Read Ebook: I tre moschettieri vol. II by Dumas Alexandre Orvieto Angiolo Translator
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Ebook has 598 lines and 34027 words, and 12 pages
BULLETIN DE LILLE
ORGANE BI-HEBDOMADAIRE PARAISSANT LE DIMANCHE & LE JEUDI publi? sous le contr?le de l'autorit? allemande
COMIT? AM?RICAIN
Au cours de l'hiver dernier, la C. R. B. avait tenu ? t?moigner de ses sentiments g?n?reux envers les populations qu'elle ravitaille, en faisant don au Nord de la France, d'un lot important de v?tements et de chaussures. Ces objets ont ?t? distribu?s par les soins du Comit? d'Alimentation, pendant les premiers mois de 1916. A Lille, en particulier, des Comit?s de Dames ont, dans quatre locaux, proc?d?, apr?s enqu?tes sp?ciales, ? la r?partition ?quitable des objets, qui ont ?t? accueillis avec joie par les b?n?ficiaires, surtout par les victimes de l'explosion du 11 janvier. Au nom de tous, le C. F. a exprim?, ? plusieurs reprises, aux Am?ricains la reconnaissance qui leur ?tait l?gitimement due.
De leur c?t?, nos compatriotes de la France libre, n'ont pas voulu rester indiff?rents aux mis?res des populations des r?gions occup?es, d?s que la possibilit? leur a ?t? offerte de manifester leur sympathie envers elles. C'est en d?cembre dernier que leur attention sur la p?nible situation des pays occup?s au point de vue du v?tement, des ?toffes et des chaussures a ?t? ?veill?e au cours de la mission accomplie ? Paris, par M. Louis Gu?rin, Pr?sident et M. Paul Collinet, Secr?taire du Comit? ex?cutif du C. F.
Le Secours national a mis d'abord ? la disposition des d?partements occup?s, tout ce qu'il avait en r?serve dans ses vastes locaux de l'Ecole des Beaux-Arts et de l'Orangerie des Tuileries. Il a adress? un appel ? la population parisienne qui y a r?pondu avec g?n?rosit? et empressement. Le commerce parisien et la Colonie am?ricaine de Paris avertis, ont tenus ? s'associer sp?cialement ? l'?lan charitable suscit? par la description des souffrances r?elles des populations qui n'ont pas voulu abandonner leurs foyers.
Les dons r?unis par le <
Aujourd'hui que les caisses revenant aux districts de Valenciennes, Vervins, St-Quentin, Charleville et Longwy ont ?t? envoy?es ? leurs Pr?sidents, le Comit? du District de Lille va pouvoir s'occuper de la r?partition entre les r?gions et les communes de son ressort, suivant les principes ?tablis pour la distribution du lot de v?tements offerts par la C. R. B.
Tr?s prochainement, les habitants n?cessiteux de chaque commune pourront appr?cier la valeur du don nouveau fait par l'oeuvre fran?aise du <
A Lille, Roubaix et Tourcoing, les ?toffes provenant de ce don, ainsi que celles provenant du don de la C. R. B. sont en ce moment livr?es ? des confectionneurs et ? des ouvroirs, qui les transforment en v?tements pour les hommes, les femmes et les enfants du District de Lille. S'inspirant de l'esprit humanitaire de l'oeuvre du Comit?, ces confectionneurs et ces ouvroirs ont accept? de travailler aux meilleures conditions; par leur interm?diaire, le Comit?, r?alisant le voeu des donateurs, a pu procurer quelque travail ? des personnes momentan?ment inoccup?es.
Malgr? l'aide du <
Le lundi 10 Juillet 1916, ont eu lieu les fun?railles de M. Henri Willay, Directeur des travaux au Bureau de bienfaisance de Lille, ancien Conseiller municipal, ancien Pr?sident du Conseil sup?rieur du travail, Officier d'Acad?mie. Le deuil ?tait conduit par M. F. Willay, fils a?n? du d?funt, secr?taire greffier du Conseil de Pr?fecture.
Dans la nombreuse assistance, on remarquait: MM. Anjubault, Pr?fet du Nord int?rimaire, Delory, d?put?, Carlier, conseiller d'arrondissement, J. Duburcq, Li?geois-Six et Ch. Remy, adjoints au maire, Assoignon, secr?taire g?n?ral de la Mairie, Titren, vice-pr?sident du Bureau de bienfaisance, divers membres des administrations municipale et hospitali?re, etc., etc.
Au cimeti?re de l'Est, o? eut lieu l'inhumation, M. L. Guerlay, secr?taire g?n?ral du Bureau de bienfaisance a prononc? le discours suivant:
Mesdames, Messieurs,
Les tragiques ?v?nements actuels ne permettent pas de faire un discours, mais l'Administration du Bureau de bienfaisance de Lille m'a charg? n?anmoins, de saluer, une derni?re fois, la d?pouille de notre Directeur des travaux et de vous exprimer, en son nom, la douleur et les regrets que nous ?prouvons.
Appel? ? la Direction des travaux du Bureau de bienfaisance en 1896, M. Willay a rempli ses fonctions avec z?le et d?vouement et aussi avec la plus scrupuleuse honn?tet?, pr?occup?, avant tout, de d?fendre parcimonieusement le patrimoine des pauvres.
Min?, depuis plusieurs mois, par une terrible maladie, il a lutt? jusqu'au bout avec une tranquille ?nergie; la veille de son d?c?s, il ?tait encore ? son poste, on peut dire de lui: qu'il est mort sur la br?che, comme un fid?le et sto?que soldat du devoir.
Avant de faire partie de notre Administration charitable, il fut, avec son ami Pascal, l'un des deux premiers travailleurs, appel?s par leurs concitoyens, ? prendre part, pendant 16 ans, aux travaux du Conseil municipal de Lille; il fit partie pendant 20 ans du Conseil des Prud'hommes, dont il pr?sida souvent les d?lib?rations; puis membre du Conseil sup?rieur du travail.
Toujours dans le but d'aider ses concitoyens, il consacrait ses loisirs aux oeuvres d'enseignement et de mutualit?.
Pour reconna?tre ses bons services, le Gouvernement de la R?publique lui d?cerna les palmes d'Officier d'Acad?mie et, successivement: les m?dailles de bronze et d'argent de la Mutualit?.
Conseiller municipal, conseiller prud'hommes, mutualiste, employ? d'administration, partout il apporta le concours de son bon sens et de sa droiture. En un mot, Willay fut un bon citoyen et un brave homme; tous ceux qui l'ont connu et appr?ci?, conserveront de lui le plus sympathique souvenir.
Au nom de l'Administration et du personnel du Bureau de bienfaisance de Lille, j'adresse ? sa famille, et particuli?rement ? son fils, mon excellent ami, l'expression de nos condol?ances attrist?es.
Les Boissons aux Groseilles: Vin, Sirop, Cassis.
Au lieu de se servir d'un tonneau pour cette premi?re fermentation, on pourrait essayer, comme en cidrerie, l'emploi d'une simple cuve en bois, ce qui permettrait un enl?vement facile des ?cumes du chapeau. Lorsque la fermentation est termin?e, soit apr?s environ deux mois, on bonde parfaitement et on recourt m?me ? la cire pour obtenir une fermeture herm?tique.
La boisson, ainsi pr?par?e, a un go?t tr?s agr?able et pr?f?rable ? quantit? de piquettes d'origine souvent douteuse. En temps normal, son prix de revient est avantageux, mais nous n'oserions pr?tendre qu'il en est de m?me aujourd'hui, avec la chert? g?n?rale de toutes les denr?es.
On bouche convenablement en ayant recours, outre le bouchon, ? du parchemin pr?alablement mouill?.
On laisse mac?rer pendant deux mois, on d?cante ensuite les groseilles que l'on ?crase pour en extraire le jus. A ce dernier, on ajoute 1 kg. 1/2 sucre en poudre et on a soin de bien m?langer.
Les deux liquides sont ensuite r?unis et on verse en bouteilles que l'on bouche et que l'on cach?te.
A 1 kilog. de jus, on ajoute 1 kilog. 1/2 de sucre cristallis?; on chauffe le tout ? feu doux et, au premier bouillon, on retire le r?cipient; on transvase dans une terrine et on laisse refroidir.
On verse en bouteilles et on bouche convenablement.
Petite correspondance
Il ne pourra ?tre pass? outre au mariage, que 30 jours francs apr?s cette notification.
OUVERTURE DE COURS PROFESSIONNELS
La Direction des Cours professionnels d'Enseignement commercial, 1, rue Denis-Godefroy, rappelle que quelques places sont encore disponibles pour les cours de vacances de dames et de jeunes filles, ouverts le 31 juillet 1916.
Annonces diverses
--Pendant la dur?e des vacances, cours sp?cial de couture pour fillettes, prix r?duits. S'adresser 22 bis, rue Gauthier-de-Ch?tillon.
Gros Courtage Demi-Gros
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Camille Labre
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