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Read Ebook: L'Illustration No. 3273 18 Novembre 1905 by Various

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Ebook has 101 lines and 11437 words, and 3 pages

L'Illustration, No. 3273, 18 Novembre 1905

Avec ce Num?ro: L'ILLUSTRATION TH??TRALE CONTENANT LA MARCHE NUPTIALE

LA REVUE COMIQUE, par Henriot.

Ce num?ro contient quatre pages sur les troubles de Russie, non broch?es. En suppl?ment: L'ILLUSTRATION TH??TRALE avec le texte complet de LA MARCHE NUPTIALE, par Henry Bataille.

UNE <> A MOSCOU

COURRIER DE PARIS

JOURNAL D'UNE ?TRANG?RE

Une nouvelle jet?e distraitement, par un ?tudiant qui passe, ? un ami: <> Et l'on parle d'autre chose,--des cours de la Facult?, dont la r?ouverture est prochaine et que de vastes affiches blanches annoncent sur les murs du quartier. Les morts vont vite, dit-on; et cela tient sans doute ? ce que les vivants vont vite aussi. Il faut marcher, se d?brouiller dans la cohue des concurrences qui vous pressent et vous poussant, et le temps manque un peu de s'attarder ? la vue des cercueils qui passent. Celui-l? pourtant fut un homme dont le souvenir devrait rester cher aux ?tudiants de Paris. J'avais rencontr? Rambaud plusieurs fois dans les couloirs de la Sorbonne et, comme j'avais lu les livres qu'il a ?crits sur mon pays , j'?prouvai un jour le d?sir de causer avec lui. Un ami pr?senta l'?tudiante au ma?tre, et c'est lui qui parut intimid?. D?j? malade, il parlait d'une voix douce et fatigu?e, ?coutait d'un air surpris les ?loges que j'osais lui adresser, les yeux ?carquill?s sur une face souriante; et je fus frapp?e, comme confuse, de l'?trange modestie de ce s?nateur infiniment savant, qui ne semblait m?me pas se souvenir qu'il e?t ?t? ministre.

Mais il n'en fut pas beaucoup plus fier ? l'heure m?me o? il l'?tait, et l'ami qui me pr?sentait ? lui me conta ce jour-l?, je m'en souviens, une anecdote charmante:

Rambaud venait d'?tre nomm?, il y a de cela huit ou neuf ans, ministre de l'Instruction publique. Il habitait rue d'Assas un tout petit h?tel, dont son cabinet de travail emplissait l'?tage sup?rieur. En apprenant l'heureuse nouvelle, ses amis se pr?cipitent, veulent lui serrer la main. Mme Rambaud les arr?te: <> Puis se tournant vers l'ami qui me contait l'anecdote: <>

Il ?tait l? en effet, tout seul, au milieu d'un d?sordre de bouquins, de dossiers, de paperasses amoncel?s,--assis devant une petite table o? s'alignaient des fiches couvertes de sa fine ?criture. A peine leva-t-il la t?te: <> dont il a besoin... C'est tr?s ennuyeux ? faire; mais me voil? ministre, et cette besogne ne sera jamais finie si je ne l'ach?ve ? pr?sent.>> Et le nouveau grand ma?tre de l'Universit? continua ainsi toute la nuit le classement de ses petits papiers, aussi paisible que si nulle autre pens?e n'e?t occup? son esprit. N'est-ce pas l? un joli trait de probit? professionnelle?

... Concerts Rouge. La r?ouverture s'en est faite en m?me temps que la Sorbonne rappelait ? elle ses ?tudiants. Les concerts Rouge ne sauraient ?tre class?s au nombre des attractions dites <>. Le Paris de la rive droite et des boulevards, en effet, les ignore; ou, s'il a entendu parler d'eux, c'est par hasard, comme d'un spectacle qui serait ? la mode ? Etampes ou ? Meaux. Il n'y vient donc pas. Car il ne sied point que Paris aille s'amuser en province; et, le Quartier latin, n'est-ce pas un morceau de province dans Paris?

Habill?s de minces couvertures de toutes les couleurs, les petits almanachs de 1906 s'?parpillent sur ma table: litt?rature ? dix sous le volume et qui sera demain, pour plusieurs semaines, l'aliment et le r?gal de quelques millions d'esprits. J'ai cette faiblesse: j'adore les almanachs, et je suis all?e tout ? l'heure en faire ma provision rue Garanci?re. C'est de l? qu'ils sortent presque tous: l'almanach Li?geois, ceux de Mathieu de la Dr?me ; ceux des campagnards et ceux des citadins; des cuisini?res et des demoiselles ? marier; des militaires et des eccl?siastiques; l'almanach triste et l'almanach gai; celui qui propage le calembour et celui qui donne des le?ons de vertu... De tous ces livrets s'exhale je ne sais quel parfum d'ing?nuit? qui me touche; et je les feuillette avec une satisfaction o? nulle ironie ne se m?le. Ces almanachs me reposent de beaucoup de livres. La vertu n'y est point enseign?e par des arguments tr?s savants et la plaisanterie n'y est pas toujours d?licate; mais on sent que le moraliste et l'humoriste, en ces petites pages, se sont mis d'accord pour adapter le ton de leur pr?dication et la forme de leur fantaisie aux go?ts et aux habitudes d'une client?le un peu ignorante des raffinements de la pens?e. Cela est simple et sain comme des tranches de pain de m?nage; et j'ai connu tant de grands d?ners au lendemain desquels un morceau de pain de m?nage ?tait si doux ? l'estomac! Des historiettes, des recettes de cuisine, de couture ou de jardinage, des biographies de grands hommes, des <> dont la plupart ont d?j? servi, et voila de quoi r?pandre un peu d'amusement, de joie propre, dans l'atelier, dans la mansard? ou dans la chaumi?re. Qu'est-ce que seront pour les millions d'?tres qui les vont feuilleter ces douze colonnes de jours dont l'almanach tout neuf leur apporte la liste? Qu'est-ce que la vie va verser pour chacun d'eux de douleurs ou de joies dans ces cinquante-deux semaines-l?? Cela aussi donne ? r?ver; et je pense, en feuilletant mes petits livres, ? la r?flexion dont Henri Murger accueillit, un jour de d?cembre, le facteur qui lui apportait le calendrier de l'ann?e nouvelle.

Murger consid?rait le carton d'un air soup?onneux, le retournait en tous sens, puis:

--Il est bon, votre calendrier?

Le facteur ne comprenait pas. Murger ajouta doucement:

--Je vous demande cela parce que je n'ai pas ?t? tr?s content de celui de l'ann?e derni?re...

SONIA.

NOS ROMANS

La Toison d'or, par J.-H. ROSNY.

Le Bon Temps, par HENRI LAVEDAN.

La M?moire du coeur, par MICHEL CORDAY. et

Cette gravure et celle qui repr?sente la <> parcourant les rues de Moscou caract?risent et r?sument en quelque sorte les deux mouvements populaires en conflit dans les ?v?nements qui se d?roulent actuellement en Russie: r?volution et contre-r?volution.

En face de cette attitude, les conservateurs, naturellement, s'organisent aussi,--pour r?sister et encourager l'empereur ? la r?action. Et c'est l'origine de la cr?ation des bandes dites <>, v?ritables partis de contre-r?volutionnaires, de chouans, eussent dit nos grands-p?res, d?cid?s ? s'opposer par la violence ? la violence, ? r?pondre aux exc?s par des exc?s pareils, et dont le choc contre les ?l?ments de la r?volution a d?j? fait couler tant de sang.

LES TROUBLES D'EKATERINOSLAV

Ekaterinoslav, sur le Dnieper, ville essentiellement industrielle et si?ge, notamment, des usines m?tallurgiques connues de la <>, les <>, a ?t?, dans toute cette p?riode r?volutionnaire, le th??tre de troubles tr?s graves. Sa population ouvri?re, d'ailleurs, agit?e depuis plusieurs ann?es d?j?, avait fait depuis longtemps l'apprentissage de la gr?ve et de l'insurrection. Plus qu'ailleurs on a proc?d? ici par le mode strat?gique, si l'on peut dire, ?levant dans les rues, des barricades, et r?duisant, par le si?ge en r?gle, les ?tablissements industriels qui tentaient de r?sister ? l'?meute. A l'aide de barrages m?talliques, dont les ?l?ments avaient ?t? emprunt?s aux grandes usines m?tallurgiques de la ville, on obstruait les rues, dont la d?fense ?tait ainsi facile contre les cosaques arm?s de leurs naga?kas, de leurs sabres et de leurs carabines. La lutte, sur certains points, a ?t? acharn?e, et de nombreux cadavres, des bless?s en quantit?, ont jonch? le sol. Les ?meutiers ont d'ailleurs r?ussi ? 'd?truire toutes les maisons contre lesquelles leur action ?tait dirig?e et c'est ainsi qu'ont ?t? an?anties compl?tement et l'usine de m?lasse, et l'usine de savon Minuchine, rue Ulianovska?a, que nos photographies montrent apr?s l'incendie.

UNE VICTIME DES ?MEUTES DE MOSCOU

M. Baumann ?tait l'un des champions les plus ardents de la cause lib?rale ? Moscou. De sa profession m?decin-v?t?rinaire, il s'?tait acquis, par sa bienveillance envers les humbles, une v?ritable popularit?. Le 31 octobre, jour de la publication du manifeste imp?rial qui donnait une premi?re victoire ? la cause pour laquelle il combattait, il tombait, victime de ses convictions, tu? au cours d'une manifestation. Ses concitoyens lui ont fait des fun?railles comme Moscou n'en avait pas vu encore, et qui d?passaient, par leur impressionnante solennit?, par l'affluence du peuple qui se pressait derri?re le char fun?bre, celles m?me du prince Troubetzko?. Plus de 300.000 personnes, un millier de couronnes et 300 ?tendards suivaient ce cercueil drap? de rouge et que ne pr?c?dait aucun pr?tre. Cette manifestation, dans une ville surexcit?e au point o? l'est Moscou, devait presque fatalement attirer des repr?sailles. Et, le soir, comme les ?tudiants qui avaient accompagn? les restes de M. Baumann ? sa derni?re demeure regagnaient l'Universit?, ils furent assaillis par une <> pr?s du man?ge municipal. Une bataille en r?gle s'engagea. Une douzaine d'hommes furent tu?s: une cinquantaine, bless?s.

Pendant que le reste de la Russie ?tait en proie aux troubles les plus graves, en Finlande, toute une v?ritable r?volution s'op?rait pacifiquement. Profitant des circonstances, les Finlandais ont recouvr? brusquement toutes les libert?s qui leur avaient ?t? successivement enlev?es par le tsar Nicolas II, et que celui-ci leur a rendues par son oukase du 4 novembre.

UN ATTENTAT ANARCHISTE A P?KING

Une mission, charg?e par le gouvernement chinois d'aller ?tudier sur place les institutions europ?ennes, devait quitter P?king le 24 septembre dernier. Au jour fix?, ses membres s'installaient dans un train sp?cial ? destination de TienTsin, lorsqu'une formidable explosion se produisit ? l'int?rieur de la voiture qu'ils occupaient: une bombe venait d'?clater, tuant quatre personnes, en blessant une vingtaine, entre autres le prince Tsai et Ou-Ting-Fang, ministre des Voies et Communications, ceux-ci d'ailleurs peu gri?vement. La premi?re victime avait ?t? l'auteur de l'attentat: sur le plancher du wagon, au pied d'un bureau adoss? ? une cloison, au milieu d'une mare de sang o? s'apercevaient des ?clats de l'engin, il gisait, la t?te fracass?e, affreusement d?figur? et mutil?. Notre document photographique montre le corps ? l'endroit m?me de sa chute, et la tension des bras de l'aide requis par l'op?rateur y indique l'effort n?cessaire pour soulever devant l'objectif cet amas presque informe d'os broy?s et de chairs pantelantes. Quant aux d?g?ts mat?riels, panneaux disloqu?s, porti?res arrach?es, etc., deux vues ext?rieures de la voiture ach?veront d'en donner une id?e: l'une, prise du c?t? de l'explosion, face ? la muraille s?parant la ville chinoise de la ville tartare; l'autre, du c?t? oppos?. Au moment de l'explosion, la panique affola mandarins, employ?s de la gare, soldats, policiers, et il convient de noter que ce furent des officiers fran?ais de la l?gation, venus pour saluer quelques-uns des voyageurs, qui organis?rent les premiers secours. Ainsi donc, l'Occident n'a plus le monopole de l'anarchisme, et il est assez curieux de voir un <> chinois en fournir la preuve par un attentat contre des r?formateurs dispos?s ? emprunter ? l'Europe les institutions que la Chine lui envie.

LE ROI D'ESPAGNE EN ALLEMAGNE

LES LIVRES ET LES ?CRIVAINS

UN HISTORIEN QUI FUT MINISTRE:

M. ALFRED RAMBAUD.

M. Alfred Rambaud, membre de l'Institut, ancien ministre, vient de mourir ? Paris, ? l'?ge de soixante-trois ans.

VIENNENT DE PARA?TRE:

Romans.

Le livre de M. Romain Rolland est fortement pens?. Il renferme un monde d'id?es qu'exprime, dans d'heureuses pages, un style exact et concis. C'est vraiment une oeuvre de grande allure qui, peut-?tre, e?t encore gagn? en puissance ? se condenser en un seul volume, mais qui n'en est pas moins harmonieuse, compacte et bien vivante.

DOCUMENTS et INFORMATIONS

LES USINES DE NIAGARA.

Pour cet envoi ? distance, le courant, en sortant des dynamos g?n?ratrices, est amen? ? la tension de 22.000 volts par des transformateurs qui en absorbent une partie et qui repr?sentent eux-m?mes une d?pense appr?ciable. Les droits de parcours, l'entretien des conducteurs, la d?perdition d'?nergie, la retransformation du courant ? son arriv?e ? Buffalo et sa distribution, augmentent beaucoup les frais. Et, s'il est exact que la perte par transmission entre Niagara et Buffalo n'exc?de pas 10%, le prix de l'?nergie transmise se trouve major? dans une proportion beaucoup plus consid?rable: il reste, cependant, int?rieur au prix que pourrait offrir une production locale. Mais c'est l? un cas d'esp?ce, et M. H.-W. Buck, dans un rapport aux membres des Soci?t?s d'ing?nieurs am?ricains, se prononce formellement, au point de vue ?conomique, contre le syst?me du transport de la force. Il estime que les industries ont un int?r?t indiscutable ? se grouper pr?s des chutes.

La puissance de la cataracte est ?valu?e ? 900.000 chevaux et l'on a commenc? r?cemment des travaux qui permettront, ? bref d?lai, d'en utiliser 500.000. On peut juger de l'essor industriel auquel est appel?e la r?gion de Niagara.

LA LAMPE UVIOL.

La nouvelle lampe ?lectrique imagin?e par M. O. Schott, et baptis?e par lui <>. est une lampe qui ne vise ni ? ?clairer, ni ? chauffer. C'est une lampe qui, des trois cat?gories de rayons composant la lumi?re solaire: les calorifiques, les lumineux et les chimiques, ?met surtout les derniers, les rayons actiniques, les rayons ultra-violets. Ce caract?re sp?cial de la lampe explique son nom. La lampe <> est une modification de la lampe ? vapeur de mercure Cooper-Hewitt, et n'a ?t? rendue possible que par la fabrication r?cente, ? I?na, d'un verre qui laisse passer en notable abondance les rayons ultra-violets. Les usages de cette lampe pourront ?tre nombreux. Il est entendu que personne n'en fera usage pour s'?clairer ou se chauffer; mais elle servira de beaucoup d'autres mani?res. Elle servira ? ?prouver les couleurs de teinture des ?toffes. Au lieu d'exposer les ?toffes teintes au soleil pour voir quelle est la r?sistance des coloris aux rayons du soleil, on les exposera aux rayons de lampes Uviol, leur fonctionnement ?tant r?gulier et constant, ce qu'on ne saurait dire de celui du soleil. La lampe Uviol servira aussi en photographie: ce sera une excellente lumi?re artificielle, en raison de sa richesse en rayons actiniques. Enfin, elle para?t devoir prendre une place importante en th?rapeutique. Les rayons chimiques ont, on le sait, une puissante action sur l'organisme: ce sont eux qui, entre autres m?faits, occasionnent le coup de chaleur et aussi les br?lures du visage chez les alpinistes. Les rayons actiniques tuent les bact?ries et agissent fortement sur la peau. La lampe Uviol tue les insectes: une mouche tenue ? proximit? meurt en une minute: et si on laisse dehors, en ?t?, une lampe Uviol allum?e pendant la nuit, on trouve, au matin, autour d'elle, une foule de cadavres de petits insectes. Elle servira encore et surtout en phototh?rapie selon la m?thode de Finsen, et, avec une source aussi puissante, on peut s'attendre ? agir vigoureusement sur la peau. Si on laisse agir sur celle-ci, ? petite distance , les rayons pendant un temps variant de 5 ? 15 minutes, on n'aper?oit rien d'abord, comme avec le radium. Mais, quelques heures apr?s, la peau rougit,--elle est le si?ge d'une sensation de br?lure, et elle p?le. On a certainement dans la lampe Uviol un agent th?rapeutique pouvant fournir des r?sultats fort int?ressants.

LE CENTENAIRE DE MOREUIL.

Nous avons donn? r?cemment le portrait de M. Bourgogne, de Brignoles, qui venait de f?ter son centi?me anniversaire. Nous donnons aujourd'hui celui de M. Baudry, de Moreuil , qui entre dans sa cent deuxi?me ann?e le 18 novembre courant. Ce beau vieillard jouit encore de toutes ses facult?s et continue ? g?rer lui-m?me ses affaires. La vue seule est un peu faible.

LE PROGR?S D?CENNAL DES CHEMINS DE FER.

Le produit des chemins de fer fran?ais ?tait de 1 milliard 191 millions en 1895. Apr?s avoir atteint 1 milliard 350 millions en 1899, puis 1 milliard 440 millions en 1900, ann?e de l'Exposition, il retombait, en 1901, ? 1 milliard 384 millions. Depuis, il s'est lentement relev? pour arriver ? 1 milliard 437 millions en 1904. La plus-value constat?e en 1904, par rapport ? 1895, est donc de 246 millions. Au cours de cette p?riode d?cennale, 2.432 kilom?tres de voie ferr?e ont ?t? construits, portant ? 34.953 kilom?tres le total des r?seaux exploit?s.

En Angleterre, la longueur des r?seaux exploit?s est peu sup?rieure ? celle des r?seaux fran?ais: 35.800 kilom?tres. Le produit, qui se chiffrait par 2 milliards 168 millions en 1895, s'est ?lev?, en 1903, ? 2 milliards 800 millions: soit une augmentation de 632 millions.

L'Allemagne poss?dait 45.261 kilom?tres de rails en 1895 et 51.740 kilom?tres en 1902. Le produit, qui ?tait de 1 milliard 869 millions pour l'exercice 1895-1896, a atteint, pour l'exercice 1903-1904, la somme de 2 milliards 697 millions: soit une plus-value de 828 millions.

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