Read Ebook: La Comédie humaine - Volume 11. Scènes de la vie parisienne - Tome 03 by Balzac Honor De
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Ebook has 55 lines and 5302 words, and 2 pages
L'ANTI-JUSTINE,
LES DELICES DE L'AMOUR.
Par M. LINGUET, Av. au et en Parlem.
Avec LX Figures.
AU PALAIS-ROYAL
Chez feue la Veuve GIROUARD, tr?s-connue.
Quelle Excuse peut se donner ? lui-m?me, l'Homme qui publie Un Ouvrage, tel que celui qu'On va lire? J'en ai cent, pour Une. Un Auteur doit avoir pour lui le bonheur de ses Lecteurs.. Il n'est ri?n qui contribue autant au bonheur, qu'Une lecture agr?able. Fontenelle disait: "Il n'est point de chagrin qui ti?nne contre une heure de lecture". Or, de toutes les lectures la pl?s entra?nante, est celle des Ouvrages Erotiques, surtout lorsqu'ils sont acompagn?s de Figures expressives. Bl?s? sur les Femmes depuis longtemps, la JUSTINE de Dsds me tomba sous la main. Elle me mit en feu; je voulus jouir, ?t ce fut avec fureur: je mordis les seins de ma Monture; je lui tordis la chair des bras... Honteux de ces exc?s, effets de ma lecture, je me fis moi-m?me un Erotikon savoureux, mais n?n cruel, qui m'excita au point de me faire enfiler une Bossue-Bancroche, haute de 2 pi?ds. Pren?z, lis?z, ?t vous en fer?z autant.
L'ANTI-JUSTINE.
Persone n'a ?t? plus indign? que moi des sales Ouvrages de l'infame DsDs; c'est-?-dire, de Justine, Aline, le Boudoir, la Theorie du Libertinage, que je lis dans ma prison.. Ce Scelerat ne pr?sente les delices de l'amour, pour les Hommes, qu'accompagn?es de tourmens, de la mort m?me, pour les Femmes. Mon but est de faire un Livre plus savoureux que les si?ns, et que les Epouses pourront faire lire ? leurs Maris, pour en ?tre mieux servies; un Livre o? les sens parleront au coeur; o? le Libertinage n'ait rien de cruel pour le Sexe des Graces, et lui rende plut?t la vie, que de lui causer la mort; o? l'amour ramen? ? la nature, exempt de scrupules et de pr?jug?s, ne pr?sente que des images riantes et voluptueuses. On adorera les Femmes, en le lisant; on les ch?rira, en les enconnant: mais l'on en abhorra davantage le Vivodissequeur, le m?me qui fut tir? de la Bastille avec une Longue Barbe blanche le 14 juillet 1789. Puisse l'Ouvrage enchanteur que je publie, faire tomber les si?ns!
Mauvais Livre fait dans de bonnes vues.
Moi, Jean-Pierre-Linguet, maintenant detenu ? la Conciergerie, declare, que je n'ai compos? cet Ouvrage, tout savoureux qu'il est, que dans des vues utiles; l'inceste, par exemple, ne s'y trouve, que pour ?quivaloir, au go?t corrompu des Libertins, les affreuses cruaut?s, par lesquelles Dsds les stimule.
Floreal, an 2.
I Chapitre.
Chapitre De l'Enfant qui bande.
La premi?re Fille qui me fit bander, fut une jolie Paysane, qui me portait ? v?pres la main pos?e ? n? sur mes fesses; elle me chatouillait les couillettes, & me sentant bander, elle me baisait sur la bouche avec un emportement virginal: car elle ?tait chaude, parcequ'elle ?tait sage.
La premi?re Fille ? laquelle je fis des attouchemens, en-cons?quence de mon go?t pour une jolie chaussure, fut ma premi?re Pu?n?e, qui s'appelait Jenovefette. J'avais huit Soeurs, cinq a?n?es d'un premi?r lit, & trois pu?n?es. La Seconde de Celles-l?, ?tait jolie au-possible; il en sera question: La Quatri?me avait le poil du Bijou tellement soyeux, que c'?tait une volupt? seulement de le toucher. Les Autres ?taient la?des. Mes Pu?n?es ?taient toutes-trois provoquantes.
Or ma M?re pr?ferait Jenovefette, la plus voluptueusement jolie, & dans un voyage qu'elle fit ? Paris, elle lui aporta des souli?rs delicats. Je les lui vis essayer, & j'e?s une violente ?rection. Le lendemain Dimanche, Jenovefette mit des bas fins blancs & neufs de coton, un corpset qui lui pin?ait la t?ille; & avec son lubrique tour-de-c?l, elle fesait bander, quoique si jeune, mon P?re lui-m?me; car il dit ? ma M?re de la renvoyer. ... D?s que ma Soeur fut sortie, mon P?re renversa ma M?re, & la carillona sur le pi?d du lit sous lequel j'?tais, en lui disant: -- H?! pren?z-garde ? votre Fille cherie! Elle aura un furieux temperament, je vous en avertis... Mais elle a de qu? tenir; car je baise bi?n! & voila que vous m'en donn?z, du jus de Con, come une Princesse-... Je m'aper?us que Jenovefette ?coutait & voyait... Mon P?re avait raison. Ma jolie Cad?te fut depuis d?pucel?e par son Confesseur; ensuite foutue par tout le Monde. Mais elle n'en est que plus sage ?-pr?sent... Dans l'apr?sd?n?e, Jenovefette vint au jardin, o? j'?tais seul. Je l'admira?; je banda?. L'ayant abord?e, je lui pressa? la t?ille, sans parler; je lui toucha? le pi?d, les cuisses, un Conin imberbe & joli, s'il en fut jamais! Jenovefette ne disait mot. Alors, je la fis mettre ?-quatre; c'est-?-dire, s?r les mains & sur les genoux, &, ? l'imitacion des chi?ns, je la voulais enfiler ainsi, en hennequinant & saccadant de toutes mes forces, comme fait le chi?n, & lui comprimant fortement les a?nes de mes deux mains: je lui fesais cambrer les reins, de sorte que son Conin ?tait aussi ? ma port?e que le trou de son c?l: je l'atteignis donc & je mis le bout entre les l?vres, en disant: "Hausse, hausse le c?l, que j'entre". Mais On sent aussi qu'un conichon aussi jeune, ne pouvait admettre un vit, qui ne d?calotait pas encore: . Je ne pus qu'entr'ouvrir un peu les l?vres de la fente. Je ne dechargea? point; je n'?t?is pas ass?z form?... Ne pouvant enfiler, je me mis, aussi ? l'imitacion de mes Mod?les, ? l?cher le jeune Conin... Jenovefette sentit un chatouillement agreable sans-doute; car elle ne s'ennuy?it pas du jeu, & elle me dona cent bais?rs sur la bouche, lorsque je fus debout. On l'appela, & elle courut.
Come elle n'av?it pas encore de gorge: d?s le lendemain elle se mit des tetons postiches, sans-doute parcequ'elle av?it o?i vanter ceux de sa M?re, ou de ses A?n?es. Je les remarqua?: je la fis chausser, & l'ayant plac?e commod?ment sur son lit, je m'escrima? pr?s de deux heures. Je crois en-v?rit? qu'elle ?mit; car elle s'agitait comme une petite Enrag?e ? mon l?chement de Con... D?s le surlendemain, On l'envoya en apprentissage ? Paris, o? elle remplit l'horoscope tir? par mon P?re.
II Chapitre.
Chap. Du Con soyeux.
Mes autres Soeurs ?taient l'Une serieuse; elle me retint dans les bornes; mais j'a? depuis foutu ses deux Filles ? Paris: Ma Troisi?me ?tait encore trop jeune: ?'a ?t? Une superbe Fille ? dixhuit ans! Je me rejeta? neanmoins sur cette Enfant, lorsque je m'aper?us que Cathos, jumelle de Jenovefette, ?tait inabordable. Il me falait un Con, depuis que j'en avais palp? Un: je patina? Babiche. Enfin un Dimanche, qu'elle ?tait bi?n arrang?e, & que ma M?re l'avait baign?e, je la gamahucha?.
Ce fut ? cette benigne operation, que je fus surpris par l'ardente Madel?ne au Con soyeux. Elle nous examina longtemps avant de nous troubler, & voyant que la Petite avait du plaisir, elle fut tent?e. Elle parla. Nous nous remimes d?cemment. Madel?ne ne dit mot: Elle renvoya Babiche. Puis elle hazarda de badiner avec moi. Elle me renversa sur la p?ille de la grange, o? j'avais attir? Babiche; & lorsque je fus par-terre, elle me chatouilla, passant par-dessus moi, jambe de-??, jambe de-l?. Par-hazard, je porta? la main sous ses jupes, & j'y trouva? l'admirable Con soyeux. Ce poil divin determina mon go?t pour elle. Je devins fou du Con de Madel?ne-Ling?et: je lui demanda? ? le baiser? -- Petit coquin! , attens un moment-. Elle ala au puits, tira un seau d'eau, & s'accroupit dessus... Elle revint, & badina encore. Enfl?m?, hors de moi, je lui dis, dans ma petite fureur ?rotique, -- Il faut que je l?che ce joli trou-. Elle se mit sur le dos, les jambes ?cart?es: je l?chai; la belle Madel?ne hocha du c?l: "Darde ta langue dedans, cher petit Ami"! . Et je dardais, & elle haussait la mote. Je fourgonnais avec rage!... Elle e?t tant de plaisir, qu'elle se recria. Je bandais come un petit carme: & come je ne dechargeais pas, j'avais toujours la m?me ardeur. Aussi m'adorait-elle. Oblig?e de me quitter, Madel?ne me dona des friandises, que je mangea? avec Babiche.
Un-soir, ma Soeur au Con soyeux me dit: -- Cupidonnet! ta jolie Broquette est toujours bi?n roide, quand tu me l?ches! Il me semble que si nous ?tions dans le m?me lit, tu pourrais la faire entrer dans la bouche de ma petite Marmote, que tu aimes tant ? sucer, & dont le poil est si doux! j'aurais s?rement bi?n du plaisir! & peut?tre toi aussi? Vi?ns ?'te nuit-... Quand tout le monde fut endormi, je me glissa? dans le lit de ma grande Soeur. Elle me dit: -- J'ai vu mon P?re, un-jour qu'il venait de caresser ma Soeur la belle Marie, qui partait pour Paris, courir sur ta M?re, sa grosse broche bi?n roide, & lui fendre la Marmote: je vas te montrer; tu feras comme lui. -- Et moi aussi, je l'a? vu. -- Bon! bon-! Elle se disposa, me pla?a sur elle, me dit de pousser, & riposta. Mais elle ?tait pucelle, & quoique bandant roide, je ne pus introduire; je me fesais mal. Pour Madel?ne-Ling?et, elle d?chargea sans-doute; car elle se p?ma.
H?! que je regretta? ce joli Con soyeux, que je l?chais & fourgonnais depuis 6 mois! Mon P?re, Cl?de-Ling?et, qui ne me ressemblait pas, ?loignait ses Filles, d?s qu'elles l'avaient fait bander. On pr?tend que Madel?ne avait tent? de se le faire mettre par lui... Quoi qu'il en soit, trois jours apr?s, elle partit pour la Capitale, o? notre Fr?re-a?n? l'Ecclesiastique, lui avait trouv? une place de Gouvernante d'Un Chanoine de Sainthonor?. Ce Caffard ne tarda pas ? conna?tre ce qu'elle val?it: Il y av?it Une porte derob?e, de lui-seul connue, qui donnait dans la chambre de ses Gouvernantes, qu'il alait patiner durant la nuit. Mais il n'avait jamais trouv? de con aussi joli, que le Con soyeux de Mlle Ling?et! Il voulut le voir. Sa beaut? le ravit, & il n'e?t plus de repos, qu'il ne l'e?t foutu. Une nuit, qu'elle dormait d'autant pl?s fort, qu'elle en fesait semblant, il la gamahucha. Elle d?chargea sensiblement. Aussit?t le Chanoine monte sur elle, & l'encone. Elle le pressa dans ses bras, en remuant du c?l. --H?! Mignone! , que tu as le mouvement bon!... Mais n'as-tu pas de mal? car je te crois un-peu Putain-?... Sa chemise & les draps ensanglant?s, lui prouv?rent qu'elle ?tait pucelle Il l'adora! Elle foutit saintement avec ce saint Homme pendant deux ans, & le mit au tombeau. Cependant il la dota: Ce qui fit qu'elle ?pousa le Fils du premi?r Mari de ma M?re.
Chap. De la M?re foutue!
Comme apr?s le mariage de Madel?ne, & son retour ? Reims j'?tais un-peu pl?s form?, je desira? vivement de le lui mettre. Depuis plus de deux ans, j'en ?tais reduit ? patiner & gamahucher ma Soeur Babiche, avec quelques-unes de nos Cousines-germaines. Mais, ou mon vit grossissait, ou tous ces conins imberbes retr?cissaient... Je demanda? un rend?z-vous nocturne ? la nouvelle Mad. Bourgelat? Elle me l'accorda pour le soir-m?me: Nous ?tions ? notre Ferme, & son Mari venait de partir, pour se rendre ? Reims, o? une affaire l'appelait. Je ne sais par quelle avanture, cette m?me nuit, mon P?re se trouva incomod?. Ma M?re, apr?s l'avoir secouru, craignant de le g?ner, ala se mettre aupr?s de sa Br?. Celle-ci la voyant endormie, se leva doucement, pour venir coucher avec moi, tandis que de mon c?t?, j'al?is ? elle. Nous ne nous rencontrames pas, malheureusement!... Je me mis ?-c?t? de la Femme que je trouva? dans le lit. Elle ?tait sur le dos: je la monta?, toute-endormie; & l'encona?. J'?t?is surpris d'entrer aussi largement! Elle me serra dans ses bras, h?cha quelques coups-de-c?l, moiti? assoupie, en disant: "Jamais! jamais vous ne m'av?z donn? tant de plaisir-!... Je dechargea? aussi: mais je m'?vanouis sur ses tetons encore fermes, parcequ'elle n'av?it pas nourri, & qu'On ne les lui av?it jam?is patin?s. Mad. Bourgelat revint aupr?s de nous, au moment o? je m'?vanouissais.
Elle fut bi?n ?tonn?e des mots que venait de prononcer sa doublement Bellem?re! Elle comprit que je l'avais foutue, & elle me reporta dans mon lit encore ?vanoui... Ainsi donc c'est dans le Con maternel que je venais d'?mettre ma premi?re semence!... Ma M?re, enti?rement ?veill?e, dit ? Madel?ne: -- Mais, que faites-vous donc, ma Fille-? J'?tais revenu ? moi. Ma Soeur retourna au lit de ma M?re, qui lui dit tout-bas: -- Ma Br?! vous av?z de dr?les de fa?ons? -- Mon Mari , me fait souvent mettre dessus; je r?vais, & je l'ai fait. Eveill?e, je suis saut?e du lit-. Ma M?re crut cela.
Cependant le coup porta: Mad. Ling?et devint grosse, & accoucha secrettement d'un Fils, beau come Adonis; & elle e?t l'adresse de le substituer ? Un Garson de son Fils, cet Enfant ?tant mort en naissant. C'est de Lui dont il sera un-jour question, sous le surnom de Cupidonnet, dit Petitcoq, mon neveu.
Huit jours s'?coul?rent. Apr?s quoi, bi?n remis de mon ?vanouissement, j'e?s un autre rend?z-vous. Mais admir?z mon malheur! Nous avions ?t? entendus d'Une grosse Tetonni?re, notre moissonneuse, qui dormait dans la grange. Comme Mad. Bourgelat devait venir dans mon lit, Mammelasse qui m'aimait, car elle se branlait souvent ? mon intention, & qui dailleurs n'?tait pas m?chante, se contenta de dire ? mon Fr?re, de fermer les nuits la porte de sa chambre ? la cl?f, & de la cacher, pour cause... Il le fit. Mais jug?z de mon ?tonnement, quand aulieu d'un Con soyeux, & de tetons ronds & delicats, je patina? Une Connasse ? crins de cheval, & deux gros ballons bi?n gonfl?s. Elle se le mit; je poussa?, & j'e?s ass?z de plaisir. Mais je fus encore pr?t ? m'?vanouir.
Enfin, je le mis ? Madel?ne, dans le greni?r-?-foin. J'alais come un fou, en l'enconnant. Mais au troisi?me coup-de-c?l qu'elle donna, je m'?vanouis......
IV Chapitre.
Chap. D'un a?tre Beaufr?re Cocu.
Madel?ne ?vita de m'accorder des faveurs, dont les suites l'effrayaient! Mais je ne sentis pas longtemps cette privation: Huit jours apr?s la derni?re sc?ne, je partis pour venir ? Paris. J'y alais pour apprendre: Mais il ne sera pas ici question de mes ?tudes. Je fus log? ch?z la belle Marie, la seconde de mes A?n?es.
J'avais, pour mon pucelage, fait coc? mon P?re: j'avais cornifi? mon Fr?re Uterin, en fesant d?charger, & foutant enfin avec ?mission Une Soeur-Paternelle, qu'il avait ?pous?e, & que j'engrossa?: car Bourgelat n'a jam?is e? que cet Enfant, venu au monde 9 mois apr?s ma fouterie au greni?r-?-foin. Mais j'avais encore bi?n de l'ouvrage, avec huit Soeurs, dont six, ou du-moins cinq, ?taient souverainement enconables. Mais revenons ? Marie, la pl?s belle de toutes... Un-jour de Vierge, Marie ?tait par?e, chauss?e avec c? go?t particuli?r aux jolies Femmes, & Un superbe bouquet ombrageait ses blancs tetins. Elle me fit bander. J'avais quatorze ans; j'avais deja foutu & engross? trois Femmes; car Mamelasse avait Une Fille, qu'elle se vantait que je lui avais faite, & qui ressemblait comme deux goutes-d'eau ? Jenovefette-Ling?et. Ainsi, je n'e?s pas des desirs vagues; je tendais directemt au Con de ma provoquante A?n?e. Apr?s le d?n?r, elle ala dormir, dans Un alcove obscur, & s'?tendit sur le lit conjugal. Elle avait vu bander son Mari, dont la culote blanche ?tait juste, & elle voul?it lui donner le plaisir de le lui mettre par?e. Je me cacha?, pour les guetter. Mais mon Beau-Fr?re, apr?s avoir pris les tetons & le Con de ma Soeur, avoir admir? ce derni?r, en ?clairant l'alcove, se reserva sans-doute pour la nuit suivante: il se retira doucement; je lui vis prendre sa canne, son chapeau, & sortir. J'ala? pousser Un verrou. En revenant, je referma? les rideaux; le Mari les avait laiss?s ouverts, & sa Femme trouss?e. Je me mis sur elle deculot?, bi?n bandant, & j'enfila? sa fente, su?ant tant?t ses tetons decouverts, tant?t ses l?vres entr'ouvertes. Elle me croy?it son Mari. Un bout de langue me chatouilla. J'?tais entr? tout calot?. Le filet, que je n'avais pas encore coup?, recourbait mon vit, & le fesait para?tre gros comme celui de l'Epoux. Je poussa?. Ma Belle s'agita, & mon long vit atteignit le fond. Alors ma Soeur demi-p?m?e, se tr?moussa. Je dechargea?,... & je m'?vanouis....
Ce fut ce qui me fit recona?tre. La Belle savoura les derni?res oscillations de mon vit. Mais d?s qu'elle e?t ?prouv? tout le charme d'une copieuse decharge, elle se deconna en me jetant sur le c?t?; elle ouvrit les deux rideaux de l'alcove; & me regardant: "H?! Grand-Dieu! c'est Cupidonnet! Il m'a decharg? tout au fond! Il s'est ?vanoui de plaisir"!... Je revenais ? moi. Elle me gronda, en me demandant, Qui m'avait appris cela? -- Ta beaut? , adorable Soeur. -- Mais si jeune-? Je lui raconta? alors toute ma vie: Comme j'avais patin?, l?ch? le conin de Jenovefette: comme j'avais gamahuch?, enfin enfil? le con soyeux de Madel?ne; foutu Mad. Ling?et, la croyant Mad. Bourgelat: comment Mamelasse s'?tait fait enconner par moi: comment ne pouvant me passer de Con, je l?chotais le conichon de Babiche: comment j'av?is engross? les trois Femmes que j'av?is enconn?es. --H?-Ciel!... Mais tu es bi?n indiscret! -- Je ne le suis avec toi, que parceque tu es ma soeur-a?n?e, que je t'a? foutue , & que je vais, divine Marie, te foutre encore. -- Mais mon Mari... -- J'a? pouss? le verrou-... Elle me pressa la t?te contre son beau sein, en me disant tout-bas: -- Petit coquin, fais-moi aussi Un Enfant-?... Je la re-enconna?, j'?mis sans m'?vanouir. La belle Marie n'avait pas encore e? d'Enfans: je fus p?re de Mlle Beauconin, fille Unique de mon Beaufr?re de ce nom.
. "Mais il vous estropiera? "Je ne couche pas ici". Alors l'Amant satisfait, se mit ? la gamahucher doucement. Cependant la Voluptueuse dechargea...
Elle ?tait aux Anges, quand j'entendis Vitn?gre revenir. Je crus qu'il amenait le Moine. Il entra, passa rapidement, suivi de trois Voisines, auxquelles il disait, -- Je vas vous montrer-?a-. Effectivement, il Leur montra que que-chose dans sa chambre... Cependant mon amoureuse Fille, gamahuch?e par Un Amant aim?, fit un profond soupir. Les trois Voisines pr?t?rent l'oreille. "Ce n'est rien ; ma Femme est rentr?e, ?t je ne le savais pas. C'est pour elle cette ?tofe-l?. "H?! il faut la Lui montrer! . Le Monstre retint Celle qui alait La chercher. Il prit la lumi?re, en disant. "Je vais auparavant voir si elle ne dort pas". Il ne fut qu'? la porte, o? il s'arr?ta d'un air de surprise ?t d'horreur!... Il recula. Mais les trois Voisines avaient vu comme lui, pardessus son ?paule, Conquette trouss?e, ?tendue ? la renverse sur le pi?d du lit, la t?te d'Un Homme entre ses cuisses... Il Les fit sortir par le corridor, en se frappant le front...
Il avait rempli son but. Si sa Femme criait pendant la nuit, les trois Voisines, qui se croyaient bi?n au-fait, y mettraient les Autres: S? Mad. Vitn?gre perissait ?calventr?e par le timon du Moine , ce serait la Morte qui aurait tort... Cependant Vitn?gre rentrait aupr?s des deux Amans, qui avaient chang? de position: Lenfonceur, apr?s avoir decharg? par terre, s'?tait remis sur le ventre de ma Fille: "H?-bi?n? , est-elle enfil?e? bi?n enconn?e?... Decharg?z vous? decharge-t-elle? "Nous avons decharg? . "Je vas sortir : Ramone-la moi encore pendant une bonne demi-heure, que je serai dehors... Et ne vous ?tonnez pas de ce que vous al?z entendre: J'ai mes raisons". Il ala dans le corridor, dont il ouvrit doucement la porte, ?t se mit ? crier sourdement, comme s'il avait bourr? sa Femme ? coups-de-pi?ds, "H? Garse! h? Putain!... Tu fous, sacr?e Salope! Quand je suis sorti, tu raccroches!... Je vais ch?z le Commissaire"! Il ouvrit la porte bruyamment, ?t la referma de-m?me. Mais il dit tout-bas, avant de s'?loigner: "Remue du c?l, ma Petite Femme!... Courage; Lenfonceur! fraye-moi la bi?n"!
"Voila un rus? Scelerat! : Le Moine t'aurait tu?e, ?t il ne neglige ri?n pour motiver ta mort. "Sauvons-nous! . "Non, non: nous sommes ass?z pour te defendre. Feins ? Timor? que j'arrive-... Le Jeunehomme rentra. "Voici mon Papa, arriv? a-propos! "H?-oui! , sa pr?sence pare ? tout; car j'alais proposer de nous enfuir. Mais ?-pr?sent, voyons ce qui arrivera". Je Lui montrai Conillette, ?t je lui fis entrevoir notre plan, que Timor? trouva merveilleux!... Le temps s'?coula vite. Nous entendimes revenir. Timor? reporta la lumi?re dans la chambre; nous nous cachames ma Fille ?t moi; tandis que le Jeunehomme s'?tendait sur le ventre de Connillette trouss?e... "Que ton vit ne m'approche pas! , je suis g?t?e; que tes couilles ne me touchent pas le poil; jai des Morpions-!..... Vitn?gre entrait, suivi du Moine, que le Voisinage aux fen?tres prit pour le Commissaire.
Chap. Du Fouteur ? la Justine.
Le Moine ?ta dabord sa robe. Mais nous l'avions tous vu. Il mit ensuite ? l'air un vit, si monstrueux, que ma Fille tremblante m'?treignit dans ses bras "H?! qu'il est gros . "Il a tu? deux de mes Soeurs Religieuses, qui avaient fait chacune deux Enfans de notre Prieur: J'ai tu? toutes les Femmes que j'ai enconn?es: il n'y a que ma M?re que je n'ai pas ?calventr?e; mais je n'e?s pas de plaisir; La Vieille Garse ne saigna presque pas! j'e?s peu de plaisir... Pour ta Femme... h?. quelle rage!... Mais elle est foutue... elle sera morte avant que j'aye achev? de l'enconner... Je l'enculerai expir?e... Je t'en apporte le prix: 60-mille francs en billets de la caisse.... Vitnegre le compta; les serra. "Si je pouvais l'enconner une pauvre fois! "Tu te fous de moi!... Apres, apr?s: elle sera encore chaude".... Je fremissais! et comme j'avais deux Pistolets charg?s, je fus tent? de br?ler la cervelle ? ce Monstre: mais il alait avoir la verole... "Voul?z-vous, avant qu'elle soit ab?m?e, lui voir le con? sa jolie figure? "Non! cela m'amollirait le vit.... Conduis-moi sans lumi?re". Ils vinrent ? t?tons.
Vitn?gre pr?cedait, pour ?loigner Lenfonceur. Trouvant une Femme seule, ?t trouss?e, il voulut Lui mettre, en soupirant, sa langue dans le Con. Elle L'en emp?chait, quand le Moine faillit de l'?cr?ser, en tombant sur la Fille. Vitn?gre fut oblig? de se retirer a quatre -- Le 1?r acte du P?re Fout?mort , ce fut de mordre le bout des tetons de sa Monture, en Lui dardant son engin, qui ne pouvait entrer dans ce vaste Con, encore ?largi par une ?ponge, que la Fille venait d'en ?ter. Conill?te fit un cri per?ant! et se sentant dechirer le Con, elle voulut se derober, en ?gratignant des deux mains. Fout?mort, qui savait bi?n qu'elle ne pouvait en ?chapper, ?t dont le plaisir ?tait d'autant pl?s grand ? tuer une Femme, qu'elle ?tait pl?s belle ?t pl?s ?troite, ne la menagea pas: tout en l'?cartelant, il lui arracha le bout des seins avec ses dents. Un profond ?vanouissement, ou la mort, fit cesser ses cris... Je me repentis de n'avoir pas dabord tir? un coup de pistolet ? bout-portant dans la t?te du Moine... Mais les Voisins au bruit auraient peut?tre enfonc? les portes: ce fut ce qui me retint... Fout?mort parvenu au fond du Con de la Fille ?calventr?e, dechargea enfin en jurant ?t rugissant.
"Fous un coup , avant que j'encule la Garse"? Le Scelerat vint: mais sentant un cadavre plein de sang, il se retira. "Elle est morte! . Fout?mort la t?ta: "Non; le coeur bat encore: vite que je l'encule". Le c?l de Conill?te ?tait bi?n pl?s ?troit que son con; le Moine haletait. Il en vint cependant ?-bout: car il dit ? Vitn?gre: "Je n'ai fait qu'un trou des deux". Et il dechargea horriblement!.....
Ma Fille ?pouvant?e, m'?treignait par le milieu du corps. Vitn?gre pleurait: "Ma pauvre Femme! je t'ai livr?e ? ton Bourreau! "Ne te L'ai-je pas pay?e? : Elle est bi?n ? moi... Ainsi, va te coucher, ?t fous tes 60-mille livres: tu me g?nes. Pour moi, pendant qu'elle est encore chaude, je vas, pour mon argent, foutre cinq ? six fois le c?l ?t le con de ma Putain". Vitn?gre ala se coucher dans un petit cabinet, o? il s'enferma.
Aussit?t Foutamort s'acharna in?puisablemt sur sa Victime expir?e.... Enfin ?puis?, il ala chercher la lumi?re, pour en repa?tre ses cruels regards... J'ai dit que la Fille ?tait jolie. "Elle est belle encore! : Mais la figure de la Putain est toute boulevers?e; elle ne se ressemble plus ? elle-m?me... Il lui regarda le Con, en lui soulevant le c?l... Il la laissa retomber, en ?clatant de rire: "Ma-foi, la Gueuse n'a plus qu'un c?l, ou qu'un Con... je ne sais lequel... Mais est-elle bi?n morte"?... Il la deshabilla, l'emporta nue dans l'autre pi?ce, la mit sur une grande table; ala prendre un vaste saladi?r; tira un bistouri : "Decharnons-La". Il lui cerna la partie charnue des seins, la motte tout-enti?re, la chair des cuisses; lui fendit le ventre, lui arracha le coeur, les poumons, le foie, La vessie, La matrice; La retourna, Lu? enleva la chair des fesses, lui coupa les pi?ds chauss?s, qu'il mit dans une poche, les mains, qu'il serra dans l'autre. Il La retourna encore; Lui coupa la langue, la t?te, ?ta la chair des bras. Il vint ensuite chercher sa chemise ?t un drap du lit, en disant: "Voila un bon regal pour nos Moines ?t pour moi". Le terrible Anthropophage mit le saladi?r dans la chemise; ensevelit le corps dans le drap; fit lever Vitn?gre pour le coudre; puis il Lui dit de publier le lendemain, que sa Femme se mourait; de La mettre le soir dans une bi?re, ?t que Lui Moine se chargeait de La faire enterrer. Et apr?s Lui avoir recomand? de bi?n effacer au grand jour toutes les traces de sang, il sortit v?rs les 3 heures du matin, emportant son saladi?r de chair humaine.
Vitn?gre pleura dabord. Mais nous ayant entendu remuer, pour sortir, le L?che e?t une frayeur si grande, qu'il ala s'enclore dans son petit cabinet. Nous sortimes donc tout ? notre aise. Comme nous traversions la petite cour, nous entendimes les Voisins qui disaient fort-bas: "Il ne l'a pas tu?e; voil? qu'On l'emm?ne"!... Nous nous mimes ? fuir par de petites ru?s, d?s que nous fumes dehors, de-peur d'?tre suivis. Et bi?n ?-propos! nous entendimes courir. Mais On ne prenait pas notre chemin. Je remenai ma Fille ? sa pension, laissant l? Timor?, pour observer, ?t lui promettant de revenir dans une demi-heure.
"Voila donc , quel serait ?-pr?sent mon sort, si, en vous accordant mes faveurs, je n'avais pas recul? votre depart! O mon cher Papa! tout mon corps est ? vous, pour en faire ce que vous voudr?z"! Je lui demandai sa bouche. Elle me darda sa langue; et nous arrivames. Je lui dis de se coucher. "Non, non! ?t mes malles.. mes bijoux; si nous pouvions les avoir"? J'admirai sa pr?sence d'esprit!... Il ?tait pr?s de 5 heures. Je courus rejoindre Timor?, qui se promenait devant la porte. "Ri?n encore" . Un instant apr?s, nous vimes sortir Vitn?gre. Timor? le suivit, ?t j'alai chercher ma Fille, sa pr?sence nous ?tant necessaire, si d'officieux Voisins nous arr?taient. A mon retour avec ma Fille, ?t deux Crocheteurs, je retrouva? Timor?, qui nous dit que Vitn?gre avait pass? le boulevard. Ma Fille ouvrit: Nous chargeames quatre malles pr?par?es, mais cach?es, nous sortimes sans ?tre vus, ?t nous alames par des rues detourn?es, ch?z mes Affid?s.
Ce fut alors que ma Conqu?te fut tranquille! Elle se coucha, ?t nous alames reposer chacun ch?z nous Timor? ?t moi
Chap. Foutoir: Petit Magasin: Enterrement: Amour.
Nous en sommes aux fouteries par excellence; ? celles qui vont agu rrir ma delicieuse Conquette-Ingenue, ma ravi sante Victoire-Conquette, faire leur fortune, la mi?nne, en leur ?tant une fausse delicatesse, & decouvrir une chose admirable, qu'On ne verra qu'? la fin. La route que je vais prendre; pour former ces deux Belles & leurs Compagnes, ?tonnera dabord! mais en toutes choses, il faut attendre le derni?r resultat... Reprenons ce charmant Recit, en fesant pr?ceder quelques fouteries pr?paratoires, qui am?neront les grandes. Mais il n'y aura plus dans le reste de l'Ouvrage, aucune horreur qui ressemble ? celle du Moine Foutamort. Les horreurs ? la Dsds sont ais?es ? pr?senter; c'est la peinture de la douce volupt?, qui est le ch?fd'oeuvre du Genie.
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