Read Ebook: Miekka ja sana II: Historiallisia kertomuksia by Wilkuna Ky Sti
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Ebook has 1929 lines and 78165 words, and 39 pages
L'Illustration, No. 3692, 29 Novembre 1913
Ce num?ro contient:
L'?ch?ance de la fin de d?cembre ?tant une des plus importantes de l'ann?e, nous demandons ? ceux de nos lecteurs dont l'abonnement expire ? cette date de vouloir bien ne pas attendre pour le renouveler les derniers jours du mois. En nous adressant le plus t?t possible leur renouvellement , ils ?pargneront un surmenage excessif ? nos employ?s au moment des f?tes de No?l et du Jour de l'An, et ils ?viteront en m?me temps tout retard dans la r?ception des premiers num?ros de 1914.
NOTRE NUM?RO DE NO?L
Cette vogue flatteuse nous cr?ait des devoirs et nous obligeait chaque ann?e ? augmenter le luxe et le volume de cet album, ? inventer des pr?sentations nouvelles de nos gravures, ? varier les proc?d?s de reproduction, ? faire de notre <
Et chaque ann?e aussi notre t?che devenait plus difficile, car, au probl?me de la qualit?, s'ajoutait celui non moins ardu de la quantit?. En huit ans, le tirage du num?ro de No?l a doubl?. Il d?passera cette fois le chiffre de 200.000 exemplaires.
Depuis plusieurs mois les feuilles, au fur et ? mesure de leur impression, viennent s'entasser dans les immenses r?serves de la maison G. de Malherbe, ? Vaugirard, o? elles forment aujourd'hui un monceau de 325 m?tres cubes, pesant 268.000 kilos. Deux cents ouvri?res proc?dent au collage de 9 millions de gravures tir?es ? part. Il y a deux semaines, l'assemblage et le brochage ont ?t? mis en train, et l'exp?dition des num?ros commencera mercredi prochain 3 d?cembre, ? raison de 20.000 ? 25.000 par jour, ce qui demandera neuf ou dix jours pour ?puiser le tirage.
Il est mat?riellement impossible d'activer davantage la sortie d'une ?dition de pareille importance, car chaque num?ro doit ?tre v?rifi? apr?s brochage, et nous prions nos abonn?s de ne pas nous adresser de r?clamations avant le 10 d?cembre, en cas de retard dans la r?ception de leur num?ro. Ils ne nous en voudront pas de leur demander un peu de patience, quand ils sauront quel d?sint?ressement nous impose la fabrication de cette prime, dont le prix de revient, sup?rieur ? 500.000 francs, d?passe de plus de 150.000 francs toutes les recettes r?alisables par l'abonnement, la vente et les annonces.
Ce sacrifice est si r?el que nous avons d?, cette ann?e, refuser la fabrication de 75.000 exemplaires que d'importantes firmes d'Allemagne, d'Argentine, et un grand journal de New-York nous avaient demand? d'imprimer en allemand, en espagnol et en anglais: nous ne pouvions admettre pour ces ?ditions ?trang?res la perte que nous nous r?signons ? subir sur l'?dition fran?aise.
Le <
La peinture des anciens ma?tres est encore repr?sent?e dans notre album par deux oeuvres d'une gr?ce incomparable, et peu connues, puisqu'elles appartiennent ? des collections priv?es, celles des barons de Bothschild de Londres et de Vienne: Le Baiser envoy? de Greuze, et un portrait intime de la Marquise de Pompadour par Boucher.
De Marcel Baschet, c'est un tr?s s?duisant profil de Jeune Fille au pastel; de J. A. Muenier, le R?veil, qui fut le succ?s du dernier Salon; de Paul Helleu, un admirable type d'American beauty.
Pour c?l?brer la Jeunesse, et le pass? o? elle s'?panouissait librement, deux po?tes se sont associ?s; les vers d'Andr? Bivoire encadrant les aquarelles d'Antoine Calbet, c'est, en quatre pages, toute une ?vocation de la vie antique, des ?ges d'or.
Et voici, en contraste, les Deux Notre-Dame, Paris et Chartres, les admirables cath?drales gothiques: ? leur fervente c?l?bration n'ont pas moins heureusement collabor? le pinceau habile de Pierre Dum?nil et la plume ?rudite de P?ladan.
Dans ce num?ro de No?l, il y a, enfin, un Conte de No?l: la Vierge Sarrasine. Ce r?cit, ? la fois na?f et raffin?, est l'oeuvre d'un grand ?crivain, Jules Lema?tre. Et il est illustr?, par Gustav Adolf Mossa, d'images pr?cieuses comme des miniatures de missel.
Ainsi, du commencement ? la fin de ce num?ro, chaque page, chaque gravure, chaque ornement a ?t? l'objet de soins attentifs. Le go?t du grand public s'affine de plus en plus et ne supporte plus aucune m?diocrit?, aucune banalit?. Nous avons voulu que rien de m?diocre ou de banal ne s'introduis?t dans l'ensemble que nous composions ? l'intention de nos lecteurs. Nous croyons avoir r?ussi.
COURRIER DE PARIS
ADIEUX AUX D?CORS DU PASS?
Il suffit de quitter Paris pendant plusieurs mois pour s'apercevoir, ? la rentr?e, des ?normes changements qui chaque ann?e s'y op?rent en notre absence avec une rapidit? et une audace surprenantes. Ils nous frappent et nous blessent chaque fois en nous laissant un fonds de triste col?re. Sans doute, quand le mal se fait devant nous, sous nos yeux, nous sommes atteints, mais pas de la m?me fa?on... tandis que, si nous le trouvons accompli ? notre retour, il nous sembl--circonstance aggravante--que l'on ait profit? de notre ?loignement pour le commettre avec plus d'effronterie et de malice.
Voici les Champs-Elys?es. Jamais je n'ai mieux senti qu'en les revoyant la semaine derni?re la transformation qu'ils ont commenc? depuis dix ans de subir.
Une majest? charmante, une gr?ce paisible et toute particuli?re ennoblissaient cette promenade. Elle respirait le calme et le luxe tranquille. M?me ? ses heures de plus vive animation, elle n'?tait pas bruyante et d?sordonn?e. On la comprenait. Elle avait un sens qui s'imposait dans la clart? des grandes lignes. On pouvait s'imaginer qu'elle avait ?t? faite d'un coup, qu'elle ?tait la r?alisation, lointaine et soudaine, d'un dessein bien pr?par?, tellement elle offrait, dans son ensemble, sa perspective, et le fondu de toutes ses parties, une harmonieuse distinction. Monter et descendre cette belle voie <
Qu'est devenu aujourd'hui ce lieu incomparable? Qu'en a-t-on fait et laiss? faire? Un boulevard... qui garde sans doute encore ?? et l? un peu de la beaut? de ses premiers aspects. Mais l'ensemble est atteint et g?ch?. Les lignes sont rompues. Le commerce, en l'envahissant, lui a retir? son d?sint?ressement et sa fiert?. Il en est des Champs-Elys?es comme de la place Vend?me et de tant d'autres endroits sur lesquels est venue s'abattre la hideuse r?clame, la publicit? outranci?re par l'affiche, par l'abus des violentes couleurs, des formes excessives, par l'?clairage extravagant et la p?tarade des feux,... par tous les proc?d?s nouveaux enfin qui font de nos rues d'aveuglants champs de foire, des Luna-Park et des Magic-City... des d?cors d'Exposition universelle un jour de f?te de nuit. On cherche malgr? soi les chevaux de bois ? vapeur et les montagnes russes... Je me repr?sente un d?funt d'il y a seulement vingt ans, ramen? brusquement ? la vie... et au rond-point... vers les six heures... Il ne sait pas o? il est: il ne reconna?t rien... Il voit des maisons de sept ?tages ? d?mes, ? coupoles, ? minarets, toute une architecture qui semble le r?sultat class? d'un concours d'incoh?rence et de laideur, il voit des inscriptions en lettres de feu, fixes, bicolores, multicolores, alternantes, giratoires et en spirales, ?clatant et courant le long des maisons, ? tous les ?tages, dans tous les sens, horizontalement, verticalement, en oblique... il voit des th??tres, des cin?mas, des terrasses de caf?, des magasins d'auto, de chemiserie, d'articles anglais... il voit des panneaux de toile o? un enfant de deux ans de vingt m?tres de haut, tout nu, avec un nombril grand comme une horloge de gare, glorifie un savon... il voit des h?tels cosmopolites d'une telle ?l?vation que l'Arc de triomphe, ?cras? par leur voisinage, n'est plus qu'une petite curiosit? pour les amateurs de Vieux Paris, moins qu'une porte Saint-Denis ou Saint-Martin... il est alors ahuri, terrifi?; <
Mais ? quoi bon r?p?ter ces choses cent fois dites, et se lamenter!
Il n'y a plus rien ? faire qu'? subir, impassible et serein, l'invasion de la voie publique par la laideur. Toutes les protestations, toutes les indignations ne produiront pas d'autre effet que d'augmenter le mal et de le d?cha?ner... Il faut prendre son parti des affiches, des gratte-ciel, des cacophonies de lumi?re sur les fa?ades, des imageries canaques sur les pans de murs, de tout enfin, et dire adieu aux beaut?s de site et de paysage, ? toutes les harmonies d?coratives d'architecture, de vue, de perspective, qui disparaissent les unes apr?s les autres, sp?cialement vis?es et attaqu?es par la Laideur dans un duel ? mort, o? elles ne peuvent plus se d?fendre. Jouissons avec un ?go?sme d?sol? des derniers tableaux, des derniers dioramas, des derniers aspects attachants et charg?s de pass? que nous donne encore en de certains endroits oubli?s ou mal connus Paris saccag?, livr? aux apaches de la r?clame personnelle, aux barbares de la publicit?. Ne nous vantons pas surtout de ces vestiges, conserv?s par le hasard pieux, car, si nous avions le malheur d'en parler... d?s le lendemain, on trouverait un pr?texte pour les souiller ou les an?antir. La laideur est ? tous les coins de rues, on ne voit qu'elle, d?bordante, stupide, alti?re. Avant cinq ans la place de la Concorde commencera d'entrer en agonie.
HENRI LAVEDAN.
A LA M?MOIRE D'UN GRAND M?DECIN
Les ?l?ves, les amis du professeur Georges Dieulafoy ont ?lev? ? ce grand m?decin un monument comm?moratif qui est ? la fois un hommage d'admiration ? son caract?re, ? sa haute valeur professionnelle et un tribut de gratitude pour tous les services qu'il a rendus, au cours de sa belle et calme carri?re, ? la science et ? l'humanit?.
Ce monument, inaugur? dimanche dernier ? l'H?tel-Dieu, est d? ? la collaboration de deux ma?tres ?minents, M. Charles Girault qui en composa l'architecture, et le m?dailleur Vernon qui a model? une tr?s frappante effigie du regrett? praticien. Il a ces qualit?s de convenance, de sobri?t?, de discr?tion que nous louions r?cemment dans le buste d?di? ? Lamartine, ? Bergues, dans le Nord. Tr?s simple, compos? de motifs de d?coration d'un pur classicisme, il consiste en une st?le d'harmonieuses proportions sur laquelle s'enl?ve le m?daillon de M. Vernon, et qu'on a scell?e contre le mur de la galerie qui, au premier ?tage de l'immense maison hospitali?re, conduit ? l'amphith??tre Trousseau, ? cette salle o?, pendant tant d'ann?es, d'une parole ?l?gante et persuasive, le professeur Dieulafoy dispensa une science tr?s s?re et les fruits d'une consciencieuse exp?rience.
L'inauguration eut lieu en pr?sence d'une assistance choisie o? l'on remarquait, autour de M. Liard, vice-recteur de l'Universit? de Paris, de M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique, de M. Bayet, directeur de l'enseignement sup?rieur, et de M. le s?nateur Strauss, toutes les sommit?s de l'art m?dical. Mme Georges Dieulafoy, veuve de l'?minent professeur, assistait ?galement, avec les membres de sa famille, ? cette c?r?monie.
Successivement, M. le professeur Widal, pr?sident du comit? de souscription, qui, au nom des ?l?ves du ma?tre, fit remise du monument ? la clinique m?dicale de l'H?tel-Dieu, puis M. le professeur Landouzy, doyen de la Facult? de m?decine, firent, de leurs diff?rents points de vue, l'?loge de Georges Dieulafoy. M. Mesureur, enfin, tra?a de ce collaborateur ?minent de l'Assistance publique un portrait fid?le et d?licat. Et, aux apologies qu'avaient prononc?es les deux pr?c?dents orateurs de <
LE FUTUR PRINCE D'ALBANIE
Notre confr?re danois M. F. de Jessen--dont on n'a pas oubli? l'int?ressante collaboration ? ce journal, nagu?re--est, ? l'heure actuelle, l'un des journalistes qui connaissent le mieux la question albanaise. Dans une r?cente correspondance qu'il nous adressait, il rapportait que comme, en mai dernier, il se pr?parait ? s'aller renseigner sur place et ? explorer l'Albanie enti?re, il avait rencontr?, ? Vienne, une d?l?gation qui justement se pr?occupait de l'organisation du futur ?tat, de son gouvernement, et surtout du choix de son souverain. Et Soureya bey Vlora, ancien d?put? de B?rat au Parlement ottoman, qui la conduisait de chancellerie en chancellerie, lui exposait alors les voeux du gouvernement dans les termes suivants, qui rev?tent presque l'allure d'une annonce:
<
Le prince Guillaume de Wied, qui ne peut ignorer ce programme de concours impos? aux candidats au tr?ne d'Albanie, croit ?tre l'homme r?v?. Il a fait agr?er <
La photographie reproduite ici, qui fut prise ? une r?union sportive, ? Bucarest pr?cis?ment, montre le pr?tendant favori sous l'aspect d'un gentleman de belle mine. Quant ? la simplicit? et ? la bonne gr?ce que r?clamait le gouvernement de Valona, on n'en saurait juger sur image. Par ailleurs, le futur prince--voire roi d'Albanie--s'il est d?ment pr?venu qu'il ne saurait escompter une tr?s forte liste civile, doit encore avoir ?t? avis? qu'il ne saurait ?tre bien exigeant non plus sur la question du logement. Il appara?t qu'il trouvera difficilement un palais digne de son antique noblesse, dans ce pays o? les paysans habitent des chaumi?res mis?rables, et o? les grands eux-m?mes n'ont pour asile qu'une maison bien simplette, et peu d?corative. Mais il est d'?ge ? b?tir,--puisque aussi bien les jouvenceaux de la fable en reconnaissaient le droit m?me ? l'octog?naire.
L'ESCADRE FRAN?AISE DANS LE LEVANT
La croisi?re de la premi?re escadre dans la M?diterran?e se poursuit dans les meilleures conditions, et nos marins voient se renouveler, dans chacun des ports qu'ils touchent, les manifestations de sympathie que nous enregistrions la semaine derni?re, en rendant compte de leur escale ? Alexandrie d'?gypte.
Le 5 novembre, apr?s avoir salu? au passage Aboukir et les souvenirs qu'il ?voque, puis Chypre, d'assez loin, l'amiral de Lapeyr?re arrivait ? Mersina.
Mersina, en soi, n'offre pas un grand int?r?t. Mais c'est le port d'Adana, dont le nom se voile encore du tragique souvenir des massacres d'Arm?niens.
L'amiral Bou? de Lapeyr?re chargea son chef d'?tat-major, l'amiral Nicol, d'aller jusqu'? cette ville, chef-lieu de vilayet. Aussit?t apr?s les visites officielles, l'amiral, qu'accompagnaient M. Lorgeou, consul de France, et Mme Lorgeou, se rendait aux ?tablissements scolaires fran?ais, qui sont toujours dans tout l'Orient les meilleurs auxiliaires de notre influence.
Puis l'amiral Nicol, toujours accompagn? du consul de France, et guid? par le E. P. Chanteur, rendit tour ? tour visite au pensionnat des religieuses de Saint-Joseph de Lyon et ? l'h?pital fran?ais dirig? par des soeurs du m?me ordre. Les repr?sentants de la France retrouv?rent, ici et l?, la m?me r?ception chaleureuse.
Dans la soir?e, l'amiral et les officiers qui l'accompagnaient s'embarquaient ? la gare pour rejoindre, par la nouvelle ligne Adana-Toprak-Kal?, la premi?re division de l'escadre, arriv?e ? Alexandrette.
Cependant, la deuxi?me division visitait tour ? tour Latakieh qui a donn? son nom au blond tabac parfum?, puis, longeant la c?te du Liban, Djounieh et sa baie magnifique.
La r?gion est peupl?e de catholiques maronites, nos loyaux amis depuis les Croisades. La journ?e pass?e dans cet aimable petit port est peut-?tre celle qui, de tout ce voyage, laissera dans la m?moire de ceux qui l'ont v?cue le plus durable souvenir, tant fut empress?e, affectueuse, d?bordante de cordialit?, et pittoresque aussi, l'hospitalit? qu'ils trouv?rent parmi cette population fid?le et plus particuli?rement aupr?s du patriarche.
Le pr?lat les re?ut solennellement, entour? de ses ?v?ques; puis il fit servir, en l'honneur des officiers fran?ais, un d?jeuner magnifique, arros? des g?n?reux <
L'empressement de leurs h?tes ne laissa pas ? nos marins un moment de r?pit. Apr?s une int?ressante station aux archives du patriarcat, o? sont conserv?s des autographes de vingt rois de France, ce fut la tourn?e ? travers des ?coles, des coll?ges, des asiles. <
LE CHEMIN DE FER DE BAGDAD
Les n?gociations depuis quelque temps engag?es entre la France et la Turquie d'abord, puis entre l'Allemagne et la Turquie et ? propos desquelles Djavid bey, ministre des Finances du cabinet Sa?d-Halim, s?journe ? Berlin, en attendant de venir ? Paris, ont appel? ? nouveau l'attention g?n?rale sur la grosse question des concessions de chemins de fer en Asie Mineure, et en particulier sur la plus importante d'entre elles: le <
De Ha?dar-Pacha, sur la rive asiatique du Bosphore, en face de Constantinople, le <
C'est ? Konia que commence le Bagdad proprement dit, ou, pour l'appeler de son nom officiel: la <
Le Taurus n'est, en effet, du c?t? du nord, que le prolongement presque insensible des hauts plateaux de Lycaonie, situ?s ? plus de 1.000 m?tres d'altitude . Jusqu'au point culminant de 1.467 m?tres en de?? de la station d'Oulou Kichla, on ne rencontre presque aucun ouvrage d'art: vers le sud, au contraire, la cha?ne s'abaisse rapidement vers la mer et pr?sente, quand on la regarde de la plaine d'Adana, l'aspect d'un formidable rempart.
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