquist, ancien consul g?n?ral au Cap, qui se fait fort de r?aliser promptement la pacification par des mesures ?nergiques; un avenir prochain nous apprendra si sa t?che est aussi ais?e qu'il le pr?sume.
En somme, au bout de vingt ans, l'Allemagne n'a pas r?ussi ? consolider d?finitivement sa domination dans le Sud-Ouest africain. Apr?s s'y ?tre ?tablie en 1884, elle n'y a m?nag? ni les hommes, ni les capitaux; elle y a multipli? les ouvrages fortifi?s, les casernes; elle s'est efforc?e d'y attirer les Boers, notamment ? l'?poque de la guerre du Transvaal, et, malgr? tout, son oeuvre coloniale n'est gu?re plus avanc?e qu'au d?but. Aussi, ces soul?vements d'indig?nes, cette r?sistance prolong?e des Herreros, ne sont-ils pas, ? l'heure pr?sente, un des moindres soucis du gouvernement de Berlin.
LA MISSION BRAZZA
Il pr?voyait, d?s ce moment, sa fin prochaine, et ses adieux calmes et touchants ? M. Hoarau-Desruisseaux, inspecteur g?n?ral des colonies--? qui il confiait la direction de la mission--montr?rent qu'il ne conservait aucune illusion sur le sort qui l'attendait.
C'?tait d?j? un agonisant que des marins tout blancs transport?rent, le 13 septembre, du bord dans une chaloupe ? vapeur et d?barqu?rent sur le wharf de Dakar; un moribond qui ne pouvait d?j? plus supporter la lumi?re du jour, et qui gisait presque inanim? sur ce brancard, drap? comme d'un po?le fun?bre, pour le prot?ger contre le grand soleil.
QUELQUES INSTANTAN?S SUR LA MISSION D'ENQU?TE AU CONGO FRAN?AIS
Tandis que son cercueil s'en venait vers la France, des pol?miques regrettables--? tout le moins intempestives--se sont ?lev?es au sujet de ce Congo, dont M. de Brazza ?tait charg? de pr?parer l'organisation d?finitive. Une lettre de lui a ?t? livr?e ? la publicit?, qui adresse ? M. Gentil, commissaire g?n?ral du Congo, des reproches assez vifs. M. ?mile Gentil, qui avait pr?c?d? le retour de la mission, est d?fendu ?nergiquement par ses amis, car, malade en ce moment, il est dans l'impossibilit? de se d?fendre lui-m?me. Nous nous garderons de prendre parti dans ce d?bat: les rapports de la mission Brazza sont aux mains de M. le ministre des Colonies. Il entendra M. Gentil. Les pi?ces du proc?s seront publi?es. Alors seulement on pourra prononcer ?quitablement.
Ce sont deux bons Fran?ais que cet incident oppose l'un ? l'autre. Il faut souhaiter que leur gloire ? tous deux sorte indemne de ce d?bat.
APR?S LE TREMBLEMENT DE TERRE
Il faudra de longs mois, sans doute, avant que la vie ait repris son cours normal aux champs d?sol?s de la Calabre. Le sol y tremble encore, on y vit toujours dans l'inqui?tude, dans les transes, et chaque soleil qui se l?ve ?claire l?-bas des sc?nes navrantes, des drames quotidiens de mis?re et de douleur. A-t-on, m?me, pu ?valuer jusqu'? pr?sent, d'une fa?on pr?cise, les d?sastres caus?s par la catastrophe?
Aux pays ravag?s par le tremblement de terre, la plupart des maisons, comme on sait, ont ?t? d?truites. C'?taient, le plus souvent, en certains endroits dans la campagne, de mis?rables huttes aux murs de terre, de pis?, aux toits fragiles. Les b?timents solidement construits, les gares de chemin de fer, par exemple, ?difi?es en bonnes briques, ont presque partout r?sist?. Les cabanes des paysans se sont ?croul?es, d?s les premi?res secousses sismiques, plus facilement que des ch?teaux de cartes, ensevelissant trop souvent sous leurs d?combres ceux qu'elles abritaient.
Mais, m?me parmi les demeures qui ont ?chapp? ? la destruction imm?diate, combien sans doute ont d? et doivent encore ?tre abattues, parce qu'elles n'assuraient plus ? leurs h?tes un logement assez s?r, et que leurs murailles, ?branl?es par les premiers assauts, mena?aient ruine. L'?pisode que reproduisent d'une fa?on si saisissante trois de nos photographies, o? l'on voit s'?crouler en trois temps, comme dans un cin?matographe, un pan de mur d'une maison de Parghelia, est une sc?ne de tous les jours, ? laquelle doivent commencer ? s'accoutumer les malheureux sinistr?s. Que de pauvres gens qui, au premier examen, s'imaginaient pouvoir r?occuper le soir la maison qu'il leur avait fallu fuir, affol?s, dans la nuit du d?sastre, ont d? renoncer ? cet espoir chim?rique et se sont trouv?s, le lendemain, sans abri, comme les voisins!
L'une des premi?res pr?occupations du roi Victor-Emmanuel, au cours de son voyage ? travers la contr?e d?vast?e, avait ?t? d'assurer des asiles momentan?s ? ces populations sans feu ni lieu et, sur son ordre, dans les bourgades qu'il traversait, des soldats--dont le d?vouement dans ces circonstances si p?nibles a ?t? h?ro?que et touchant--s'occupaient ? construire des baraquements pour recevoir ces malheureux.
Il en ?tait qui, sous la frayeur encore que leur avaient caus?e les ?v?nements dramatiques dont ils venaient d'?tre t?moins, n'eussent consenti qu'? grand'peine ? se r?fugier sous un toit. Ils s'?tablirent comme ils purent, camp?rent dans des wagons de chemin de fer, ou s'endormirent en plein champ. A Pizzo, la population s'installait, au lendemain du d?sastre, sur la plage, au bord des flots.
A Martirana, on transforma en h?tel le th??tre de la petite ville. Des familles y log?rent comme elles purent, au milieu du parterre, sur la sc?ne, dans les couloirs. Les plus favoris?s de ces infortun?s furent ceux qui purent, arriv?s les premiers, retenir quelque loge, bien ?troite sans doute, et y improviser leur chambre ? coucher.
Et dans quelles conditions inconfortables, dans quel d?n?ment, pour tout dire, il faut vivre! On a tout perdu. Les ustensiles les plus indispensables sont demeur?s ensevelis sous les d?bris des maisons ?croul?es.
Tant qu'il fait jour, aid?s par la troupe, les pauvres sinistr?s vont et viennent sur les ruines de leurs anciennes demeures, essayant de retirer du milieu des d?combres les morceaux de leurs lits, quelques pi?ces de v?tements, souvent dans quel ?tat, grand Dieu! ou quelque pi?ce de leur mobilier rustique. Et c'est un spectacle ?trangement poignant que de voir circuler, entre des murailles branlantes, ces sauveteurs emportant des planches fendues, quelque panneau d'armoire, le tiroir d'un buffet, des chaises bancales, un sac de linge, des vaisselles sorties ?br?ch?es ? peine de ce cataclysme, et risquant leur vie pour sauver ces ?paves! Une atmosph?re pestilentielle plane sur ces maisons ?boul?es, sur ces murs qui vacillent, sur ces amoncellements de pierres, de poutres, qui rec?lent encore des cadavres en d?composition, et que fouillent et d?blayent des soldats, d?faillant parfois devant les douleurs dont ils sont les t?moins. C'est vraiment le pays de l'?pouvante et de la d?solation.
Comment d?crire, encore, ces h?pitaux pleins de g?missements et de r?les, regorgeant de bless?s, de malades, de patients demi-fous et qui conservent encore dans leurs yeux hagards les visions effroyables qui les frapp?rent dans la nuit du d?sastre? Ce sont des impressions qu'on ne peut supporter qu'? condition d'avoir les nerfs solides, le coeur cuirass? du triple airain du po?te! E. M.
COMMENT ON DESSINE UNE ?CLIPSE DE SOLEIL
Malgr? tout ce que les journaux ont publi?, nous ne pensons pas faire injure ? nos lecteurs en supposant que bien peu d'entre eux se font une id?e nette d'une ?clipse totale. On pense g?n?ralement que la beaut? d'un semblable ph?nom?ne est r?serv?e aux seuls initi?s, aux astronomes surtout, munis de puissants instruments. En r?alit?, c'est exactement le contraire. Beaucoup de ceux qui sont attach?s aux missions scientifiques c?deraient volontiers leur place derri?re un instrument pour pouvoir observer ? leur aise et en dilettanti le spectacle merveilleux d'une ?clipse totale.
A ceux qui m'interrogent ? ce sujet, je me plais toujours ? citer les paroles du c?l?bre Warren de La Rue. On lui demandait un jour quel instrument il pr?f?rait pour observer une ?clipse: <
C'est qu'en effet le spectacle d'une ?clipse totale ne rev?t jamais dans un instrument le caract?re de grandeur et de beaut? du ph?nom?ne vu ? l'oeil nu. La moindre lentille interpos?e entre l'oeil et la couronne solaire suffit ? enlever une partie de la faible luminosit? de ce voile l?ger et t?nu aur?olant le soleil ? la fa?on d'une gloire et dont la constitution intime est le but de toutes les missions scientifiques.
L'un des points les plus essentiels est l'extension de cette lumi?re coronale qui varie avec l'activit? solaire; or, il est d'exp?rience que la plaque photographique est impuissante ? d?celer les derni?res limites de la couronne atteintes par un oeil exp?riment?.
De l? la n?cessit?, quand on le peut, de mettre au programme le dessin du ph?nom?ne pour fixer la forme des r?gions lointaines de cette sorte d'atmosph?re com?taire.
Le premier dessin est le croquis de l'?clipse ex?cut? en 2 minutes 55 secondes.
La dur?e de la totalit? ? Sfax, quoique sup?rieure de plusieurs secondes ? ce chiffre, ne m'a pas permis de consacrer au dessin tout le temps disponible, car je devais noter l'heure exacte des contacts et mon programme se doublait en quelque sorte.
Plusieurs minutes avant la totalit?, j'ai pu suivre l'empi?tement du disque lunaire sur le disque brillant du soleil ? l'aide d'une lunette ?quatoriale. Les pics de la lune se d?coupaient tr?s nettement sur le fond d'un jaune d'or ?clatant. En m?me temps l'?clat du croissant diminuait peu ? peu et, 30 secondes avant la totalit?, le verre noir qui prot?geait l'oeil devenait inutile.
Add to tbrJar First Page Next Page