Read Ebook: Miekka ja sana I: Historiallisia kertomuksia by Wilkuna Ky Sti
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Ebook has 1594 lines and 74514 words, and 32 pages
Note de transcription:
Les erreurs clairement introduites par le typographe ont ?t? corrig?es. L'orthographe d'origine a ?t? conserv?e et n'a pas ?t? harmonis?e.
FONTAINEBLEAU MAURICE BOURGES, IMPRIMEUR BREVET? 32, Rue de l'Arbre-Sec.
AUTRE OUVRAGE DU M?ME AUTEUR
Paris, 1905, Firmin Didot et Cie, ?diteurs.
AVANT-PROPOS
En particulier, le style de Madame de S?vign? est incomparable. Son langage est vif, rapide, anim?, clair, naturel, riche en tours nouveaux, exempt de d?clamation, affranchi de la lourdeur compass?e de certains auteurs de son temps, plein de rencontres heureuses et accru encore de l'agr?ment des souvenirs de ses lectures et de ses travaux.
En effet, aux dons naturels de son esprit, Madame de S?vign? avait ajout? le fruit d'une ?ducation d?velopp?e et le profit de lectures s?rieuses dans notre langue, comme dans d'autres.
Elle savait l'italien, qui lui avait ?t? enseign? par M?nage et Chapelain; l'espagnol et le latin que M?nage lui avait appris. Elle lisait Virgile <
Ce qui pla?t, dans les Lettres de Madame de S?vign?, c'est le naturel parfait de sa mani?re. Elle justifie, pour nous, le mot profond de Pascal: <
Il en est de Madame de S?vign? comme de Voltaire: l'artifice n'appara?t jamais dans leurs ?crits. On pourrait, assur?ment, appliquer ? la Marquise cette pens?e du Tasse, un de ses auteurs favoris, sur les jardins d'Armide: <
C'est ce dernier qui peut surtout, ? juste titre, ?tre rapproch? de Madame de S?vign?. Il admirait beaucoup la c?l?bre marquise et lisait souvent ses lettres. Il lui rend un t?moignage d'admiration dans ses M?moires.
Quand Saint-Simon ne s'abandonne pas ? sa fougue passionn?e contre ses adversaires, quand ses yeux ne sont pas troubl?s par l'aveugle amour de ses privil?ges de duc et pair, quand il se borne ? narrer ce qu'il a vu et observ? et ? retracer, dans un style alerte et anim?, quelque incident notable de la Cour ou quelque aventure singuli?re, il nous a rappel? plus d'une fois le charme et l'aisance des narrations simples, vivantes et expressives de Madame de S?vign?.
La langue de Saint-Simon pr?sente plus d'une analogie avec celle de Madame de S?vign?. Elle est hardie, riche en termes originaux d'ancienne ou de nouvelle date; elle ne recule pas, au besoin, devant le mot propre, avec cette fausse pruderie qui a trop souvent gagn?, depuis, les fils des Gaulois.
Dans le Glossaire que nous avons r?dig?, on trouvera plus d'un renvoi aux M?moires de Saint-Simon. Si le lecteur veut bien s'y r?f?rer, il apercevra ais?ment les ressemblances de style que nous signalons.
Celui qui voudra faire une ?tude plus compl?te de la langue de la marquise, trouvera dans le Lexique de la langue de Madame de S?vign?, publi? en 1886 par E. Sommer, ? la librairie Hachette, un tableau complet et achev? de cette langue. Nous nous sommes born? ? pr?senter au public une esquisse. On composait autrefois des petites biblioth?ques pour les hommes du monde et les gens de go?t, en volumes de format exigu, ? l'apparence modeste, mais en r?alit? assez instructifs. Si cette mode n'?tait pas pass?e et si, sous l'influence ?trang?re, l'?rudition moderne ne nous submergeait pas souvent sous des publications d'une ?tendue qui les rend peu accessibles aux profanes, nous serions heureux que notre petit volume f?t accueilli avec bienveillance par ceux des amateurs du temps pass? qui ne seraient pas trop attach?s aux nouvelles habitudes. Nous n'aurions rien ? d?sirer si notre travail ramenait encore quelques lecteurs ? une ?tude nouvelle du texte de Madame de S?vign?. Nous avons r?duit nos observations personnelles dans ce but, car nous partageons enti?rement l'avis de La Bruy?re: <
Les renvois relatifs aux Lettres de Madame de S?vign? s'appliquent ? la grande ?dition, en douze volumes, de ces Lettres donn?e par Monmerqu? chez MM. Hachette. Pour les Lettres in?dites, les renvois se r?f?rent, avec une indication sp?ciale, ? la publication en deux volumes, faite chez les m?mes ?diteurs, par M. Capmas.
Les citations des M?moires de Saint-Simon sont donn?es d'apr?s l'?dition en vingt et un volumes, parue en 1873 chez MM. Hachette. Dans un Lexique sommaire de la langue de Saint-Simon, compos? par nous, on trouvera les passages des M?moires de Saint-Simon rappel?s, ici, avec un bref commentaire.
A d?faut d'indication sp?ciale pour ces divers ouvrages, le premier chiffre, romain, indiquera le tome et le chiffre arabe, la page de ces livres.
Ceux qui fr?quentent les ?coles d'?quitation, ou d'autres exercices corporels, dites acad?mies.
Dans le scrutin de ballottage du Conclave, il y avait l'acc?s ou l'accessit des voix des cardinaux ? l'un des candidats d?j? b?n?ficiaires d'un certain nombre de suffrages.
Retrouver son ?quilibre et sa force, reprendre les ?triers.
Automne est devenu du genre masculin, autrefois il ?tait des deux genres.
Prendre sa nourriture en silence, se r?signer ? son sort, v?g?ter dans un ?tat passif.
Fureti?re d?crit la bague: <
Bain extr?mement chaud dont parle S?n?que , ou allusion ? la mort de S?n?que, dans une ?tuve br?lante.
M?nage dit que c'est une m?taphore prise du jeu de la paume, o? l'on renvoie, ? coups de raquette, la balle de tous les c?t?s.
Ballotter, selon Fureti?re, se dit quand des joueurs de paume ne font que renvoyer la balle l'un ? l'autre et ne jouent point partie.
Au propre, la barre est la pi?ce d'un tonneau qui traverse le fond par le milieu. Au figur?: ?tre au-dessous du niveau, comme le vin, qui est au-dessous de la barre du fond du tonneau et qui est de moins bonne qualit?.
M?nage d?finit bouffer: Souffler ? puissance d'haleine et les joues enfl?es. Les m?decins, ?crit Fureti?re, appellent bouffe la partie inf?rieure de la joue, qu'on enfle de vent quand on veut.
Mettre le bouton haut ? quelqu'un, c'est lui rendre une chose difficile. Cette m?taphore para?t tir?e de l'escrime, o? l'extr?mit? arrondie du fleuret est appel?e bouton ou mouche.
Ce mot a deux significations: vaillant et superbement v?tu. L'Acad?mie, au temps de M?nage, le trouvait un peu bas, dans ce dernier sens.
Autre sens: br?siller, rompre par petits morceaux, r?duire en poudre ? force de s?cheresse.
Madame de S?vign? dit ailleurs: brider la potence.
Brider, dit Fureti?re, signifie quelquefois ?teindre, serrer, cacher. Exemple: Ce justaucorps est mal taill?, il vous bride trop sur les ?paules.
Le mot buisson a pour origine, d'apr?s M?nage, la cl?ture des jardins, autrefois en buis.
Ce terme d?signait, avec un sens un peu moins m?prisant que de nos jours, le bas peuple. Mot attribu? ? l'orgueilleux ?v?que de Noyon, Clermont-Tonnerre, dans un de ses sermons.
C'est ? la fois le moment o? le car?me prend et l'homme d?guis?, appel?, quelquefois aussi, carnaval.
Autrefois, selon Fureti?re, la veille de la f?te des Rois, on br?lait une chandelle riol?e , et piol?e , de diverses couleurs.
Plaisanterie fr?quente chez Madame de S?vign?. Allusion au mot de Moli?re: chienne de face.
Un envieux jaloux; il ne mange pas d'une chose et il ne veut pas que les autres y touchent, comme le chien du jardinier qui ne mange pas les choux et en interdit cependant l'approche.
On dit d'un homme qui a plusieurs qualit?s, qu'il est marqu? au bon coin.
Ce mot vient de coqueluchon, capuchon de moine, en grosse bure.
L'?tymologie de coquecigrue est inconnue. On a essay?, en vain, de l'attribuer ? la r?union des trois mots: coq, cygne et grue.
Grand bateau allant de Corbeil ? Paris, puis grand carrosse pour huit personnes de la suite des Princes.
On dit encore, dans un sens analogue, avaler des crapauds et des couleuvres.
Allusion ? la transparence et ? la limpidit? de la lumi?re et de l'air.
Croix de la poign?e de l'?p?e; promesse militaire de mariage prononc?e en touchant cette arme.
Petits repas o? l'on casse une cro?te, collation l?g?re.
Oter la bredouille, faire dispara?tre la mauvaise chance.--Bredouille, insucc?s au jeu ou ? la chasse.
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