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Read Ebook: Histoire des Gaulois (1/3) depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'entière soumission de la Gaule à la domination romaine. by Thierry Am D E

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Ebook has 916 lines and 119118 words, and 19 pages

Les Belges sont reconnus unanimement par les ?crivains anciens, comme Gaulois, formant avec les Galls, improprement appel?s Celtes, la population de sang gaulois.

Des Belges s'?tablirent, comme on sait, sur la c?te m?ridionale de l'?le de Bretagne, au milieu de peuples bretons qui n'?taient point Galls, car la race gallique ?tait alors refoul?e ? l'extr?mit? septentrionale, par-del? le golfe du Forth. Ni C?sar ni Tacite n'ont remarqu? aucune diff?rence d'origine ou de langage entre ces Bretons et les Belges; les noms personnels et locaux dans les cantons habit?s par les uns et par les autres appartiennent d'ailleurs ? la m?me langue, qui est le kymric.

Note 43: On voit en lisant Strabon qu'il s'appuyait beaucoup des id?es et des travaux de Posidonius, malgr? l'affectation avec laquelle il le critique en plusieurs endroits. Les fragmens de Posidonius, recueillis par Ath?n?e et dont nous retrouvons des passages entiers soit dans Strabon lui-m?me, soit dans Diodore de Sicile, sont certainement ce que nous poss?dons de plus curieux sur la Gaule, exception faite des Commentaires de C?sar.

Note 45: Bocchus absolvit Gallorum veterum propaginem Umbros esse. Solin. Poly. Hist. c. 8.

Note 47: Umbri, Italiae genus est, sed Gallorum veterum propago. Isid. Orig, l. I, c. 2.

Note 48: ?????? ????? ???????. Tzetz. Schol. Lycophr. Alex. p. 199.

Les Ombres ?taient regard?s comme un des plus anciens peuples de l'Italie: ils chass?rent, apr?s de longs et sanglans combats, les Sicules des plaines circumpadanes; or les Sicules ?tant pass?s en Sicile vers l'an 1364, l'invasion ombrienne a d? avoir lieu dans le cours du quinzi?me si?cle. Ils devinrent tr?s-puissans, car leur empire s'?tendit d'une mer ? l'autre, jusqu'aux embouchures du Tibre et du Trento. L'arriv?e des ?trusques mit fin ? leur vaste domination.

Note 49: Umbrorum gens antiquissima... Plin. l. II, c. 14.--Flor. l. I, c. 17.

Note 53: Insubres, pagus AEduorum. Tit. Liv. l. V, c. 23.

Mais de quels ?l?mens se composaient ces bandes descendues des Alpes pour envahir la haute Italie?

Tite-Live fait partir de la Celtique, c'est-?-dire des domaines des Galls, les troupes conduites par Bellov?se et par Elitovius; et l'?mun?ration des tribus, telle que la donnent lui et Polybe, prouve en effet que le premier flot dut appartenir ? la population gallique. Voil? ce que nous savons pour la Transpadane.

Note 56: Voir les d?tails circonstanci?s, ci-dessous, t. I, Ann?e 587 avant J.-C. et seq.

Note 57: Voici dans son entier cette curieuse inscription.

Note 59: Sortibus dati Hercynii saltus. Tit. Liv. l. V, c. 34.

Note 61: Voir ci-dessous, tome I, Ann?e 281 avant J.-C. et seq.

Note 68: ??? ??? ??????. Plut. in Mar. p. 412.

Note 69: ????? ??? ??????????????? ??? ????? ?????????? ?? ?? ??? ?????? ??????????. . Diod. Sicul. l. V, p. 309.

Note 71: Adelung's AElteste Geschichte der Deutschen, p. 48.--Toland's Several pieces, p. I, p. 150.

Note 76: Manent utr?que rip? castra, ac spatia, quorum ambitu nunc quoque metiaris molem manusque gentis et tam magni exercit?s fidem. Tacit. Germ. c. 37.

Note 78: Cicer. de Provinc. consular. p. 512.--Pro. Man. Font. p. 223.

Note 79: Sallust. Jugurth. c. 114.

Note 80: Dio. l. XLIV, p. 262. ed. Hanov. in-fol. 1606.--Sext. Ruf. hist. c. 6, etc.

Note 85: Appian. bell. Illyr. p. 758. ed. H. Steph. 1592.

Note 89: Taliesin. W. Archaeol. t. I, p. 80.--Myrddhin Afallenau. Ib. p. 152.

Note 90: Herodot. l. IV, c. 21.

Note 92: ?? ???? ???????? ??? ?????? ??????... ?? ?? ???????? ????? ??? ??????????? ??' ???????? ????? ????????. Plut. in Mar. p. 412.

Posidonius s'en empara, et lui donna l'autorit? de son nom justement c?l?bre. Le philosophe sto?cien avait voyag? dans la Gaule, et convers? avec les Gaulois; il avait vu ? Rome des prisonniers Cimbres; Plutarque nous apprend qu'il avait eu quelques conf?rences avec Marius, et il pouvait en avoir appris beaucoup de choses touchant la question qui l'agitait, le rapport des Cimbres et des Cimm?riens. Nul autre ne s'?tait trouv? plus ? m?me que lui d'?tudier ? fond cette question, nul n'?tait plus capable de la r?soudre; les pr?cieux fragmens qui nous restent de son voyage en Gaule font foi de sa sagacit? comme observateur; sa science profonde est du reste assez connue.

Note 96: Diod. Sicul. l. V, p. 309.

PREUVES TIR?ES DES TRADITIONS NATIONALES.

Note 99: Trioed. 5.

Note 101: Trioedd. n. 4.

Note 102: Taliesin. Welsh Archaiol. t. I, p. 76.

Nous trouvons donc dans l'histoire traditionnelle des Gaulois, comme dans les t?moignages historiques ?trangers, comme dans le caract?re des langues, le fait bien ?tabli d'une division de la famille gauloise en deux branches ou races.

CONCLUSION.

De la concordance de ces diff?rens ordres de preuves r?sultent incontestablement les faits suivans:

Aux argumens sur lesquels j'ai appuy? dans cette Introduction le fait important, fondamental de la division de la famille gauloise en deux races se joint un troisi?me ordre de preuves non moins concluantes, dont mon livre est l'exposition. C'est dans le r?cit circonstanci? des ?v?nemens, dans les inductions qui ressortent des faits g?n?raux qu'?clate surtout cette dualit? des nations gauloises; ce fait seul peut porter la lumi?re dans l'histoire int?rieure de la Gaule transalpine, si obscure sans cela et jusqu'? pr?sent si peu comprise; lui seul rend raison de la vari?t? des moeurs, des grands mouvemens d'?migration, de l'?quilibre des ligues politiques, des groupemens divers des tribus, de leurs affections, de leurs inimiti?s, de leur d?sunion vis-?-vis de l'?tranger.

Mon opinion sur la permanence d'un type moral dans les familles de peuples a ?t? expos?e plus haut; je crois non moins fermement ? la dur?e des nuances qui diff?rencient les grandes divisions de ces familles. Pour la Gaule, ces nuances ressortent clairement de la masse des faits, lesquels portent un caract?re diff?rent suivant qu'ils appartiennent aux tribus de l'ouest et du nord ou aux tribus de l'est et du midi, c'est-?-dire aux Kimris ou aux Galls. Les annales des temps modernes t?moigneraient au besoin qu'elle a exist? nagu?re, qu'elle existe encore de nos jours entre nos provinces occidentales, non m?lang?es de Germains, et nos provinces du sud-est; on l'observerait surtout dans toute sa puret? aux ?les Britanniques, entre les Galls de l'Irlande et les Kimris du pays de Galles.

Des travaux d'une toute autre nature que les miens sont venus inopin?ment appuyer ma conviction et ajouter une nouvelle ?vidence au r?sultat de mes recherches. Un homme dont le nom est connu de toute l'Europe savante, M. le docteur Edwards, ? qui la science physiologique doit tant de d?couvertes ing?nieuses, tant d'id?es neuves et f?condes, avait con?u, il y a d?j? long-temps, le plan d'une histoire naturelle des races humaines; et commen?ant par l'occident de l'Europe, il ?tudiait depuis plusieurs ann?es la population de la France, de l'Angleterre et de l'Italie. Apr?s de longs voyages et de nombreuses observations faites avec toute la rigueur de m?thode qu'exigent les sciences physiques, avec toute la sagacit? qui distingue particuli?rement l'esprit de M. Edwards, le savant naturaliste est arriv? ? des cons?quences identiques ? celles de cette histoire. Il a constat? dans les populations issues de sang gaulois deux types physiques diff?rens l'un de l'autre, et l'un et l'autre bien distincts des caract?res empreints aux familles ?trang?res; types qui se rapportent historiquement aux Galls et aux Kimris. Bien qu'il ait trouv? sur le territoire de l'ancienne Gaule les deux races g?n?ralement m?lang?es entre elles, il a n?anmoins observ? que chacune d'elles existait plus pure et plus nombreuse dans certaines provinces o? l'histoire nous les montre en effet agglom?r?es et s?par?es l'une de l'autre.

Tel est d'une mani?re n?cessairement sommaire et vague le r?sultat des investigations de M. Edwards; je dois ? son ancienne amiti? et ? notre nouvelle et singuli?re confraternit? scientifique d'en pouvoir faire ici pressentir la haute importance. Lui-m?me s'occupe en ce moment d'exposer avec d?tail, dans une Lettre qu'il me fait l'honneur de m'adresser, la nature, l'encha?nement, les cons?quences de ses observations en ce qui regarde la famille gauloise particuli?rement, et les races humaines en g?n?ral: ce travail, qui nous int?resse ? tant de titres, doit ?tre publi? sous peu de jours.

Note 105: Chez Sautelet et Cie., libraires, rue de Richelieu, n. 14.

Si v?ritablement, malgr? toutes les diversit?s de temps, de lieux, de m?langes, les caract?res physiques des races pers?v?rent et se conservent plus ou moins purs, suivant des lois que les sciences naturelles peuvent d?terminer; si pareillement les caract?res moraux de ces races, r?sistant aux plus violentes r?volutions sociales, se laissent bien modifier, mais jamais effacer ni par la puissance des institutions, ni par le d?veloppement progressif de l'intelligence; si en un mot il existe une individualit? permanente dans les grandes masses de l'esp?ce humaine, on con?oit quel r?le elle doit jouer dans les ?v?nemens de ce monde, quelle base nouvelle et solide son ?tude vient fournir aux travaux de l'arch?ologie, quelle immense carri?re elle ouvre ? la philosophie de l'histoire.

FIN DE L'INTRODUCTION.

HISTOIRE DES GAULOIS.

PREMI?RE PARTIE.

CHAPITRE PREMIER.

DE LA RACE GAELIQUE. Son territoire; ses principales branches.--Ses conqu?tes en Espagne; elles refoulent les nations ib?riennes vers la Gaule o? les Ligures s'?tablissent.--Ses conqu?tes en Italie; empire ombrien, sa grandeur, sa d?cadence.--Commerce des peuples de l'Orient avec la Gaule; colonies ph?niciennes.--Hercule tyrien.--Colonies rhodiennes.--Colonie phoc?enne de Massalie, sa fondation, ses progr?s rapides.--DE LA RACE KIMRIQUE. Situation de cette race en Orient et en Occident au septi?me si?cle avant notre ?re; elle est chass?e des bords du Pont-Euxin par les nations scythiques.--Elle entre dans la Gaule, ses conqu?tes.--Grandes ?migrations des Galls et des Kimris en Illyrie et en Italie.--Situation respective des deux races.

Note 111: On trouve fr?quemment de ces armes en pierre, soit dans les tombeaux, soit dans les cavernes qui paraissent avoir servi d'habitation ? la race gallique. Les armes en m?tal ne les remplac?rent que petit ? petit; et, apr?s leur introduction, les Gaulois continu?rent encore long-temps ? se servir des premi?res: aussi rencontre-t-on assez souvent les deux esp?ces r?unies sous les m?mes tombelles.

ANNEES 1600 ? 1500 avant J.-C.

Les Celtes et les Aquitains, qui n'?taient s?par?s que par la Garonne, se livr?rent sans doute plus d'une guerre; sans doute aussi une de ces guerres donna occasion ? quelque bande celtique de franchir les passages occidentaux des Pyr?n?es et de p?n?trer dans l'int?rieur de l'Espagne, o? d'autres bandes la suivirent. Le flot de cette premi?re invasion se dirigea vers le nord et le centre de la p?ninsule, entre l'?bre et la cha?ne des monts Idub?des; mais la population ib?rienne ne se laissa pas ais?ment subjuguer. Une lutte longue et terrible eut lieu, sur le territoire envahi, entre la race indig?ne et la race conqu?rante. Toutes deux, ? la fin, affaiblies et fatigu?es, se rapproch?rent, et de leur m?lange, disent les historiens, sortit la nation Celt-ib?rienne, mixte de nom, comme d'origine.

Note 122: ????? ??? ?? ??????? ???? ??? ????? ???????? ???????????????, ?? ?? ?????? ??? ?? ??????, ??? ???? ????? ??????????? ??? ??? ????? ????? ?????????????, ??? ?' ????????? ???? ???????? ??????????, ??? ??? ????????? ???????? ?????? ?????? ??? ???????????. Diodor. Sicul., l. V, p. 309.--App. Bell. hisp., p. 256.

Profugique ? gente vetust? Gallorum, Celtae miscentes nomen Iberis. Lucan., Pharsal. l. IV, v. 9.

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