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Read Ebook: La Comédie humaine - Volume 11. Scènes de la vie parisienne - Tome 03 by Balzac Honor De

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Ebook has 55 lines and 5302 words, and 2 pages

Nous en sommes aux fouteries par excellence; ? celles qui vont agu rrir ma delicieuse Conquette-Ingenue, ma ravi sante Victoire-Conquette, faire leur fortune, la mi?nne, en leur ?tant une fausse delicatesse, & decouvrir une chose admirable, qu'On ne verra qu'? la fin. La route que je vais prendre; pour former ces deux Belles & leurs Compagnes, ?tonnera dabord! mais en toutes choses, il faut attendre le derni?r resultat... Reprenons ce charmant Recit, en fesant pr?ceder quelques fouteries pr?paratoires, qui am?neront les grandes. Mais il n'y aura plus dans le reste de l'Ouvrage, aucune horreur qui ressemble ? celle du Moine Foutamort. Les horreurs ? la Dsds sont ais?es ? pr?senter; c'est la peinture de la douce volupt?, qui est le ch?fd'oeuvre du Genie.

La premi?re visite que re?ut Conqu?te, le lendemain, jour de son enterrement, ?t ? la m?me heure, fut celle de Timor?. Il La trouva ch?z ses H?tes. Il venait Lui raconter, comment, apr?s ?tre morte la nuit pr?cedente, elle venait d'?tre enterr?e. Mais Il ne pouvait parler devant le monde. Or, j'avais dans cette m?me maison, ? quelques marches au-dessous, mais sur le derri?re, un petit Magasin, o? je cachais chaque N? de mes ANNALES, que supprimait le Gouvernement d'alors. Ma Fille y devait faire mettre son lit, le soir m?me: il y aurait sans-doute ?t? deja; mais elle ne fesait que de se lever. J'y avais plac? pour mon usage, celui de mon Secr?taire, de sa Soeur, de sa Ma?tresse ?t de sa Bellem?re, un Foutoir comode, dans le ventre duquel on pouvait parfaitement se cacher. . Conquette sentant bi?n que Timor? avait bi?n des choses ? lu? dire, ?t qu'il ne pouvait parler, pr?texta qu'elle avait laiss? dans mon magasin une Lettre ? Lui montrer. Elle avait une double cl?f: Ils y descendirent ensemble.

Je venais d'y arriver. J'entendis la marche de ma Fille, sa voix basse, ?t celle de Timor?. Je me cachai dans le Foutoir. Ils entr?rent. Conquette ferma soigneusement la porte, la couvrit du matelassement qui emp?chait qu'On ne f?t entendu audehors, ?t ils s'assirent sur Moi.

"H?! Madame , quelles scenes!... Il avait decouvert que je vous aimais, ? mes regards, ?t parcequ'un-jour ?tant avec Lui ch?z vous, pendant qu'Un de vos Acheteurs vous caressait sous son nom, il me vit baiser ? la derob?e une de vos chaussures. Mais il paraissait ignorer non-seulement que vous m'aimi?z, mais que je vous fusse connu. Hi?r, ? 3 heures, m'ayant trouv? au Caff?, il me dit: "Je ne saurais depuceler ma Femme; j'ai le Vit trop gros: Tu es beau garson; je tai choisi, pour La depuceler aujourd'hui, ? l'instant; je te demande seulement six louis, qu'elle aura pour ses ?pingles". Je les Lui donnai surlechamp, ?t nous part?mes... Vous sav?z le reste... Ce matin, apr?s vous avoir quitt?e, j'ai ?t? me reposer jusqu'a 10 heures, que j'ai ?t? ? mon Bureau. Ma?s passant devant sa porte, j'y ai frapp?. J'ai entendu deux Voisines qui se disaient fort-bas: "Le Confesseur y est! ce n'est donc pas elle qu'On a emmen?e cette nuit".... L'infame m'a ouvert. L'horrible Moine ?tait avec lui. Un Fr?re avait apport? la bi?re bi?n envelopp?e, et il recitait tout-haut des pri?res aupr?s du Cadavre dans le cabinet obscur. "C'est un Ami ... Ma pauvre Femme est morte! "Morte! . "Elle est expir?e dans les bras du Reverend P?re" J'ai fremi de l'expression!... Le Moine a dit: "J'ai fait toutes les demarches: nous avons la permission de l'enterrer sans bruit: ce sera pour 3 ou 4 heures". Je suis sorti...

En revenant de d?ner, v?rs les 4 heures, je suis repass?. Deux Pr?tres, quatre Porteurs, le Moine ?t le Fr?re, ont emport? le corps, sans chanter. Il est inhum?. Nous verrons la suite des ?v?nemens... Je les obse

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