Read Ebook: Contes populaires de Lorraine comparés avec les contes des autres provinces de France et des pays étrangers volume 2 (of 2) by Cosquin Emmanuel
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Ebook has 1433 lines and 212757 words, and 29 pages
NOTES:
Comparer le conte allemand du Harz et surtout le conte albanais.
CHATTE BLANCHE
Il ?tait une fois un jeune homme appel? Jean; ses parents ?taient riches et n'avaient pas besoin de travailler pour vivre. Un jour, ils lui donn?rent deux mille francs pour aller ? la f?te d'un village voisin; Jean les perdit au jeu. <
En retournant chez ses parents, il rencontra un beau monsieur: c'?tait le diable. <
De retour chez ses parents, Jean leur dit: <
Le jeune homme monta ? cheval et partit aussit?t. Quand il eut fait six cents lieues, il demanda ? des gens qu'il rencontra: <
Jean se rendit pr?s de la fontaine et prit la Plume verte; il lui donna un baiser, malgr? sa r?sistance. <
Le jeune homme entra dans la maison du diable. <
En montant l'escalier, Jean compta les marches, une, deux, trois, jusqu'? dix-huit. <
Le diable parti, Jean se coucha dans l'autre lit. Pendant toute la nuit, le diable ne cessa de secouer et d'agiter dans tous les sens le lit dans lequel il pensait que le jeune homme s'?tait couch?. Le lendemain matin, il entra dans la chambre. <
Le jeune homme s'en alla bien triste dans la for?t. Vers le milieu de la journ?e, la Plume verte vint lui apporter ? manger. <
Le diable, ?tant venu, fut bien ?tonn?. <
La Plume verte vint encore apporter ? manger au jeune homme et le trouva couch? par terre. <
Le jeune homme fit tout ce qu'elle lui avait dit; seulement, quand il rajusta les os, il y en eut un au petit doigt qui ne fut pas bien remis. D'un coup de baguette, le ch?teau se trouva b?ti.
<
Le soir venu, le diable dit ? Jean: <
Quand ils furent pr?s de la maison de Jean, la Plume verte embrassa le jeune homme, et, de laid qu'il ?tait, il devint beau. <
Le matin, le diable, ?tant mont? ? la chambre, ne trouva plus personne; il se mit ? la poursuite des deux jeunes gens. Sur son chemin, il vit un casseur de pierres. Il lui dit: <
Le diable poursuivit son chemin et rencontra un laboureur. <
Cependant beaucoup de beaux messieurs, qui ne savaient pas que Chatte Blanche ?tait la femme de Jean, la recherchaient en mariage. Il en vint un qui lui donna cent mille francs. <
REMARQUES
Nous examinerons successivement chacune des parties du conte lorrain.
Prenons d'abord l'introduction.
Dans un grand nombre de contes de ce type, c'est par suite d'une promesse extorqu?e ? son p?re, qui souvent n'en a pas compris la port?e, que le h?ros est tomb? entre les mains d'un ?tre malfaisant. Il en est ainsi dans un conte de la Basse-Bretagne , dans un conte irlandais , dans deux contes ?cossais , dans deux contes su?dois , dans un conte esthonien , un conte russe , un conte du <
Ailleurs, le jeune homme est enlev? par un d?mon , ou par une magicienne ; il est attir? par un cerf dans un bois et fait prisonnier par un certain roi ; ou bien, ?gar? dans une for?t, il promet ? une sorci?re, qui a pris la forme d'un petit chien, de revenir, si elle lui montre le chemin ; ou bien il arrive chez un ogre .--Ailleurs encore, il entre au service d'un g?ant ou d'un seigneur , ou bien il va demander ? un g?ant et une g?ante la main d'une de leurs filles , etc.
Un certain nombre de contes de ce type ont ? peu pr?s la m?me introduction que le conte lorrain.
Nous nous arr?terons sur ces contes, qui ont ?galement un passage correspondant ? cet ?pisode si bizarre des trois <
Dans un conte du Tyrol italien , un jeune homme, grand joueur, se trouvant un jour dans le pays des pa?ens, perd tout ce qu'il poss?de contre un aubergiste, qui est magicien, et joue enfin son ?me. L'aubergiste, ayant encore gagn?, lui laisse une ann?e au bout de laquelle le jeune homme doit venir le trouver. Il veut y aller avant le temps fix?, pour t?cher de se racheter. Saint Antoine de Padoue, qu'il a invoqu? devant sa statue, lui appara?t sous la figure d'un moine, et lui dit d'aller pr?s d'un certain pont. L? il verra arriver ? tire-d'aile trois blanches colombes, qui d?poseront leur plumage et se changeront en jeunes filles. Le jeune homme devra s'emparer du plumage de la plus jeune, le cacher, puis revenir le soir et le lui montrer d?s qu'elle le demandera. Il suit ce conseil, et, quand la jeune fille cherche son plumage, il lui dit qu'il le lui montrera, mais ? condition qu'elle lui promette de venir ? son aide, Alors elle lui dit que le magicien est son p?re; il imposera trois t?ches au jeune homme, mais elle l'aidera, etc.--Un conte espagnol de S?ville , un second conte catalan , un conte portugais et un conte portugais du Br?sil pr?sentent beaucoup d'analogie avec ce conte tyrolien. Nous y retrouvons, outre la partie perdue par le h?ros, les trois jeunes filles au plumage de colombe . Saint Antoine de Padoue qui, dans le conte tyrolien, joue le r?le de la f?e du conte lorrain, est remplac?, dans le conte espagnol, par un seigneur, incarnation de l'?me d'un mort auquel le h?ros a fait donner la s?pulture; dans le conte portugais, par une pauvre femme envers laquelle le jeune homme s'est montr? charitable; dans le conte br?silien, par un ermite. Dans le conte catalan, le jeune homme, quand il se met ? la recherche de celui contre lequel il a perdu , arrive successivement chez la Lune, chez le Soleil, et enfin chez le Vent. C'est ce dernier qui lui parle des v?tements de plumes, et qui le transporte pr?s de l'?tang o? doivent venir se baigner les filles du diable.
On le voit: dans notre conte, l'id?e premi?re est parfaitement reconnaissable; les ?l?ments en existent ? peu pr?s tous, mais le sens en est perdu; on ne sait plus ce que c'est que cette <
Jama?que, comme l'ont ?t? au Chili les contes espagnols et au Br?sil les contes portugais que nous avons eu d?j? l'occasion de citer,--le h?ros joue de fortes sommes contre un grand chef. Ayant gagn?, il est invit? ? aller se faire payer ? la cour. Avant son d?part, sa nourrice lui conseille de d?rober les v?tements de la plus jeune fille du chef, pendant qu'elle se baigne.
Notons que plusieurs contes de ce type, par exemple un conte du Tyrol allemand , un conte tch?que de Boh?me , pr?sentent, vers la fin, une suite d'?preuves que les parents de la jeune femme font subir ? son mari, ? l'arriv?e de celui-ci dans leur pays, et dans lesquelles il est aid? par elle. Cet ?pisode rapproche ce th?me du th?me principal du conte lorrain, et il n'est pas ?tonnant qu'ayant ainsi une partie commune, ces deux th?mes se soient parfois fusionn?s.
Dans une <
Dans les ?les Lieou-Khieou, tributaires de la Chine, un envoy? chinois recueillait au commencement de ce si?cle et transcrivait comme un fait historique le conte dont voici le r?sum? et qui pr?sente la m?me lacune que les deux contes pr?c?dents : Un fermier non mari?, Ming-ling-tzu, avait pr?s de sa maison une fontaine d'eau excellente. Un jour qu'il allait y puiser, il vit de loin dans cette fontaine quelque chose de brillant: c'?tait une femme qui s'y baignait, et ses v?tements ?taient pendus ? un pin voisin. Tr?s m?content de voir ainsi troubler son eau, Ming-ling-tzu enleva, sans se faire voir, les v?tements, qui ?taient d'une forme et d'une couleur extraordinaires. La femme, ayant pris son bain, se mit ? crier tout en col?re: <
En Oc?anie, dans l'?le C?l?bes, la tribu des Bantiks raconte, au sujet de l'origine de ses anc?tres, une l?gende qui se rattache ? ce groupe de contes. La voici : Une cr?ature ? moiti? divine, Outahagi, descendait du ciel avec sept de ses compagnes pour se baigner dans une fontaine de l'?le. Un certain Kasimbaha les aper?oit planant au dessus de lui et les prend pour des colombes; il est bien surpris en voyant que ce sont des femmes. Pendant qu'elles se baignent, il prend un de leurs v?tements, par le moyen desquels on pouvait s'?lever en l'air. Outahagi est oblig?e de rester sur terre; il l'?pouse et en a un fils. Elle lui recommande de prendre garde qu'un cheveu blanc qu'elle a soit arrach?. Kasimbaha l'arrache n?anmoins, et Outahagi dispara?t au milieu d'un affreux ouragan et retourne au ciel. Le mari, ne sachant comment soigner son enfant, veut aller la rejoindre. Il essaie de grimper ? un rotang qui va de la terre au ciel, mais en vain: le rotang est tout couvert d'?pines. Heureusement un mulot vient ? son aide et ronge toutes les ?pines. Kasimbaha peut donc grimper avec son fils sur le dos, et il arrive au ciel, o? divers animaux,--on ne voit pas trop pourquoi,--lui rendent encore service: un petit oiseau lui indique la demeure d'Outahagi; un ver luisant va se poser sur la porte de sa chambre. Le fr?re d'Outahagi, lequel est, lui aussi, une sorte de demi-dieu, veut voir si son beau-fr?re n'est qu'un mortel. Il l'?prouve au moyen de neuf plats couverts; mais une mouche montre ? Kasimbaha le plat qu'il ne faut pas ouvrir. On le garde donc dans le ciel, et plus tard, il fait descendre son fils sur la terre au bout d'une longue cha?ne. C'est ce fils qui est la tige des Bantiks.
On a recueilli, dans l'?le de Madagascar, un conte du m?me genre, o? figurent aussi les t?ches que le h?ros doit accomplir. Dans ce conte malgache , un jeune homme, appel? Andrianoro, entend parler de trois soeurs merveilleusement belles, qui de temps en temps descendent du ciel pour se baigner dans un certain lac. Gr?ce aux avis d'un devin, il r?ussit ? se saisir de la plus jeune, et celle-ci consent ? l'?pouser.--Vient ensuite un ?pisode dans lequel la jeune femme, pendant un voyage de son mari, est mise ? mort par les parents de ce dernier, puis se retrouve vivante ? son retour. Alors elle dit ? Andrianoro qu'elle va aller voir son p?re et sa m?re. Andrianoro veut l'accompagner; elle cherche ? l'en dissuader ? cause des p?rils qu'il courra et des ?preuves qu'il aura ? subir; mais il persiste. .--Avant de se mettre en route, Andrianoro rassemble tous les animaux et les oiseaux, et tue des boeufs pour les r?galer. Apr?s quoi il leur raconte ce qu'il va faire, et ils lui disent qu'ils viendront ? son secours. Quand il est arriv? dans le ciel, le p?re de sa femme lui impose diverses t?ches: couper un arbre ?norme; retirer un grand nombre d'objets qui ont ?t? jet?s dans un lac rempli de crocodiles, reconna?tre la m?re de sa femme au milieu de ses filles toutes semblables ? elle. Andrianoro vient ? bout de ces t?ches, gr?ce ? l'aide des animaux reconnaissants.
Il est ? remarquer que ce trait de la reconnaissance des animaux manque dans le drame birman et dans la l?gende des ?les C?l?bes: aussi l'intervention de la mouche ou du moucheron ne s'explique-t-elle pas.
Nous r?servant de revenir sur quelques traits de ce curieux conte indien, nous dirons un mot de chacune des diverses t?ches impos?es au jeune homme dans notre conte.
En Orient, dans un conte indien de Calcutta , d?j? cit? ? propos de notre n? 3 , une des ?preuves impos?es au prince qui demande la main de la princesse Labam, est de couper en deux un ?norme tronc d'arbre avec une hache de cire. Le prince indien est aid? par la princesse Labam, comme Jean est aid? par Chatte Blanche.
Dans le conte westphalien, l'une des t?ches est, comme dans notre conte, de b?tir un ch?teau ; mais il n'y est pas question du singulier moyen qu'il faut employer pour avoir la <
Dans ce conte tyrolien, comme dans le n?tre, cet incident n'entra?ne pas de cons?quences pour la suite du r?cit. Il n'en est pas de m?me dans les contes dont nous allons parler. Dans un des contes catalans d?j? mentionn?s , le h?ros doit retirer un anneau du fond de la mer. Sa bien-aim?e lui dit de la couper en morceaux, en prenant bien garde de rien laisser tomber par terre, et de jeter le tout ? la mer. Malgr? tout le soin du h?ros, il tombe par terre une goutte de sang. N?anmoins la jeune fille retire l'anneau. Ensuite son p?re dit au jeune homme qu'il lui faudra reconna?tre sa fianc?e entre ses deux soeurs: elles seront plac?es toutes les trois derri?re une cloison et passeront ? travers un trou le petit doigt de leur main droite . Comme, depuis que la goutte de sang est tomb?e par terre, il manque une phalange au petit doigt de la jeune fille, le h?ros n'a pas de peine ? la reconna?tre. --Le conte picard pr?sente cet ?pisode d'une autre fa?on. Le diable ayant ordonn? au jeune homme d'aller chercher un nid au sommet d'une haute tour de marbre, la fille du diable dit ? son ami de la couper en morceaux, qu'il fera cuire dans une chaudi?re. Avec ses os il fera une ?chelle et il pourra grimper ? la tour. Quand le jeune homme remet les os ? leur place, il oublie ceux du petit doigt du pied. C'est ce qui lui permet de distinguer sa fianc?e quand le diable lui dit de choisir par la nuit noire parmi ses trois filles couch?es l'une pr?s de l'autre. .--Dans le conte ?cossais n? 2 de la collection Campbell, la fille du g?ant fait au prince une ?chelle avec ses propres doigts, pour qu'il puisse d?nicher un nid, et, comme elle y a perdu son petit doigt, le prince peut ensuite la distinguer entre ses deux soeurs. .--Le conte milanais cit? plus haut a aussi cet ?pisode, mais incomplet. Le vieillard qui enseigne au jeune homme comment il devra se comporter chez le Roi du Soleil, lui dit que ce dernier lui bandera les yeux, quand il s'agira de choisir une de ses filles; il faudra que le jeune homme leur prenne ? chacune les mains, et celle qui aura un doigt coup?, ce sera la plus belle.
Il y a donc ? cet endroit, dans notre conte, une lacune, tr?s facile du reste ? combler. Le jeune homme, qui a les yeux band?s, reconna?t ?videmment la <
Dans divers autres contes, le h?ros doit aussi reconna?tre sa fianc?e; mais les circonstances sont diff?rentes.
Quant au conseil donn? ? Jean par la <
La fin de notre conte est encore d?figur?e. La forme v?ritable se trouve, par exemple, dans le conte su?dois n? 14 B de la collection Cavallius: Trois seigneurs font ? Singorra, la fianc?e oubli?e, r?fugi?e chez de pauvres gens, des propositions d?shonn?tes. Elle les laisse venir chacun une nuit, l'un apr?s l'autre, et dit au premier qu'elle a oubli? de fermer sa fen?tre; au second, que sa porte est rest?e ouverte; au troisi?me, que son veau n'est pas enferm?. Ils s'offrent ? aller fermer l'un la fen?tre, l'autre la porte, le troisi?me ? enfermer le veau; mais, par l'effet magique de quelques paroles prononc?es par Singorra, ils restent attach?s, l'un ? la porte, l'autre ? la fen?tre, l'autre au veau, et passent la nuit la plus d?sagr?able.--Cet ?pisode existe dans les contes suivants de ce type: le conte sicilien n? 55 de la collection Gonzenbach, le conte norw?gien, les deux contes islandais, le conte ?cossais, les contes allemands p. 395 de la collection M?llenhoff et n? 8 de la collection Curtze, le conte du Tyrol italien, le conte toscan, le conte espagnol de S?ville, les contes portugais n? 4 de la collection Consiglieri-Pedroso et n? 6 de la collection Braga, le conte basque, le conte de la Basse-Bretagne et le conte picard. Dans ces quatre derniers, il est alt?r?, surtout dans le conte picard, o? il est presque m?connaissable. Comparer encore un conte irlandais , un conte allemand r?sum? par Guillaume Grimm , et aussi un autre conte allemand .--Dans un conte de la Haute-Bretagne , cet ?pisode forme ? peu pr?s tout le conte ? lui seul.
Il semble naturellement indiqu? de rapprocher de notre conte l'id?e g?n?rale du mythe grec de Jason et M?d?e, qui, du reste, a bien l'air d'un conte populaire: Jason, pour obtenir la toison d'or, doit accomplir plusieurs travaux; M?d?e, fille de celui qui les lui a impos?s, vient ? son secours par des moyens magiques. Ils s'enfuient ensemble et ?chappent ? la poursuite du p?re de M?d?e. Plus tard,--bien des ann?es apr?s, il est vrai, et tout ? fait de ga?t? de coeur,--Jason abandonne sa lib?ratrice .
NOTES:
Il n'est pas sans int?r?t de constater que, dans le conte espagnol de S?ville, mentionn? ci-dessus, le personnage qui a gagn? au jeu l'?me du h?ros est le <
Le conte suivant, qui a ?t? recueilli dans la Nouvelle-Z?lande, nous para?t ?tre une version d?figur?e de cette l?gende: Une jeune fille de race c?leste a entendu vanter la valeur et la beaut? du grand chef Tawhaki. Elle descend du ciel pour ?tre sa femme. Plus tard, offens?e d'une r?flexion que son mari fait au sujet de la petite fille qu'elle a mise au monde, elle prend l'enfant et s'envole avec elle. Tawhaki grimpe ? une plante qui s'?l?ve jusqu'au ciel; arriv? l?, il est trait? avec m?pris par les parents de sa femme; mais ? la fin celle-ci le reconna?t, et il devient dieu .
La l?gende suivante des ?les Shetland et des Orcades , pr?sente une forme curieuse de ce th?me: Un p?cheur aper?oit un jour deux belles femmes qui se jouent sur le bord de la mer. Non loin de lui se trouvent par terre deux peaux de phoques; il en prend une pour l'examiner. Les deux femmes, ayant remarqu? sa pr?sence, courent vers l'endroit o? ?taient les peaux. L'une saisit celle qui reste, s'en rev?t en un clin d'oeil et dispara?t dans la mer; l'autre supplie le p?cheur de lui rendre la sienne, mais il refuse et il ?pouse la femme. Quelques ann?es apr?s, alors qu'elle a d?j? deux enfants, la femme retrouve sa peau de phoque et s'enfuit avec un de ses pareils.
Un conte toscan offre, dans un passage analogue, la m?me alt?ration que notre conte.--Cf. un conte grec moderne .
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