Read Ebook: L'Illustration No. 3273 18 Novembre 1905 by Various
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Ebook has 101 lines and 11437 words, and 3 pages
L'Allemagne poss?dait 45.261 kilom?tres de rails en 1895 et 51.740 kilom?tres en 1902. Le produit, qui ?tait de 1 milliard 869 millions pour l'exercice 1895-1896, a atteint, pour l'exercice 1903-1904, la somme de 2 milliards 697 millions: soit une plus-value de 828 millions.
En Am?rique, 338.000 kilom?tres ont produit, pendant l'exercice 1903-1904, plus de 10 milliards.
LA FIN DU <
LA FORCE DU LAC DE TITICACA.
Il est question de demander au lac de Titicaca l'?nergie ?lectrique n?cessaire pour mettre en marche les chemins de fer du sud du P?rou.
Ce lac, situ? ? 3.800 m?tres d'altitude, est la plus haute masse d'eau navigable de l'univers. Il mesure environ 200 kilom?tres de longueur sur une largeur moyenne de 70 kilom?tres; sa plus grande profondeur d?passe 200 m?tres et sa superficie, qui approche de 8.000 kilom?tres carr?s, repr?sente quatorze ? quinze fois celle du L?man . Son bassin, isol? dans une d?pression des Andes, est en quelque sorte suspendu au-dessus des routes fluviales du continent, dans une contr?e aride et inhabit?e. Son ?missaire ou d?versoir, large seulement d'une quarantaine de m?tres, marque la fronti?re entre le P?rou et la Bolivie Tout r?cemment encore, on le franchissait au moyen d'un pont form? de couches de roseaux Bottant sur l'eau et soutenues par des cha?nes de fibres v?g?tales accroch?es ? des piliers dont l'intervalle ?tait occup? par des portes ? deux battants. Le soir, ? 6 heures, chaque r?publique s'enfermait chez elle ? double tour; elle rouvrait sa porte ? 8 heures du matin.
Les chemins de fer du Sud-P?ruvien, qui passent ? 4.000 m?tres d'altitude, consomment journellement pour 7.000 francs de houille. Apr?s avoir utilis? pour leur exploitation l'eau descendue du lac de Titicaca, il resterait encore une force disponible de 6.000 chevaux.
NOUVELLE M?THODE DE CONSERVATION DES FRUITS.
On sait que la difficult? de conserver les fruits r?side dans la rapidit? avec laquelle les fruits charnus s'alt?rent sous l'action des organismes, champignons et bact?ries, vivant ? leur surface.
Partant de ce point de vue, des savants anglais en ont d?duit que, si ces micro organismes pouvaient ?tre d?truits, la p?riode durant laquelle le fruit peut se maintenir en excellente condition serait consid?rablement prolong?e.
La m?thode qui a fourni les meilleurs r?sultats ? ces auteurs repose sur l'immersion des fruits dans de l'eau froide contenant 3% de la solution commerciale de formol.
S'il s'agit de fruits ? pulpe molle, comme les cerises, les fraises et les raisins, on les plonge seulement durant dix minutes dans la dite solution, puis on les trempe pendant cinq autres minutes dans de l'eau froide et, finalement, on les ?tend sur une toile m?tallique ou tout autre dispositif convenable pour y ?goutter et s?cher.
Mais, lorsque les fruits ont une pelure ou peau qu'on ne mange pas, il y a tout avantage ? ne les soumettre qu'? la solution formol?e.
L'exp?rience a montr? que les fruits ayant subi ce traitement sont rest?s absolument sains, apr?s qu'une m?me quantit? de fruits de chaque sorte, pris comme t?moins, ?taient devenus moisis et d?compos?s, pendant une dur?e de sept jours pour les cerises, quatre jours pour les fraises et raisins, et dix jours pour les poires.
M. Truelle, en faisant conna?tre ces faits ? la Soci?t? d'agriculture, a remarqu? que ce traitement pourrait ?tre appliqu? aux fruits de pressoir, dont le grand ennemi est la pourriture.
APR?S L'EXPLOSION DU <
LA NAISSANCE ET LA MORT DES MONNAIES.
On est assez bien fix? sur la fa?on dont naissent les monnaies, mais on conna?t moins bien comment elles meurent.
Depuis l'origine des coupures en usage actuellement , 15 milliards et demi de monnaies ont pris naissance.
Or, d'apr?s un tableau emprunt? ? une r?cente ?tude de M. Doll?ans, plus de la moiti? de ces monnaies auraient d?j? disparu, dans les proportions suivantes :
Frap. av. 1904 Exist. en Franc.
Or 9.808 4.200
Ecus 5.061 1.935
Argent divisionnaire 585 240
Il est certain que nombre de pi?ces vont s'ensevelir en Extr?me-Orient; mais beaucoup p?rissent par le feu, l'eau, la terre, ou la fonte industrielle.
Ainsi, dans le cours du si?cle dernier, des millions de pi?ces de 5 francs en argent ont ?t? d?mon?tis?es par l'industrie priv?e, non seulement pour ses besoins, mais parce que le m?tal blanc faisait prime, et qu'il s'y cachait un peu d'or.
L'ARGILE DANS LE TRAITEMENT DU CHOL?RA.
Un m?decin allemand, M. J. Stumpf, de Wurzbourg, emploie, depuis cinq ans, l'argile dans les cas de diarrh?e chol?riforme, et d?clare avoir obtenu de ce singulier rem?de les meilleurs effets. L'argile qu'il utilise est la blanche, qu'il pulv?rise et qu'il donne, dans de l'eau, en uns dose unique mais massive: 70 ou 100 grammes pour l'adulte, 30 grammes pour les enfants et 10 ou 15 grammes pour les nourrissons. L'adulte avale sa dose en vingt ou trente minutes, d?lay?e dans un demi-litre d'eau; on agite souvent le m?lange, pour que l'argile ne reste pas au fond du verre. L'effet de l'argile est presque instantan?: les sympt?mes s'apaisent et le malade ressent un grand bien-?tre. Ce traitement a ?t? employ? par M. Stumpf dans un cas de chol?ra asiatique bien caract?ris?, le mois dernier, avec plein succ?s. Point important: pour administrer utilement l'argile, il faut que le tube digestif soit vide et que le malade ne prenne aucune nourriture ni aucune boisson alcoolique pendant vingt-quatre heures apr?s avoir aval? l'argile. Celle-ci agirait en ?touffant, pour ainsi dire, les bact?ries de l'intestin et en les emp?chant de se multiplier et de multiplier aussi leurs toxines. Cette explication ne suffit peut-?tre pas ? rendre compte de la rapidit? avec laquelle les sympt?mes de la diarrh?e chol?riforme et du chol?ra asiatique s'?vanouissent apr?s l'ingestion du rem?de. Mais l'essentiel est que le rem?de agisse. Et il agit.
UN INT?RESSANT CROISEMENT.
M. L. Dechambre vient de r?ussir un assez curieux croisement de moutons.
La m?re est de la race < grosse queue>>, qui habite l'?gypte, la c?te des Somalis, Madagascar, et qui pr?sente les caract?res suivants: t?te fine, avec une d?pression au niveau de la racine du nez, oreilles tombantes, encolure gr?le, poitrine ?troite, ventre peu d?velopp?, membres hauts et fins, queue tr?s volumineuse remplie de graisse. La peau est couverte de poils; le pelage, blanc sur le corps, est noir sur la t?te et l'encolure. Le p?re appartient ? notre vieille race berrichonne, qui donne d'excellente viande. Cette race a la t?te fine, les oreilles dress?es, le tronc d?velopp?, les membres fins, la queue longue et mince. La toison, de finesse moyenne, est enti?rement blanche.
Du mariage des deux types sont n?s deux agneaux de sexe diff?rent, qui ont la t?te fine de la m?re, les oreilles dress?es du p?re, le dos droit, la croupe longue, les membres hauts et fins. La grosse queue du mouton exotique a disparu et se trouve remplac?e par un appendice de forme cylindrique qui tombe au niveau de la pointe du jarret. Le corps est couvert d'un poil brillant rappelant un peu la laine. Quant au pelage, il diff?re totalement de celui des parents: l'un des agneaux est tout noir; l'autre est pie, avec pr?dominance tr?s marqu?e de noir. Il y a donc, chez les agneaux, plut?t juxtaposition que fusion des caract?res des deux parents.
LE NOUVEL HOPITAL D'AUBERVILLIERS
Il n'y a gu?re plus d'un an--c'?tait en juillet 1904--nous montrions ? nos lecteurs M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique, allumant lui-m?me, par mesure de salubrit?, l'incendie qui devait consumer les baraquements insalubres, dangereux, construits lors de l'?pid?mie de chol?ra de 1884, ? Aubervilliers, et que les n?cessit?s avaient oblig? ? utiliser jusque-l? malgr? les conditions hygi?niques d?plorables qu'ils offraient aux malades. Sur leur emplacement, on a reconstruit les pavillons dont nous donnons aujourd'hui la vue, et qui sont les plus confortables, les plus conformes aux prescriptions de la science actuelle qu'on puisse trouver.
L'AGITATION OUVRI?RE DANS LES ARSENAUX
Depuis quelque temps, une vive agitation r?gne dans nos cinq ports de guerre, o? les ouvriers des arsenaux, constitu?s en syndicats, ont d?cid? de proclamer la gr?ve g?n?rale s'il n'?tait pas donn? satisfaction ? leurs diverses revendications. A Cherbourg, ? Brest, ? Lorient, ? Rochefort, ? Toulon, n'ont ?t?, ces jours derniers, que r?unions, discours, manifestes, diatribes violentes contre l'autorit? maritime; la menace de gr?ve a m?me commenc? ? se r?aliser. Le gouvernement a montr? aussit?t la ferme r?solution de ne pas tol?rer davantage un ?tat de choses pr?judiciable ? la d?fense nationale, et le ministre de la Marine fit savoir que tout ouvrier n'ayant pas repris le travail jeudi, 16 courant, se verrait ray? des contr?les.
LES <
Le peintre Georges-Bertrand s'est r?v?l?, en cette circonstance, sculpteur ?m?rite, costumier, m?canicien et metteur en sc?ne hors de pair. Les <
LA MUNICIPALIT? DE NEW-YORK
Les ?lections locales du 7 novembre, aux ?tats-Unis, ont pris, comme toujours, ? New-York, le caract?re d'un gros ?v?nement, et la lutte engag?e entre les partis pour la possession des pouvoirs municipaux a ?t? plus chaude que jamais.
Depuis longtemps, on le sait, la mairie de la grande cit? am?ricaine, sauf de rares exceptions, reste aux mains d'une puissance, bien connue sous le nom de Tammany, sorte de syndicat int?ress? ? entretenir dans la gestion des affaires publiques le r?gime de l'arbitraire, de la corruption et de l'exaction. C'est encore Tammany qui vient de triompher par la r??lection, en qualit? de maire, de son candidat, M. Mac Clellan, d?mocrate, battant M. Hearst, socialiste, et M. Ivins, r?publicain.
Son principal concurrent, M. Hearst, lequel est milliardaire quoique socialiste, conteste la validit? du scrutin, et s'est d?clar? pr?t ? payer royalement toutes les preuves mat?rielles de fraude et de corruption ?lectorales qu'on pourra lui fournir. La justice devant ?tre saisie des accusations, on comprend l'importance attribu?e ? la r??lection du juge J?r?me comme attorney de district. En effet, ce magistrat, qui exerce des fonctions analogues ? celles de notre minist?re public, est un des plus ardents champions de la r?forme des moeurs municipales ? New-York et, par cons?quent, pour Tammany, un juge particuli?rement redoutable.
NOUVELLES INVENTIONS
NOUVEAU R?PERTOIRE T?L?PHONIQUE AVEC FICHES MOBILES
Le nouveau r?pertoire que repr?sente notre gravure, quoique d'un tr?s petit volume, permet de classer d'une fa?on tr?s discr?te, par lettres alphab?tiques, environ 620 noms, adresses et num?ros t?l?phoniques d'abonn?s.
On peut le placer en ?vidence dans un bureau sans que chacun puisse y lire les noms des personnes inscrites.
Les fiches en sont mobiles et se remplacent tr?s facilement, ce qui permet de les changer quand elles sont salies ou ratur?es. Elles sont maintenues aux volets que l'on voit sur notre gravure par un d?coupage sp?cial et combin?.
Les int?ress?s comprendront combien ce syst?me est plus pratique que les anciens tableaux sur lesquels on ne pouvait inscrire que 40 ou 50 noms et dont le classement ?tait parfois difficile, tout en ?tant d'un volume consid?rable.
Le r?pertoire nouveau se fait en deux tailles:
Le grand, 31 x 23, en percaline grain soie, au prix de 3 fr. 75; le petit, 21 x 14, en percaline grain soie, au prix de 2 fr. 90, en vert et grenat; le grand, en maroquin grain long, 15 fr. 75; le petit, en maroquin grain long, 9 fr. 75, en rouge, vert et grenat.
Note du transcripteur: Les suppl?ments mentionn?s en titre ne nous ont pas ?t? fournis.
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