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Read Ebook: Libro intitulado El cortesano. Libro de motes de damas y caballeros by Mil N Luis Fuensanta Del Valle Feliciano Ram Rez De Arellano Marqu S De La Editor Sancho Ray N Jos Le N Editor

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Ebook has 147 lines and 13399 words, and 3 pages

Un pauvre petit enfant ?tranger, accus? d'avoir mendi?, qui s'avoue coupable et qui promet de ne plus recommencer si on l'acquitte;

Des enfants vagabonds que leurs parents ne viennent pas r?clamer parce qu'ils sont trop pauvres pour pouvoir les nourrir, ou parce qu'ils ont vainement essay? de vaincre leurs mauvais penchants;

Un ouvrier dont l'ivresse a fait presque un meurtrier;

Une femme adult?re et son complice.

Toujours le vice ou la mis?re! toujours des malheureux qui n'ont pas de moyens d'existence ou qui ne vivent que du produit de leurs vols! Qu'on cesse donc de regarder la police correctionnelle comme, l'un des th??tres les plus curieux et les plus agr?ables de Paris; ce ne sont pas des distractions qu'il faut y venir chercher, ce sont des le?ons. Toutes les classes de la soci?t? y en trouveront: des ouvriers verront avec un effroi salutaire les terribles cons?quences qu'entra?nent d'ordinaire apr?s elles la paresse, l'impr?voyance et la d?bauche; une partie de la bourgeoisie y rougira peut-?tre de son ?go?sme, elle comprendra qu'elle a de grands sacrifices ? faire; qu'au lien d'essuyer en passant quelques larmes, elle doit s'efforcer d'en tarir la source; que ce n'est pas seulement le mal pr?sent, mais plus encore le mal futur qu'il importe de gu?rir.--Si cet infortun? qui vient s'asseoir sur ce banc de honte pour s'entendre condamner ? cinq ann?es d'emprisonnement ?tait n? dans la m?me position sociale que ses juges ou que son d?fenseur, s'il avait re?u une meilleure ?ducation, il serait peut-?tre rest? toute sa vie un honn?te homme. Mais ? peine sa m?re l'eut-elle mis au jour, elle l'abandonna; personne ne lui a donn? un sage conseil; il n'a jamais en sous les yeux que de mauvais exemples; il voudrait travailler, mais on ne lui a pas appris un ?tat; tous les ateliers sont ferm?s pour lui. Le besoin le d?termine ? commettre un premier vol; malheureusement on le surprend en flagrant d?lit, on l'arr?te, on le juge, on le condamne, on l'enferme avec d'autres malfaiteurs. Si courte que soit sa peine, quand il l'aura subie, il sera perdu sans ressource.

C'est donc parfois un devoir pour la presse de raconter, mais sans y rien ajouter, sans en rien retrancher, quelques-uns des petits drames qui se jouent journellement aux audiences de la police correctionnelle. Outre l'int?r?t bien naturel qu'ils inspirent, ces r?cits renferment d'utiles enseignements que l'?crivain doit s'attacher ? signaler ? l'attention publique. Il y a certaines gens, assez honn?tes d'ailleurs, que le mot seul de morale fait bailler d'ennui; ils ont le vice en horreur dans leur vie priv?e, mais ils le trouvent amusant dans les journaux. Suivant eux, la litt?rature et les beaux-arts ne doivent se proposer qu'un but, celui de plaire, comme si l'humanit? avait ?t? cr??e uniquement pour se divertir. Il y aurait du courage ? r?sister ? ces erreurs du go?t public, ? r?agir, ? ne pas mentir pour plaire, ? ne pas exciter le rire avec le r?cit de faits qui ne doivent jamais exciter que l'indignation ou la piti?. La presse a une mission plus noble ? remplir: instruire et moraliser, telle est sa devise; qu'elle y reste toujours fid?le d?sormais, elle ne tardera pas ? reconqu?rir l'influence qu'elle a perdue.

DES CIRCONSTANCES ATT?NUANTES.

Le syst?me des circonstances att?nuantes a ?t? adopt? par la loi du 28 avril 1832. Les jur?s, en mati?re criminelle, et les juges, en mati?re correctionnelle, ont ?t? investis de la facult? de d?clarer qu'il existe en faveur du pr?venu des circonstances att?nuantes; cette d?claration a pour effet de faire diminuer la peine port?e par la loi; cette peine peut alors descendre, en mati?re correctionnelle, jusqu'au taux des peines de simple police, et en mati?re criminelle, d'un ou de deux degr?s, suivant l'application des juges de la Cour d'assises. Or, ce que nous voulons examiner, c'est l'effet de ce droit d'att?nuation sur la marche g?n?rale de la r?pression.

Un premier fait est incontestable: c'est la diminution du nombre des acquittements. Les acquittements n'avaient cess? de s'accro?tre jusqu'? la promulgation de la loi du 28 avril 1832; en 1826, sur cent accus?s, on comptait trente-huit acquitt?s; en 1831, on en comptait quarante-six. La facult? de d?clarer des circonstances att?nuantes a subitement arr?t? cette progression, qui mena?ait de d?truire toute r?pression. En 1833, sur cent accus?s, il n'y eut plus que quarante-un acquittements; ce nombre s'abaissa successivement, en 1834, ? quarante; en 1835, ? trente-neuf; en 1836, ? trente-six; en 1839, ? trente-cinq; enfin, en 1840, ? trente-trois. Ce premier r?sultat est donc bien constat?.

Les acquittements nombreux attestent ou une mauvaise l?gislation ou une mauvaise justice. Les jur?s rejettent les accusations, soit parce que les lois p?nales leur semblent trop rigoureuses, soit parce que des proc?dures mal instruites am?nent devant eux des accus?s sur lesquels p?sent des charges insuffisantes. Avant la r?forme de 1832, le nombre extraordinaire des acquittements, ? peu pr?s la moiti? des accus?s, ?tait d? principalement ? l'excessive s?v?rit? du Code P?nal; les jur?s h?sitaient ? condamner, quand les peines ?taient hors de proportion avec les d?lits: ils acquittaient en haine de la loi. Il fallait un terme ? un tel d?sordre; l'admission des circonstances att?nuantes a eu pour but de le faire cesser. Le l?gislateur pensa que les jur?s pouvant att?nuer les peines, ne prononceraient plus autant d'acquittements. Cette pr?vision s'est rapidement r?alis?e. C'est l?, il faut le dire, le progr?s le plus s?r qu'ait pu faire la justice. Avant tout, il faut atteindre et punir les coupables; le degr? de la punition n'a, ainsi que nous le dirons plus loin, qu'un int?r?t secondaire.

Un deuxi?me r?sultat est ?galement constat?. Avant la loi modificative du Code, les d?clarations du jury, lors m?me qu'elles d?claraient l'accus? coupable, n'?taient pas sinc?res: il mutilait les accusations, ?cartait les circonstances aggravantes et bouleversait la qualification des faits incrimin?s. En 1826, sur cent accusations admises par le jury, soixante ?taient modifi?es par le rejet des circonstances aggravantes; ce nombre s'?tait, successivement ?lev? jusqu'? soixante-neuf sur cent en 1832. A partir de cette ?poque, les accusations admises sans changement dans la qualification des faits se sont ?lev?es chaque ann?e: aujourd'hui, cinquante sur cent seulement sont modifi?es. D'o? nait cette diff?rence? C'est que les jur?s n'ont plus en besoin de faire des d?clarations mensong?res pour mettre la peine en rapport avec le d?lit; l'att?nuation dont la loi les a investis leur a suffi; leurs verdicts sont devenus sinc?res; ils ont affirm? tous les faits que l'accusation prouvait. Cette deuxi?me am?lioration est ?vidente; elle d?montre que la justice est rentr?e dans la voie de la v?rit?; elle d?montre aussi que la l?gislation a cess? d'?tre en opposition avec les moeurs publiques, et que ses dispositions sont, en g?n?ral, accept?es.

Maintenant il est tr?s-vrai que le b?n?fice des circonstances att?nuantes a ?t? ?tendu ? un tr?s-grand nombre de condamn?s. Nous verrons tout ? l'heure ce chiffre, qui est assur?ment fort ?lev?; mais plusieurs consid?rations tr?s-graves l'expliquent facilement.

D'abord, on vient de voir que si, d'un c?t?, le nombre des att?nuations de peines s'accroit, d'un autre c?t?, et par une sorti; d'?quation math?matique, le nombre des acquittements diminue, et les d?clarations du jury deviennent plus fermes et plus sinc?res. Or, ne doit-on pas pr?f?rer, dans l'int?r?t de la r?pression, des peines att?nu?es ? des acquittements complets? La justice n'est-elle pas plus satisfaite par la d?claration consciencieuse de tous les faits de l'accusation que par la d?n?gation mensong?re d'une partie de ces faits pour arriver, par un d?tour frauduleux, ? une diminution de peine que la d?claration de circonstances an?miantes r?gularise? Avant la loi de 1832, l'exp?rience des ann?es ant?rieures nous l'apprend, le jury aurait acquitt? le tiers de ces condamn?s, et il aurait, ? l'?gard des autres, d?ni? les circonstances aggravantes. Ces d?clarations, d?savou?es par la conscience, auraient-elles donc produit une r?pression meilleure? Un ch?timent, quel qu'il soit, quand il frappe un coupable, n'est-il pas pr?f?rable ? une compl?te impunit??

Sans doute les peines ont diminu? dans leur gravit? ou dans leur dur?e. Mais suit-il donc de l? que la mesure de la r?pression se soit affaiblie? Constatons d'abord dans quelles limites cette att?nuation s'est op?r?e. Avant la loi de 1832, le nombre des condamnations ? des peines afflictives ou infamantes s'abaissait chaque ann?e: ce chiffre, qui ?tait de quarante sur cent accus?s en 1826, n'?tait plus que de vingt-sept sur cent en 1832. Et remarquez que le syst?me des circonstances att?nuantes n'existait point ? cette ?poque. Les peines afflictives ne se transformaient que fort rarement en peines correctionnelles; elles n'?taient remplac?es que par les acquittements, dont le chiffre s'?levait incessamment. Depuis 1832, ces peines n'ont pas ?t? appliqu?es plus fr?quemment; mais les condamnations correctionnelles ont graduellement augment?. En 1840, sur cent accus?s, vingt-huit ont ?t? condamn?s ? des peines afflictives et infamantes, et trente-neuf ? des peines correctionnelles. Ainsi, le chiffre g?n?ral des condamnations a tendu sans cesse ? se relever depuis l'adoption des circonstances att?nuantes. Ce chiffre, qui ?tait de soixante-deux sur cent accus?s en 1826, et m?me de cinquante-quatre sur cent en 1831, est remont? par degr?s ? soixante-sept sur cent en 1840. Une esp?ce de r?action s'est m?me manifest?e dans la distribution des peines pendant ces derni?res ann?es. Les condamnations ont ?t? plus fermes et plus nombreuses; les peines se sont ?lev?es, soit par leur intensit?, soit par leur dur?e.

Faut-il attribuer cette r?action morale, cette fermet? plus grande, aux lumi?res que les jur?s acqui?rent ? mesure qu'ils exercent leurs fonctions, aux temps plus calmes qui ont succ?d? ? des temps de troubles politiques, ? l'inqui?tude caus?e par quelques verdicts empreints d'une indulgence excessive, enfin, ? l'instinct de conservation qu'?prouvent les citoyens ? la vue des crimes qui semblent s'accro?tre? Il faut l'attribuer sans doute ? toutes ces causes; mais son v?ritable, son principal motif est dans la facult? attribu?e au jury, par la d?claration des circonstances att?nuantes, de faire bonne justice, justice suivant sa conscience, c'est-?-dire de proportionner la peine avec le d?lit. Le jury exprime de la mani?re la plus na?ve et la plus sinc?re les mouvements de la conscience individuelle, bien plus que de la conscience sociale; il est plus pr?occup? de la justice intrins?que d'une peine que des motifs d'utilit? g?n?rale qui s'attachent ? son application; son point de vue se borne g?n?ralement ? la cause qu'il juge; il s'?tend rarement aux causes de la m?me nature dont le nombre et la r?p?tition exigent une r?pression plus ou moins s?v?re. Il d?clarera la culpabilit? qui lui est d?montr?e, mais ? condition que les effets de cette d?claration lui para?tront ?quitables. Vainement vous voudriez couvrir la loi p?nale d'un voile ? ses yeux; ce voile, vaine fiction du l?gislateur, il le d?chire tous les jours. Il p?se la peine en pesant les termes de sa d?claration; il rejettera, comme il l'a fait tant de fois, la condamnation la plus juste, si le ch?timent lui para?t hors de proportion avec le crime.

Les faits sont donc incontestables: le syst?me des circonstances att?nuantes a produit des condamnations plus nombreuses, une distribution plus ferme des peines, une appr?ciation plus consciencieuse et plus exacte des faits incrimin?s. Une seule objection peut ?tre oppos?e ? ces bienfaits. Les peines appliqu?es sont plus nombreuses, mais elles sont moins fortes; elles perdent en intensit? ce qu'elles gagnent en nombre; les peines afflictives et infamantes semblent tendre ? se transformer en peines correctionnelles; elles se d?pouillent de leur appareil afflictif et de leur intimidation.

Cette objection, vue de pr?s, dispara?t promptement. Il n'est pas vrai, d'abord, que les peines afflictives tendent ? se correctionnaliser, et cela par une raison tr?s-simple, c'est que la loi a pos? des limites que cette tendance ne pourrait franchir. Mais prenons successivement les diff?rentes peines afflictives, et nous verrons que leur marche est plut?t ascendante que d?croissante. Ainsi, la peine qui semblait devoir exciter la r?pugnance la plus grande de la part des jur?s, parce qu'elle fait peser sur eux une responsabilit? plus grande, la peine de mort, n'a pas cess? d'?tre appliqu?e; en 1840, cinquante-un accus?s ont ?t? condamn?s ? cette peine, et ce chiffre, qui avait vari? dans les ann?es pr?c?dentes, para?t dispos? ? s'?lever. Les condamn?s aux travaux forc?s ? perp?tuit? qui, en 1835, ?taient au nombre de cent quarante-un, sont mont?s successivement ? cent soixante-dix-sept, cent quatre-vingt-dix-sept, cent quatre-vingt-dix-huit; en 1841, ils ont ?t? de cent quatre-vingt-cinq. Les condamn?s aux travaux forc?s ? temps se sont g?n?ralement maintenus au chiffre de huit cents chaque ann?e; les derni?res ann?es ont pr?sent? les chiffres de huit cent cinquante-deux, huit cent quatre-vingt-trois et mille cinquante-six. Enfin, les condamn?s ? la r?clusion, qui n'?taient qu'au nombre de six cent quatre-vingt-quatorze en 1833, ont atteint les chiffres de neuf cent vingt-trois et mille trente-deux en 1839 et 1840. Sans doute, il faut tenir compte de l'augmentation g?n?rale des accusations et des condamnations, mais il ne r?sulte pas moins de ces chiffres que la r?pression ne s'affaiblit pas, et que les peines afflictives re?oivent une application journali?re et continuelle.

Maintenant, nous ne pr?tendons nullement m?conna?tre qu'un certain nombre de peines afflictives se soient transform?es en peines correctionnelles. Est-ce v?ritablement un mal? La soci?t? a-t-elle un int?r?t r?el ? ce qu'une peine afflictive soit appliqu?e ? certains faits plut?t qu'une peine correctionnelle? Son principal int?r?t n'est-il pas que les coupables soient punis? Il est, d'ailleurs, reconnu maintenant que le r?gime des maisons centrales est plus rigoureux et plus r?pressif que celui des bagnes; et, dans les maisons centrales, les condamn?s ? la r?clusion et ? l'emprisonnement de plus d'un an sont soumis au m?me r?gime et subissent la m?me peine. Il n'y aurait donc que la dur?e plus br?ve de la peine qui pourrait lui enlever une partie de son effet d'intimidation; mais l'efficacit? d'une peine est dans la certitude de son application bien plus que dans sa dur?e; elle est surtout dans le mode de son ex?cution. Sans doute la prolongation de cette ex?cution ajoute ? la rigueur de la punition, mais elle n'est qu'une cause secondaire d'intimidation. Le syst?me p?nitentiaire peut la d?sirer, parce qu'elle augmente son action sur le condamn?, mais la r?pression est moins int?ress?e ? cette prolongation au del? de certaines limites. Il suffit que la peine soit assez longue, pour peser sur la vie du coupable, mais elle ne doit pas puiser toute sa gravit? dans sa dur?e.

La justice n'a donc pas fl?chi: le syst?me des circonstances att?nuantes ne l'a donc pas d?sarm?e; elle a m?me puis? dans son application une puissance nouvelle: sa marche a ?t? plus s?re, plus ferme, plus certaine. La r?pression a ?t? plus compl?te, car elle a atteint un plus grand nombre de coupables; elle a ?t? plus juste, car le rapport entre le d?lit et la peine a ?t? ?tabli avec plus de soin; elle a ?t? mieux r?gl?e, car la conscience, qui se d?battait nagu?re contre l'exag?ration des ch?timents, applaudit ? ses jugements depuis qu'il est permis de concilier la peine avec la gravit? du fait.

Voil? les r?sultats qu'a produits le syst?me des circonstances att?nuantes, r?sultats constat?s par la statistique, et qu'il est impossible de d?nier. La justice et la morale elles-m?mes doivent donc applaudir ? une innovation qui a assur? une r?pression plus ?tendue, bien que mod?r?e, des actions criminelles.

Po?tes italiens contemporains.

LOUIS CARRER.

Parmi les po?tes italiens contemporains, l'un des plus aimables, l'un des plus gracieux et des plus nationaux, c'est sans doute le V?nitien Carrer, dont le nom est ? peine connu en France.

La vocation de ce po?te se d?clara un jour que, presque enfant, il entendit le c?l?bre improvisateur Sgricci. Le feu divin s'alluma dans l'?me du jeune Louis, et l'adolescent, dans lequel rien jusque-l? n'avait r?v?l? le po?te, eut l'audace de parler ? son tour aux V?nitiens, encore fr?missants des applaudissements prodigu?s au Sgricci, cette langue des vers, toujours si douce ? leur oreille. Le succ?s fut complet, et, pour que rien n'y manquai, pour que le talent f?t en quelque sorte sacr? par le g?nie, Byron, alors ? Venise, pr?dit que cet enfant ferait un jour la gloire du pays o? il ?tait n?. Toutefois Carrer, loin de se laisser ?tourdir par de si nombreux applaudissements et par un tel suffrage, eut vite compris qu'ils ne devaient ?tre pour lui qu'un encouragent; qu'il pouvait devenir un po?te, mais qu'il ne l'?tait pas encore. L'art de l'improvisation ne fut ? ses yeux qu'un des degr?s les plus infimes de la po?sie, et il se mit ? travailler assid?ment, convaincu que les oeuvres faites lentement, difficilement m?me, sont les seules durables. Naturellement dou? d'une riche imagination, il ?tudia avec patience la forme, cette partie de l'art si difficile, et sans laquelle pourtant il n'est point d'art v?ritable.

Les sonnets, ?crits dans la langue italienne, vraie langue du sonnet, ont cette perfection de forme sans laquelle ce genre n'existe pas; mais ils nous semblent, de m?me que les odes, trop souvent d?nu?s d'une pens?e forte ou originale. En somme, ce que nous aimons le mieux, ce qui nous para?t le v?ritable titre de gloire du po?te, ce sont les ballades, dont nous donnerons de pr?f?rence quelques-unes ? nos lecteurs.

L'?POUSE DE L'ADRIATIQUE.

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LE CHEVAL D'ESTRAMADURE.

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<<--Qui lui mettra le frein et la selle, je le jure, pour peu qu'il soit chr?tien, celui-l? sera l'?poux d'Isabelle, il deviendra gendre du roi.--

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<<--Oui, dit le roi, tel est mon ban, et, je le jure, telle sera la r?compense du vainqueur, pourvu qu'il adore notre Dieu.--

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