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Read Ebook: Ein Volk in Waffen by Hedin Sven Anders

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Ebook has 132 lines and 11298 words, and 3 pages

--O? il plaira ? Dieu. Car je ne suis s?re ni du temps ni du lieu, et je n'en sais pas plus que vous.

On ne pouvait r?pondre plus d?votement. Monseigneur le B?tard, pr?sent ? l'entretien, crut se rappeler, bien des ann?es plus tard, que Jeanne avait aussit?t ajout?:

--Mais je voudrais bien qu'il pl?t ? Dieu que maintenant je me retirasse, laissant l? les armes, et que j'allasse servir mon p?re et ma m?re, en gardant les brebis avec mes fr?res et ma soeur.

Si vraiment elle parla de la sorte, ce fut sans doute parce qu'elle avait de sombres pressentiments. Depuis quelque temps, elle se croyait trahie. Peut-?tre soup?onnait-elle le seigneur archev?que de Reims de mauvais vouloir ? son ?gard. Qu'il pens?t d?s lors ? la rejeter, apr?s l'avoir utilement employ?e, ce n'est pas croyable. Il avait dessein, au contraire, de se servir encore d'elle, mais il ne l'aimait pas, et elle le sentait. Il ne la consultait pas, ne l'informait jamais de ce qui avait ?t? d?cid? en conseil. Et elle souffrait cruellement du peu de cas qu'il faisait des r?v?lations dont elle abondait. Ce souhait, ce soupir, qu'elle fit entendre devant lui, n'?tait-ce pas un reproche d?licat et voil?? Sans doute, elle avait le regret de sa m?re absente. Toutefois, elle s'abusait ?trangement elle-m?me en croyant qu'elle pourrait d?sormais supporter la vie tranquille d'une fille au village. ? Domremy, dans son enfance, elle n'allait gu?re aux champs avec les moutons; elle s'occupait plus volontiers du m?nage; mais si, apr?s avoir chevauch? avec le roi et les seigneurs, il lui avait fallu retourner au pays et garder les troupeaux, elle n'y serait pas rest?e six mois. D?sormais il lui aurait ?t? bien impossible de vivre autrement qu'en cette chevalerie o? elle croyait que Dieu l'avait appel?e. Tout son coeur s'y ?tait pris et elle en avait bien fini avec ses fuseaux.

Pendant cette marche sur La Fert? et sur Cr?py, le roi Charles re?ut du R?gent, alors ? Montereau avec sa noblesse, un cartel l'assignant ? tel endroit qu'il d?signerait.

<>

Cette lettre injurieuse et pleine d'arrogance, le R?gent ne l'avait pas ?crite dans le d?sir et l'espoir de la paix, mais pour rendre, contre toute raison, le roi Charles seul responsable des mis?res et des souffrances que la guerre causait au pauvre peuple.

D?s le d?but, s'adressant au roi sacr? dans la cath?drale de Reims, il l'interpelle de cette d?daigneuse sorte: <> Il d?clare qu'il veut la paix, et il ajoute aussit?t: <>

Monseigneur de Bedford avait ?pous? une des filles du duc Jean, tra?treusement assassin? en paiement de la mort du duc d'Orl?ans. Mais, en v?rit?, c'?tait mal pr?parer la paix que de reprocher si impitoyablement la journ?e de Montereau ? Charles de Valois qui y avait ?t? tra?n? enfant, en avait gard? un trouble de tout son corps et l'?pouvante de passer sur un pont.

Pour le pr?sent, le plus lourd grief que le duc de Bedford fasse peser sur le roi Charles, c'est d'?tre accompagn? de la Pucelle et du fr?re Richard. <>

Pour mieux faire honte au parti ennemi de cette fille et de ce religieux, le duc de Bedford s'y prend ? deux fois. Et au plus bel endroit de sa lettre, quand il cite Charles de Valois ? comparoir devant lui, il s'attend ironiquement ? le voir venir sous la conduite de la femme diffam?e et du moine apostat.

Voil? comment ?crivait le r?gent d'Angleterre, qui pourtant ?tait un esprit fin, mesur?, gracieux, bon catholique au reste et croyant ? toutes les diableries et ? toutes les sorcelleries.

Quand il se montrait scandalis? que l'arm?e de Charles de Valois march?t command?e par un moine h?r?tique et par une sorci?re, il ?tait sinc?re assur?ment, et il pensait habile de publier cette honte. Sans doute il n'y avait que trop de gens dispos?s ? croire, comme il le croyait lui-m?me, que la Pucelle des Armagnacs ?tait idol?tre, h?r?tique et adonn?e aux arts magiques. Pour beaucoup de prudes et sages hommes bourguignons, un prince perdait l'honneur ? se mettre en pareille compagnie. Et si vraiment Jeanne ?tait sorci?re, quel scandale! Quelle abomination! Les fleurs de Lis restaur?es par le diable! Tout le camp du dauphin en sentait le roussi. Cependant monseigneur de Bedfort, en r?pandant ces id?es, n'?tait pas aussi adroit qu'il s'imaginait.

Jeanne, nous le savons de reste, avait bon coeur et ne m?nageait pas sa peine: en donnant l'id?e aux hommes de son parti qu'elle portait chance elle affermissait beaucoup leur courage; toutefois les conseillers du roi Charles savaient ? quoi s'en tenir sur elle et ne la consultaient point; elle-m?me sentait qu'elle ne durerait pas. Qui donc en faisait un grand chef de guerre, une puissance surnaturelle? Son ennemi.

On voit par cette lettre comment les Anglais avaient transform? une enfant innocente en une cr?ature surhumaine, terrible, ?pouvantable, en une larve sortie de l'enfer et devant qui les plus braves p?lissaient. Le R?gent crie lamentablement: au diable! ? la sorci?re! Et il s'?tonne apr?s cela si ses gens d'armes tremblent devant la Pucelle, d?sertent de peur de la rencontrer!

De Montereau, l'arm?e anglaise s'?tait repli?e sur Paris. Maintenant, elle allait de nouveau ? la rencontre des Fran?ais. Le samedi 13 ao?t, le roi Charles tenait les champs entre Cr?py et Paris et la Pucelle put voir, des hauteurs de Dammartin, la butte Montmartre avec ses moulins ? vent et les brumes l?g?res de la Seine sur cette grande cit? de Paris, que ses Voix, trop ?cout?es, lui avaient promise. Le lendemain dimanche, le roi et son arm?e vinrent loger en un village nomm? Barron, sur la rivi?re de la Nonnette qui, ? deux lieues en aval, baigne Senlis.

Senlis ?tait en l'ob?issance des Anglais. On apprit que le R?gent s'en approchait en grande compagnie de gens d'armes, command?s par le comte de Suffolk, le sire de Talbot, le b?tard de Saint-Pol. Il menait avec lui les crois?s du cardinal de Winchester oncle du feu roi, de trois mille cinq cents ? quatre mille hommes pay?s par l'argent du pape pour aller combattre les hussites de Boh?me et que le cardinal jugeait bon d'employer contre le roi de France, tr?s chr?tien ? la v?rit?, mais dont les arm?es ?taient command?es par un apostat et par une sorci?re. Il se trouvait dans le camp des Anglais, ? ce que l'on rapporte, un capitaine avec quinze cents hommes d'armes v?tus de blanc, qui arboraient un ?tendard blanc, sur lequel ?tait brod?e une quenouille d'o? pendait un fuseau; et dans le champ de l'?tendard, cette l?gende ?tait brod?e en fines lettres d'or: <> Par l?, ces hommes d'armes voulaient faire entendre que, s'ils rencontraient la Pucelle des Armagnacs, ils lui donneraient du fil ? retordre.

Le capitaine Jean de Saintrailles, fr?re de Poton, observa les Anglais au moment o?, tirant sur Senlis, ils passaient un gu? de la Nonnette, si ?troit qu'on y pouvait mettre ? peine deux chevaux de front. Mais l'arm?e du roi Charles qui descendait la Nonnette n'arriva pas ? temps pour les surprendre; elle passa la nuit en face d'eux, pr?s de Montepilloy.

L'arm?e, selon les r?gles ?tablies, ?tait divis?e en plusieurs corps: avant-garde, archers, corps de bataille, arri?re-garde et trois ailes. De plus, on avait form?, en application des m?mes r?gles, une compagnie destin?e ? faire des escarmouches, ? secourir et ? renforcer au besoin les autres corps; elle ?tait command?e par le capitaine La Hire, monseigneur le B?tard et le sire d'Albret, demi-fr?re du sire de La Tr?mouille. La Pucelle prit place dans cette compagnie. Le jour de Patay, malgr? ses pri?res, il lui avait fallu se tenir ? l'arri?re-garde; cette fois, elle chevauchait avec les plus hardis et les plus habiles, parmi ces escarmoucheurs ou coureurs qui avaient charge, dit Jean de Bueil, de repousser les coureurs adverses et d'observer le nombre et l'ordonnance des ennemis. On lui rendait justice; on lui donnait la place qu'elle m?ritait par son adresse ? monter ? cheval et son courage ? combattre; pourtant elle h?sitait ? suivre ses compagnons. Elle ?tait l?, au rapport d'un chevalier chroniqueur du parti de Bourgogne, <>.

Son trouble nous est bien concevable. La petite sainte ne pouvait se r?soudre ni ? chevaucher le jour d'une f?te de Notre-Dame ni ? se croiser les bras ? l'heure de guerroyer. Ses Voix entretenaient son incertitude. Elles ne lui enseignaient ce qu'elle devait faire que lorsqu'elle le savait elle-m?me. Enfin, elle accompagna les gens d'armes, dont aucun, ce semble, ne partageait ses scrupules. Les deux partis ?taient ? un jet de couleuvrine l'un de l'autre. Elle s'avan?a avec quelques-uns des siens jusqu'aux foss?s et aux charrois derri?re lesquels les Anglais ?taient retranch?s. Plusieurs Godons et Picards sortirent de leur camp et combattirent, les uns ? pied, les autres ? cheval, contre un nombre ?gal de Fran?ais. Il y eut de part et d'autre morts, bless?s et prisonniers. Les corps ? corps dur?rent toute la journ?e; au coucher du soleil eut lieu la plus grosse escarmouche, autour de laquelle la poussi?re ?tait si ?paisse, qu'on ne voyait plus rien. Il en fut, ce jour-l?, comme il en avait ?t?, le 17 juin, entre Beaugency et Meung. Avec l'armement et les habitudes d'alors, il ?tait bien difficile de forcer ? sortir un ennemi retranch? dans son camp. Le plus souvent, pour engager la bataille, il fallait que les deux partis fussent d'accord, et que, apr?s avoir envoy? et accept? le gage du combat, ils eussent fait aplanir, chacun de moiti?, le terrain o? ils voulaient en venir aux mains.

? la nuit close les escarmouches cess?rent et les deux arm?es dormirent ? un trait d'arbal?te l'une de l'autre. Puis le roi Charles s'en fut ? Cr?py, laissant les Anglais libres d'aller secourir la ville d'?vreux, qui s'?tait rendue ? terme pour le 27 ao?t. Avec cette ville, le R?gent sauvait toute la Normandie.

Voil? ce que co?tait aux Fran?ais la procession royale du sacre, cette marche militaire, civile et religieuse de Reims. Si apr?s la victoire de Patay on avait couru tout de suite sur Rouen, la Normandie ?tait reconquise et les Anglais jet?s dans la mer; si de Patay on avait pouss? jusqu'? Paris, on y serait entr? sans r?sistance. Il ne faut pas se h?ter pourtant de condamner cette solennelle promenade des Lis en Champagne. Peut-?tre que le voyage de Reims assura au parti fran?ais, ? ces Armagnacs d?cri?s pour leurs cruaut?s et leurs f?lonies, au petit roi de Bourges compromis dans un guet-apens inf?me, des avantages plus grands, plus pr?cieux que la conqu?te du comt? du Maine et du duch? de Normandie, et que l'assaut donn? victorieusement ? la premi?re ville du royaume. En reprenant sans effusion de sang ses villes de Champagne et de France, le roi Charles se fit conna?tre ? son avantage, se montra bon et pacifique seigneur, prince sage et d?bonnaire, ami des bourgeois, vrai roi des villes. Et enfin, en terminant cette campagne de n?gociations honn?tes et heureuses par les c?r?monies augustes du sacre, il apparaissait tout ? coup l?gitime et tr?s saint roi de France.

Une dame illustre, issue de nobles bolonais et veuve d'un gentilhomme de Picardie, vers?e dans les arts lib?raux, qui avait compos? nombre de lais, de virelais et de ballades, qui ?crivait en prose et en vers d'une haute fa?on et pensait noblement; qui, amie de la France et champion de son sexe, n'avait rien plus ? coeur que de voir les Fran?ais prosp?res et les dames honor?es, Christine de Pisan, en son vieil ?ge, clo?tr?e dans l'abbaye de Poissy o? sa fille ?tait religieuse, acheva, le 31 juillet 1429, un po?me en soixante et un couplets, comprenant chacun huit vers de huit syllabes, ? la louange de la Pucelle et qui, dans une langue affect?e et dans un rythme dur, exprimait la pens?e des ?mes les plus religieuses, les plus doctes, les plus belles sur l'ange de guerre envoy? par le Seigneur au dauphin Charles.

Elle commence par dire, en cet ouvrage, qu'elle a pleur? onze ans dans un clo?tre. Et vraiment, cette dame de grand coeur pleurait les malheurs du royaume dans lequel elle ?tait venue enfant, o? elle avait grandi, o? les rois et les princes lui avaient fait accueil, les doctes et les po?tes l'avaient honor?e, et dont elle parlait pr?cieusement le langage. Apr?s onze ann?es de deuil, les victoires du dauphin furent sa premi?re joie.

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<

>>Et toi, Pucelle bien heureuse, tant honor?e de Dieu, tu as d?li? la corde qui enserrait la France. Te pourrait-on louer assez, toi qui ? cette terre humili?e par la guerre as donn? la paix.

>>Jeanne, n?e ? la bonne heure, b?ni soit ton cr?ateur! Pucelle envoy?e de Dieu, en qui le Saint-Esprit mit un rayon de sa gr?ce et qui de lui re?us et gardes abondance de dons: jamais il ne refusa ta requ?te. Qui t'aura jamais assez de reconnaissance?>>

La Pucelle, sauvant le royaume, madame Christine la compare ? Mo?se, qui tira Isra?l de la terre d'?gypte:

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>>Josu? fut grand conqu?rant. Quoi d'?trange ? cela, puisque c'?tait un homme fort? Or, voici qu'une femme, une berg?re montre plus de prud'homie qu'aucun homme. Mais tout est facile ? Dieu.

>>Par Esther, Judith et D?borah, pr?cieuses dames, il restaura son peuple opprim?. Et je sais qu'il fut des preuses. Mais Jeanne est la nonpareille. Dieu a, par elle, op?r? maints miracles.

>>Par miracle elle fut envoy?e; l'ange de Dieu la conduisit au roi.

>>Avant qu'on la voul?t croire, elle fut men?e devant des clercs et des savants et bien examin?e. Elle se disait venue de par Dieu et l'on trouva dans les histoires que c'?tait v?ritable, car Merlin, la Sibylle et B?de l'avaient vue en esprit. Ils la mirent dans leurs livres comme rem?de ? la France et l'annonc?rent dans leurs proph?ties, disant: <> Enfin ils disent de son fait toute la mani?re.>>

Que madame Christine conn?t les chants sibyllins, ce n'est pas pour nous surprendre, car on sait qu'elle ?tait vers?e dans les ?crits des anciens. Mais on voit que la proph?tie fra?chement tronqu?e de Merlin l'Enchanteur et le chronogramme apocryphe de B?de le V?n?rable lui ?taient parvenus. Les carmes et vaticinations des clercs armagnacs volaient partout avec une merveilleuse rapidit?.

Le sentiment de madame Christine sur la Pucelle s'accorde avec celui des docteurs du parti fran?ais et le po?me qu'elle composa dans son clo?tre ressemble, en beaucoup d'endroits, au trait? de l'archev?que d'Embrun.

Il y est dit:

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>>Il y a bien paru, quand le si?ge ?tait ? Orl?ans et que sa force s'y montra. Jamais miracle ne fut plus clair. Dieu aida tellement les siens, que les ennemis ne s'aid?rent pas plus que chiens morts. Ils furent pris ou tu?s.

>>Honneur du sexe f?minin, Dieu l'aime. Une fillette de seize ans ? qui les armes ne p?sent point, encore qu'elle soit nourrie ? la dure, n'est-ce pas chose qui passe la nature? Les ennemis devant elle fuient. Maints yeux le voient.

>>Elle va recouvrant ch?teaux et villes. Elle est premier capitaine de nos gens. Telle force n'eut Hector ni Achille. Mais tout est fait par Dieu qui la m?ne.

>>Et vous, gens d'armes qui souffrez dure peine et exposez votre vie pour le droit, soyez constants: vous aurez au ciel gloire et los, car qui combat pour droite cause gagne le Paradis.

>>Sachez que par elle les Anglais seront mis bas, car Dieu le veut, qui entend la voix des bons qu'ils ont voulu accabler. Le sang de ceux qu'ils ont occis crie contre eux.>>

Dans l'ombre de son clo?tre, madame Christine partage la commune esp?rance des belles ?mes; elle attend de la Pucelle l'accomplissement de tous les biens qu'elle souhaite. Elle croit que Jeanne fera rena?tre la concorde dans l'?glise chr?tienne, et, comme les esprits les plus doux r?vaient alors d'?tablir par le fer et le feu l'unit? d'ob?dience et que la charit? chr?tienne n'?tait pas la charit? du genre humain, la po?tesse s'attend, sur la foi des proph?ties, ? ce que la Pucelle d?truise les m?cr?ants et les h?r?tiques, c'est-?-dire les Turcs et les Hussites.

<>

Il appara?t que la bonne dame Christine avait termin? de la sorte son po?me, quand elle apprit le sacre du roi. Elle y ajouta alors treize strophes pour c?l?brer le myst?re de Reims et proph?tiser la prise de Paris.

Ainsi, dans l'ombre et le silence d'un de ces clo?tres o? p?n?traient adoucis les bruits du monde, cette vertueuse dame assemblait et exprimait en rimes tous les r?ves que faisaient sur une enfant le royaume et l'?glise.

Dans une ballade assez belle, compos?e ? l'?poque du sacre, pour l'amour et l'honneur

Du beau jardin des nobles fleurs de lis

Les rimeurs du parti fran?ais c?l?braient les victoires inesp?r?es de Charles et de la Pucelle comme ils savaient, de fa?on un peu vulgaire, en quelque po?me ? forme fixe, v?tement ?triqu? d'une maigre po?sie.

Toutefois, la ballade d'un po?te dauphinois qui commence par ce vers:

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