Read Ebook: L'Illustration No. 3266 30 Septembre 1905 by Various
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Ebook has 117 lines and 10457 words, and 3 pages
Plusieurs minutes avant la totalit?, j'ai pu suivre l'empi?tement du disque lunaire sur le disque brillant du soleil ? l'aide d'une lunette ?quatoriale. Les pics de la lune se d?coupaient tr?s nettement sur le fond d'un jaune d'or ?clatant. En m?me temps l'?clat du croissant diminuait peu ? peu et, 30 secondes avant la totalit?, le verre noir qui prot?geait l'oeil devenait inutile.
A ce moment la couronne apparut sur le c?t? oppos? lan?ant ses rayons dans le ciel d?j? obscurci; puis les derniers grains brillants disparurent, je pressai le bouton ?lectrique du chronographe: l'?clipse ?tait commenc?e.
On n'imagine gu?re l'activit? qu'il faut d?ployer alors pour faire l'esquisse sommaire que vous avez sous les yeux.
Il ne peut ?tre question de rendre l'effet produit. Il faudrait toute la gamme des couleurs et un temps beaucoup plus long que celui des plus longues ?clipses atteignant 6 minutes au maximum.
On doit donc se borner ? noter sur un papier pr?par? ? l'avance et o? l'on a trac? des circonf?rences ?loign?es entre elles d'un demi-diam?tre solaire, les formes de la couronne. Cette esquisse doit se faire comme tous les dessins ? main lev?e, c'est-?-dire que l'on indique d'abord les grandes lignes, se r?servant ensuite le dessin de d?tail, s'il reste du temps.
Afin de laisser l'oeil s'habituer aux teintes faibles de la couronne ext?rieure, je commence par les parties basses et voisines du soleil. Elles ?taient limit?es, cette ann?e, par un anneau brillant de couleur dor?e, dont l'int?rieur avait une teinte lumineuse d'un bleu p?le rappelant celui de certains globes ?lectriques.
A mesure que le dessin avance, il ne faut pas oublier que les secondes s'?coulent et l'on est oblig? de jeter de temps en temps les yeux sur le chronom?tre dont les aiguilles sont soumises ? l'inexorable loi du temps. Souvent c'est un aide qui vous indique le nombre de secondes ?coul?es. Cette fois je n'avais pas m?me cette ressource, mes collaborateurs ?tant occup?s ? d'autres travaux; mais l'?clips? fut tellement lumineuse que, pendant toute la dur?e de la totalit?, je pus lire l'heure du chronom?tre ? 1m,50 de distance.
Les chiffres inscrits au crayon sur le croquis ne sont autres que les secondes indiqu?es au chronom?tre ? mesure que le dessin avan?ait. Une minute et demie avant la fin je pus aborder le dessin de d?tail; mon oeil habitu? ? l'obscurit? put saisir certains rayons ? un diam?tre et demi du soleil. L'extension n'a pas ?t? tr?s grande, ainsi qu'on pouvait le pr?voir en raison de la p?riode de maximum d'activit? solaire co?ncidant avec l'?poque de l'?clipse. J'ai omis les protub?rances roses, dont deux ?taient argent?es au sommet, et qui donnent une belle coloration rouge ? la partie voisine du soleil. Ce d?tail n'aurait aucun int?r?t puisque les formes protub?rantielles sont parfaitement obtenues ? l'aide de la photographie.
Il sera int?ressant dans quelques jours de comparer cette esquisse et le dessin termin? avec la repr?sentation photographique.
Nos plaques obtenues avec des poses relativement longues et des objectifs extra-lumineux vont ?tre d?velopp?es de mani?re ? obtenir le rendement maximum dans les parties faiblement impressionn?es.
Avant de clore cette note, je tiens ? parler d'une conclusion tr?s int?ressante r?sultant de nos exp?riences: il y a grand int?r?t ? calculer exactement la dur?e de la totalit? et ? la comparer ? la dur?e observ?e afin de v?rifier certaines donn?es astronomiques.
Pour m'aider dans cette v?rification, M. Paul Ditisheim, dont la r?putation de chronom?trie est connue du monde entier, a bien voulu construire et mettre ? ma disposition un chronographe enregistreur au centi?me de seconde. La pr?cision r?clam?e par les faits ?tait d?pass?e, mais l'appareil, qui a fonctionn? merveilleusement, nous a montr? que nous devions d?sormais introduire de s?rieuses corrections dans nos tables des diam?tres lunaires servant ? calculer les ?clipses; la diff?rence entre le calcul et l'observation atteignant pr?s de 3 secondes sur la dur?e de la totalit?.
Ce fait a ?t? confirm? d'une mani?re indirecte par deux observateurs qui, plac?s l'un ? Sousse, l'autre ? Gab?s, n'ont pas joui de l'?clipse totale alors que ces deux localit?s ?taient comprises dans la zone de totalit? indiqu?e par le Bureau des longitudes. Nous avons donc besoin de quelques ?clipses pour conna?tre le soleil et r?diger nos tables astronomiques.
Voici un ?pisode de la vie maritime qui a bien souvent retenu et amus? les oisifs baigneurs en vill?giature ou les touristes de passage ? Granville. La balance ?norme, ? plateaux de bois soutenus par de robustes filins, est install?e sur le navire m?me qui s'amarre ? quai, le fl?au suspendu ? un gui, ? une vergue. On p?se d'abord 50 kilogrammes de morues ?quilibr?es avec des poids marqu?s, puis, ces poids retir?s, on les remplace par un poids ?gal de poissons, auxquels fait contrepoids la charge de l'autre plateau. Alors, d?s qu'on a d?barrass? celui-ci --et tandis que les femmes, ?chelonn?es sur les barreaux de l'?chelle, se passent les morues, en les comptant d'une voix monotone, jusqu'? la charrette qui les attend au haut du quai--on le charge de nouveau d'une quantit? suffisante pour ?quilibrer ce que porte le second plateau, si bien que le travail peut se poursuivre sans interruption, sans perte de temps.
DOCUMENTS et INFORMATIONS
MONUMENTS COMM?MORATIFS.
A Paris d'abord, le 22 septembre, date anniversaire de la proclamation de la premi?re R?publique, en 1792, la statue de Camille Desmoulins, dont, au cours d'une c?r?monie solennelle, M. Henry Maret, d?put?, pr?sident du comit?; M. Dujardin-Beaumetz, sous-secr?taire d'?tat des Beaux-Arts, et M. Cl?mentel, ministre des Colonies, furent les ?loquents pan?gyristes. Le nom seul du tribun journaliste suffit pour ?voquer la fameuse sc?ne historique racont?e par les moindres pr?cis scolaires et popularis?e par l'image: au Palais-Royal, le 12 juillet 1789, un jeune avocat juch? sur une table, jetant ? la foule irrit?e du renvoi de Necker un vibrant appel aux armes, arborant la cocarde verte qu'aussit?t ses auditeurs cueillent aux branches des arbres; faisant, en un mot, le geste d?cisif qui entra?na le peuple ? l'assaut de la Bastille. Le souvenir mat?rialis? de cet ?pisode avait sa place dans le jardin du Palais-Royal, ? l'endroit m?me o? l'orateur r?volutionnaire pronon?a ses paroles enflamm?es, en face du passage central conduisant ? la galerie d'Orl?ans; c'est l? que, exhauss? d'un socle de granit assez bas, debout, le bras droit ?tendu, la jambe et le bras gauches appuy?s sur une chaise, se dresse le Camille Desmoulins de M. Boverie, ? qui on doit d?j? une statue remarqu?e de Baudin.
Nous constatons chez nous, depuis quelques ann?es, une tendance marqu?e ? b?tir dans les grandes cit?s, ? Paris surtout, des maisons beaucoup plus hautes qu'autrefois; mais, sous ce rapport, la France est encore bien loin d'?galer l'Am?rique: nos immeubles ? sept ou huit ?tages ne sont que des jouets lilliputiens aupr?s de ces constructions gigantesques qui en comptent douze, dix-huit et m?me davantage. A New-York, par exemple, le Park-Row building, l'?difice priv? le plus ?lev? de la ville, domine tous les autres de son d?me d?cor? de statues colossales et couronn? d'une lanterne au sommet de laquelle flotte un drapeau. S'agit-il de r?parer la toiture, de repeindre le m?t terminal: apr?s l'ascension ? l'int?rieur, o? ne manquent sans doute ni les ascenseurs ni les ?chelles, l'ouvrier charg? de ce soin est oblig? de se hisser ext?rieurement jusqu'au fa?te et de s'accrocher dans le vide au moyen de cordes. Voil? certes un homme qui doit faire preuve d'une rare agilit? de gymnaste, avoir la t?te solide et n'?tre point sujet aux terribles affres du vertige.
LES CAILLES ET LA POLITIQUE EXT?RIEURE.
L'?tablissement de l'influence fran?aise au Maroc aurait-il une r?percussion sur les int?r?ts des chasseurs fran?ais? C'est bien possible et voici comment. La caille est un oiseau migrateur, qui passe l'hiver au Maroc et en ?gypte, et qui, en ?t?, monte en Europe et en France particuli?rement. Les plus belles sont celles qui viennent du Maroc: celles d'?gypte sont moins grasses, leur long voyage a?rien les ayant fatigu?es. Mais il n'en vient pas autant qu'il devrait. Ceci tient ? ce que des industriels anglais et allemands se rendent en ?gypte et au Maroc pour capturer les oiseaux au moment o? ils vont prendre leur vol vers le nord. Les cailles, venant de l'int?rieur du pays, un peu ?prouv?es par leur premier vol, se reposent quelques jours. C'est ? ce moment que des bandes d'Arabes, pay?s par les industriels en question, pourchassent les oiseaux, les ?tourdissent avec des branchages et les prennent vivants pour les exp?dier aussit?t en Angleterre et en Allemagne en ?vitant la France o? ce trafic est d?fendu. C'est ce qui fait que nos champs sont priv?s d'une partie du contingent de cailles qui, autrement, seraient venues nous rendre visite. Si l'influence fran?aise devient pr?pond?rante au Maroc, il faudra voir ? mettre fin ? ce trafic et ? emp?cher des industriels ?trangers de venir, non nous couper l'herbe sous le pied, mais nous retirer la caille au moment o? elle allait prendre le chemin de notre bouche. Cela fera l'affaire des chasseurs et aussi du consommateur fran?ais.
UN PR?TENDU SIGNE DE LA RACE MONGOLE.
Chez la plupart des nouveau-n?s japonais, on constate, au niveau de la r?gion sacro-coccygienne, une ou plusieurs taches bleues, dont les dimensions varient entre celle d'un petit pois et celle de la paume de la main. Il n'est pas rare d'en trouver ?galement dans la r?gion des ?paules. Au bout de quelques mois, ces taches disparaissent.
Consid?r?es d'abord comme propres aux Japonais, ces taches ont ?t? ensuite retrouv?es chez d'autres peuples mongols, et on leur attribua alors la valeur d'un caract?re de race. Mais voici que plusieurs observateurs contestent cette conclusion.
C'est d'abord M. Adachi, qui a constat? l'existence de cellules pigmentaires sp?ciales dans la r?gion sacro-coccygienne chez le singe et chez les enfants de toutes races, color?es ou non. Il suffit que ces cellules soient un peu plus abondantes que normalement pour que les taches apparaissent. Et, en effet, M Kocko Fujisawa, ? Munich, a retrouv? ces taches chez plusieurs enfants nouveau-n?s, dont les familles ?taient exemptes de tout m?lange mongol.
Il est bon que l'on connaisse l'existence et le caract?re passager de ces taches; car le chirurgien pourrait ?tre tent? de les enlever et, ? leur place, on provoquerait des cicatrices ind?l?biles.
LE POIDS D'UN OBJET CHANGE-T-IL AVEC SA TEMP?RATURE?
UN EXPLOIT D'ALPINISTES.
Le 2 septembre dernier, une caravane de dix-sept personnes accomplissait l'ascension du Mont-Blanc par le versant orient? du c?t? de l'Italie, en suivant la route du D?me, de beaucoup plus longue et plus fatigante que celle de Chamonix. Il ne s'agissait pas de touristes ordinaires; elle se composait, en effet, en majeure partie, de militaires italiens, dont huit officiers: le colonel Canton, les lieutenants Feretti, Sarti, Allosio, Baccon, Blanchi, Morello, Vignola et six soldats, accompagn?s de deux guides de Courmayeur et M. Brocherel, auquel nous devons les vues photographiques reproduites ici. Cette caravane se dirigea d'abord vers le refuge Vallot, o? elle s'arr?ta pour se restaurer; puis, continuant son itin?raire, elle gagna les Bosses, o? elle trouva un sentier trac? par les porteurs de l'observatoire Janssen. Apr?s avoir atteint victorieusement la calotte du mont, elle reprit ? la descente le m?me chemin qu'? la mont?e, ayant, pendant toute cette exp?dition accident?e, affront? les passages difficiles et les violentes tourmentes de neige avec la vaillance et l'endurance d'alpinistes d?termin?s.
UN ARBRE PH?NOM?NE.
Le fameux figuier de Roscoff, en Bretagne, appara?trait comme un ch?tif buisson aupr?s de l'arbre ph?nom?nal dont nous donnons ici la vue, et qui ombrage un coin de terre au Transvaal, non loin de Pretoria. Il a 20 m?tres de hauteur, 55 de diam?tre et 170 de circonf?rence. Comme le figuier breton, il a plusieurs troncs, et telles de ses branches, retomb?es vers le sol, y ont pris racine. Mais le pied principal mesure seul 25 m?tres de circonf?rence, et tous ses troncs sont parfaitement solidaires les uns des autres, de sorte qu'il s'agit bien, en r?alit?, d'un seul arbre.
Quant ? l'?ge exact de ce g?ant, on l'ignore, mais il d?passe certainement quatre cents ans, car les premiers ?migrants arriv?s dans le Sud-Africain apr?s la r?vocation de l'?dit de Nantes, le connurent, ainsi que l'attestent des pi?ces retrouv?es aux archives de Pretoria, dans le m?me ?tat o? il est actuellement.
LA TAUPE ET LE MAL DE DENTS.
En r?alit?, par ce proc?d?, on faisait prendre patience aux gens, en m?me temps qu'on les amenait ? s'auto-suggestionner. Tout a une fin, m?me le mal de dents; et, en imposant au malade une occupation qui devait certainement durer quelques heures, on courait quelque chance de voir le mal cesser vers le moment o? l'occupation prenait fin par la mort de l'animal. Pourtant la taupe pouvait ?tre, et ?tait, employ?e aussi d'une fa?on plus exp?ditive: fa?on plus cruelle encore, tout en restant aussi imb?cile. On coupait les quatre pattes ? une taupe vivante et on les mettait sur la t?te de l'enfant atteint du mal de dents. En r?alit?, disait la tradition, une seule patte suffit. Mais on ne savait pas bien si l'une des quatre n'avait pas plus de vertu que les autres et, pour plus de s?curit?, on employait les quatre.
La taupe servait encore ? combattre les convulsions des enfants. On en attachait une vivante au cou du malade. Sans doute, il en ?prouvait quelque frayeur qui le remettait d'aplomb; trouvant le rem?de pire que le mal, il se d?cidait ? gu?rir: chose facile dans le cas de convulsions d'ordre hyst?rique.
Cette m?decine populaire, ? la fois niaise et cruelle, n'est pas encore morte dans les campagnes: elle existe toujours, elle a ses adeptes et ses fervents: des survivants attard?s du moyen ?ge.
UN NOUVEL ANALG?SIQUE LOCAL.
Cette substance, ? joindre ? plusieurs autres qui ont aussi la propri?t? pr?cieuse de supprimer la douleur, porte un nom de dimensions redoutables. C'est le chlorhydrate de benzo?l-t?tram?thyle-?thyle-di?thyle carbinol. Tel est son nom rationnel et scientifique. Mais, pour les conversations courantes, on a voulu quelque chose de plus court et l'on s'est arr?t? au mot: <
L'alyp?ne est une substance pulv?rulente, facilement soluble dans l'eau, pouvant ?tre sans inconv?nient bouillie, c'est-?-dire st?rilis?e; on peut l'adjoindre ? l'adr?naline ou ? l'antipyrine sans qu'aucun des corps n'entrave l'action de l'autre. L'alyp?ne aurait sur la coca?ne un grand avantage. Elle est aussi fortement analg?sique que cette derni?re, mais beaucoup moins toxique: elle ne dilate pas la pupille et ne trouble en rien la vue.
Les solutions d'alyp?ne ? 1 ou 2% insensibilisent la corn?e et la conjonctive, en une minute ou 75 secondes, au plus. Avec la solution ? 4% on a une anesth?sie plus rapide, qui dure 8 ou 10 minutes. L'alyp?ne, qui para?t devoir rendre de grands services en ophtalmologie, sert aussi pour l'anesth?sie locale du nez, du pharynx et du larynx.
On emploie des solutions ? 10%.
Elles suffisent, employ?es en applications successives, ? rendre parfaitement indolores les caut?risations ? l'acide chromique ou au galvanocaut?re. L'alyp?ne ne d?termine aucune intoxication et a l'avantage de co?ter sensiblement moins cher que la coca?ne. Cet anesth?sique, qui pr?sente de nombreuses et s?rieuses qualit?s, a ?t? d?couvert par un m?decin allemand, M. Impens, et ?tudi? de tr?s pr?s par plusieurs m?decins qui en disent tous grand bien.
UN CAS DE GROSSESSE QUINTUPLE
Mettre au monde cinq jumeaux n'est pas chose fr?quente, et la science n'a enregistr? qu'un tr?s petit nombre de cas semblables.
Le fait vient de se produire ? Mourom, en Russie. La m?re est une paysanne de vingt-cinq ans, dont le p?re ?tait n? d'une grossesse g?mellaire et dont les deux tantes paternelles avaient eu des jumeaux. On voit qu'ici l'h?r?dit? est tr?s marqu?e.
Cette femme, sur cinq grossesses, en avait d'ailleurs eu d?j? deux g?mellaires.
Les cinq enfants sont n?s vivants, tous du sexe masculin, ayant l'apparence d'enfants presque ? terme; mais aucun n'a surv?cu. Celui d'entre eux qui a v?cu le plus longtemps n'a pas d?pass? trente-neuf heures.
L'?tat d'extr?me surexcitation nerveuse produit chez la m?re ? la suite d'un accouchement si inaccoutum?, fit craindre quelque temps pour sa raison; mais, apr?s trois jours, tout ?tait calm?; et, apr?s dix jours, elle sortait de l'h?pital de Mourom en parfaite sant?.
QUELQUES NOTABILIT?S SOCIALISTES ALLEMANDES
LES SOCIALISTES ALLEMANDS AU CONGR?S D'I?NA
Le congr?s socialiste allemand s'est tenu ? I?na, du 17 au 23 septembre. Parmi les notabilit?s du parti, on y remarquait Bebel, Singer, Auer, Meist, Pfannkuch, Volmar, accompagn? de sa femme. Au cours des s?ances qui ont eu lieu ? la Maison du Peuple, devant le buste de Karl Marx, entour? de drapeaux rouges et de verdure, on a prononc? force discours, vot? force r?solutions, concernant l'organisation des groupes, la politique ?lectorale, l'internationalisme, la gr?ve g?n?rale, voire la propagande contre l'alcoolisme. Et l'on s'est s?par? en d?cidant que le congr?s de 1906 si?gerait ? Mannheim.
Mme GALLI-MARI?
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