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Read Ebook: The Castaway by Bond Nelson S Rosenthal Leon Illustrator

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Ebook has 121 lines and 10057 words, and 3 pages

HISTOIRE ANCIENNE

DE L'ORIENT

JUSQU'AUX GUERRES M?DIQUES

PAR

FRAN?OIS LENORMANT

PROFESSEUR D'ARCH?OLOGIE PR?S LA BIBLIOTH?QUE NATIONALE

Ouvrage couronn? par l'Acad?mie Fran?aise

NEUVI?ME ?DITION

Revue, corrig?e, consid?rablement augment?e et illustr?e de nombreuses figures d'apr?s les monuments antiques.

TOME PREMIER

LES ORIGINES.--LES RACES ET LES LANGUES

PARIS A. L?VY, LIBRAIRE-?DITEUR, 13, RUE LAFAYETTE

PR?FACE DE LA PREMI?RE ?DITION

Le fait dominant des cinquante derni?res ann?es, dans l'ordre scientifique, a ?t? certainement la r?novation des ?tudes de l'histoire et surtout la conqu?te du vieux pass? de l'Orient par la critique moderne, arm?e du flambeau qui fait p?n?trer la lumi?re jusque dans les plus obscurs replis de ces annales pendant si longtemps ensevelies dans l'oubli.

Il y a seulement un demi-si?cle, on ne connaissait gu?re de l'ancien monde que les Romains et les Grecs. Habitu?s ? voir dans ces deux grands peuples les repr?sentants de la civilisation antique, on consentait sans peine ? ignorer ce qui s'?tait pass? en dehors de la Gr?ce et de l'Italie. Il ?tait ? peu pr?s convenu qu'on n'entrait dans le domaine de l'histoire positive que quand on avait mis le pied sur le sol de l'Europe.

On savait cependant que, dans cette immense contr?e qui s'?tend entre le Nil et l'Indus, il y avait eu de grands centres de civilisation, des monarchies embrassant de vastes territoires et II d'innombrables tribus, des capitales plus ?tendues que nos capitales modernes de l'Occident, des palais aussi somptueux que ceux de nos rois; et de vagues traditions disaient que leurs orgueilleux fondateurs y avaient retrac? la pompeuse histoire de leurs actions. On savait ?galement que ces vieux peuples de l'Asie avaient laiss? des traces puissantes de leur passage sur la terre. Des d?bris amoncel?s dans le d?sert et sur le rivage des fleuves, des temples, des pyramides, des monuments de toute sorte recouverts d'inscriptions pr?sentant des caract?res ?tranges, inconnus; tout ce que racontaient les voyageurs qui avaient visit? ces contr?es attestait un grand d?veloppement de culture sociale. Mais cette grandeur apparaissait ? travers des ruines ou dans les r?cits incomplets des historiens grecs, et dans quelques passages de la Bible. Et comme, dans ce monde primitif de l'Orient, tout rev?t des proportions colossales, on ?tait naturellement dispos? ? croire que la fiction occupait une grande place dans les r?cits de la Bible et dans les pages d'H?rodote.

Mais ce n'est pas seulement le champ ? parcourir qui s'est ?largi. Les progr?s de la science ont ?t? aussi grands que son domaine est maintenant ?tendu. Partout, sur ces routes nouvelles, de vaillants et heureux pionniers ont plant? leurs jalons et fait p?n?trer la lumi?re au sein des t?n?bres. L'Europe ach?ve en notre si?cle de prendre possession d?finitive du globe. Ce qui se passe dans l'ordre des ?v?nements se passe aussi dans le domaine de l'?tude. La science reprend possession du monde ancien et des ?ges disparus.

La d?couverte de Champollion a ?t? le point de d?part des recherches savantes, ing?nieuses, auxquelles nous devons la restauration de l'histoire ?gyptienne. Dans toute l'?tendue de la vall?e du Nil, les monuments ont ?t? interrog?s, et ils nous ont racont? les actions des rois qui gouvern?rent l'?gypte depuis les temps les plus recul?s. La science a p?n?tr? dans ces sombres n?cropoles o? dormaient les Pharaons, et elle y a retrouv? ces nombreuses dynasties dont il ne restait de traces que dans les ?crits mutil?s du vieux Man?thon. On connaissait ? peine, au commencement de ce si?cle, les noms de quelques souverains s?par?s les uns des autres par de bien longs intervalles, et ces noms ne rappelaient qu'un petit nombre d'?v?nements alt?r?s par la cr?dulit? des voyageurs grecs ou amplifi?s par la vanit? nationale. Maintenant nous connaissons ? bien peu de chose pr?s toute la s?rie des monarques qui r?gn?rent sur l'?gypte pendant plus de 4,000 ans.

L'art pharaonique a ?t? appr?ci? dans ses formes diverses, architecture, sculpture, peinture, et la loi qui r?glait les inspirations du g?nie ?gyptien a ?t? reconnue. La religion a ?t? ?tudi?e dans son double ?l?ment sacerdotal et populaire, et il a ?t? prouv? que, sous ce symbolisme ?trange et d?sordonn? qui consacrait l'adoration des animaux, il y avait une th?ologie savante qui embrassait l'univers entier dans ses conceptions, et au fond de laquelle se retrouvait la grande id?e de l'unit? de Dieu. Nous savons aussi ? quoi nous en tenir sur l'?tat des sciences chez cette nation fameuse. On a fait passer dans les langues de l'Europe les morceaux les plus importants de sa litt?rature, dont le style et l'action rappellent ?troitement ceux de la Bible. En un mot, l'?gypte a compl?tement reconquis sa place dans l'histoire positive, et nous pouvons maintenant raconter ses annales d'apr?s les documents originaux et contemporains, comme nous raconterions celle d'une nation moderne.

La r?surrection de l'Assyrie a ?t?, s'il est possible, plus extraordinaire encore. Ninive et Babylone n'ont pas laiss?, comme Th?bes, des ruines gigantesques ? la surface du sol. D'informes V amas de d?combres amoncel?s en collines, voil? tout ce que les voyageurs y avaient vu. On pouvait donc croire que les derniers vestiges de la grande civilisation de la M?sopotamie avaient p?ri pour toujours, quand la pioche des ouvriers de M. Botta, puis de ceux de M. Layard et de M. Loftus, de George Smith et de M. Rassam, rendit ? la lumi?re les majestueuses sculptures que l'on peut admirer au Louvre et au Mus?e Britannique, et les inappr?ciables d?bris des tablettes de terre cuite de la Biblioth?que Palatine de Ninive, gages certains de d?couvertes plus brillantes et plus ?tendues encore quand les recherches pourront ?tre pouss?es dans toutes les parties de l'Assyrie et de la Chald?e.

Et maintenant ils revivent sous nos yeux dans les bas-reliefs de leurs palais, ces rois superbes qui emmenaient des nations enti?res en captivit?. Voil? ces figures qui nous apparaissent si terribles dans les r?cits enflamm?s des proph?tes h?breux. On les a retrouv?es, ces portes o?, suivant l'expression de l'un d'eux, les peuples passaient comme des fleuves. Voil? ces idoles d'un si merveilleux travail, que leur vue seule corrompait le peuple d'Isra?l et lui faisait oublier Yahveh. Voil?, reproduite en mille tableaux divers, la vie des Assyriens: leurs c?r?monies religieuses, leurs usages domestiques, leurs meubles si pr?cieux, leurs vases si riches; voil? leurs batailles, les si?ges des villes, les machines ?branlant les remparts.

D'innombrables inscriptions couvrent les murailles des ?difices de l'Assyrie et ont ?t? exhum?es dans les fouilles. Elles sont trac?es avec ces bizarres caract?res cun?iformes dont la complication est si grande qu'elle paraissait ? jamais d?fier la sagacit? des interpr?tes. Mais il n'est pas de myst?re philologique qui puisse r?sister aux m?thodes de la science moderne. L'?criture sacr?e de Ninive et de Babylone a ?t? forc?e de livrer ses secrets apr?s celle de l'?gypte. Les travaux de g?nie de sir Henry Rawlinson, du docteur Hincks et de M. Oppert ont donn? la clef du syst?me graphique des bords de l'Euphrate et du Tigre. On lit maintenant, d'apr?s des principes certains, les annales des rois d'Assyrie et de ceux de Babylone, grav?es sur le marbre ou trac?es sur l'argile pour l'instruction de la post?rit?. On lit le r?cit qu'ils ont VI eux-m?mes donn? de leurs campagnes, de leurs conqu?tes, de leurs cruaut?s. On y d?chiffre la version officielle assyrienne des ?v?nements dont la Bible, dans le Livre des Rois et dans les Proph?tes, nous fournit la version juive, et ce, I'd busted a .44 coil cable lock, and had to jerry-rig a substitute.

"That's tough," I said, "but there's nothing we can do about it. It wasn't your fault."

He eyed me curiously. "Brait--" he said.

"Yes, Cap?"

"I've been wondering--do you think there could be anything in what Moran said? About him being a--a--"

Cap said petulantly, "Of course it's just nonsense. Bad luck doesn't hang around one man like that. It's against the law of averages. Still, I wish you'd sort of keep an eye on him for the next three days, Brait. Till we land on Earth. I've got a notion--"

"So has Earth," I grinned. "Five of 'em. Atlantic, Pacific, Indian and the two Etceteras. What's yours?"

"It might," frowned the skipper. "Be sabotage. He said he'd do everything in his power to prevent our reaching Earth. And he's up and around now."

"If you think that," I suggested, "why don't you shove him in the clink, just to make sure?"

So that's how I assumed, in addition to the rest of my duties, the job of watch-dogging the mysterious Paul Moran. As Cap McNeally had said, Moran was up and about now. He had made what Doc Jurnegan claimed was the swiftest recovery in the annals of medicine. He still looked like a skeleton in search of a square meal. But there was sanity in his eyes. If not always in his speech. Like that afternoon in Sparks' radio turret, for instance.

We had been talking, Sparks and I, about space-flight. What a great thing it was. How, only in its infancy, it was already changing man's outlook, widening the borders of man's domain, creating a newer, greater universe.

"We got," Sparks said, "reason to be proud of ourselves. Gee, I was readin' in the library--"

"You," I interrupted wonderingly, "can read?"

"Comets to you, Lootenant!" sniffed Sparks. "As I was sayin' before I was so rudely ruptured, I was readin' in the library some old books from the Twentieth Century. Just about a hundred an' fifty years old, mind you! They had the craziest ideas about what men would find on other planets, if an' when they ever got there. Flame-men, an' robots, an' all sorts of things.

"Nothin' like what we actually found. 'Course, we shouldn't laugh at 'em too much. They had no way of knowin'. We're the first people ever traveled in space."

"No!" said Moran.

Sparks said patiently, "Well, I didn't mean us here in this room. Of course we ain't. But I mean the people of our time."

"And I still say," said Moran gravely, "no! Man in all ages is a creature of conceit, self-pride, self-glorification. There was space-flight long before you lived, Sparks. A race, long dead now, from a neighbor planet."

I said gently, "You're thinking of those pyramids found on Venus and Mars, Moran? I know that's a puzzler to modern science. And I've read several theories regarding their builders. But most authorities agree that their mere presence does not necessarily imply the existence of a single race of engineers. The pyramid is a fundamental structural form. Any intelligent race--"

"Man," said Moran almost sadly. "Man the dreamer; Man the doubter. No, Lieutenant, I am not speaking of theories, now. I am speaking of tales I've heard; accounts I've read in archives long molded into dust. At least three times in the past have civilized races spanned the void. It was the dying Martian race that first achieved space-flight. They found Venus a rank and stinking jungle, but on Earth certain of them set up their new abode." He smiled quietly. "And reverted to savagery, as is always the case when civilized men, removed from the source of their culture, find themselves face to face with stark reality.

"Then it was the Moon-creatures who fled their airless world, spanned the distance to nearby earth."

I said, "That's an interesting thought, Moran. It explains the coloration of the races of man, doesn't it? I'd like to read that book you mentioned. Where can I get it?"

He shook his head sadly.

"You can't, Lt. Brait. The last copy of it was destroyed more than twelve centuries ago. Simon Magnus was the last man to read it as I remember. I loaned it to him--"

He stopped abruptly. But Sparks' eyes were plate-sized and incredulous. "--you loaned it to him?"

I spun on Sparks, angry. Jurnegan had told us to humor Moran, help him to a complete recovery. I didn't approve of this, not a little bit. I snapped, "That'll do, Sparks! Good Lord, man--What's the matter, Moran?"

For suddenly his face had paled, his eyes widened in horror, and he was backing away from me. He thrust out a trembling hand, gasped hoarsely, "Have a care, Brait! 'Thou shalt not take the name of the Lord, thy God, in vain--'!"

Then he fled; his running footsteps clattered down the ramp, and the echoes were strangely disturbing. Sparks stared after him, then made a circular motion at his temple.

"Nuts!" he said. "Crazy as a loon, Lootenant."

You couldn't say Moran was behind either of these near-disasters. For I was dogging his footsteps; I'll take my oath he was not involved. Physically, that is. But they say a Jonah's curse works even though the Jonah takes no actual part.

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