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Read Ebook: Les grandes dames by Houssaye Ars Ne

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Ebook has 1600 lines and 89122 words, and 32 pages

Mais lui, qui n'?tait jamais pris sans vert, se rappela ? propos quelques paradoxes de Lavater. Il s'engagea ? dire la bonne aventure ? la duchesse et ? la marquise, si elles lui permettaient de les d?visager un peu; il n'oublia pas de leur rappeler qu'on n'?tait pas toujours masqu? comme la Dame de Tr?fle et comme la Dame de Carreau.

La glace ?tait bris?e. La duchesse dit ? Octave que Mme d'Antraygues avait trahi le secret de ses amies, mais qu'elle comprenait cela, puisqu'elle savait, par ou?-dire, qu'une femme n'avait pas de secrets pour son amant.

Le duc de Parisis, un physionomiste raffin?, trouva beaucoup de v?rit?s ? dire aux deux amies. La premi?re venue parmi les diseuses de bonne aventure remue des v?rit?s, puisqu'elle remue des mots: qu'est-ce donc si le diseur de bonne aventure est un homme d'esprit qui a ?tudi? dans le coin des femmes! Pour conna?tre les hommes, pratiquez les femmes; pour conna?tre les femmes, pratiquez encore les femmes: c'est la sagesse des nations folles.

Pendant cette s?ance ? la Lavater, Octave eut l'art de prouver ? la duchesse et ? la marquise qu'il ?tait ?perdument amoureux d'elles. Pendant qu'il leur parlait d'elles, ses yeux leur parlaient de lui. Et ce qu'il y eut de bien fait dans cette oeuvre diabolique, c'est que chacune des deux femmes fut convaincue qu'il n'aimait qu'elle-m?me.

Mais elles ?taient au-dessus de l'amour, m?me de l'amour de don Juan de Parisis. La marquise de Fontaneilles s'?tait tourn?e vers Dieu et ne voulait pas se retourner vers son prochain. La duchesse de Hauteroche, ?me plus romaine, aimait la vertu pour la vertu, s'attachant ? son devoir non pas avec r?signation, comme tant d'autres, mais avec vaillance, fi?re des victoires de l'?me sur le corps.

Octave perdit bien huit jours--huit si?cles pour lui--? errer autour de ces deux vertus; il avait pourtant imagin? une tactique qui lui semblait victorieuse:--Apr?s avoir prouv? ? la marquise qu'il n'?tait pas amoureux de la duchesse, il prouva ? la duchesse qu'il ?tait amoureux de la marquise, soufflant l'orage ? tous les horizons.--Mais les nuages ne mont?rent pas jusque dans l'azur.

Il ne s'avoua pas vaincu; il leva le si?ge et passa dans un autre camp. Mais tout en courant les petites dames, ses aspirations le ramenaient bient?t aux femmes du monde, parce que s'il trouvait que l'amour est toujours le m?me au dernier chapitre, quelle que soit l'atmosph?re, il trouvait aussi qu'il faut chercher les variations du coeur dans les commencements. Or il n'y a de commencements qu'avec les femmes comme il faut, puisqu'avec les autres on commence toujours par la fin.

L'ESCARPOLETTE

Parisis ne se contentait pas des femmes du monde ni des femmes du demi-monde; les fillettes de tous les ordres, pourvu qu'elles fussent jolies, lui semblaient de bonne prise; son grand art, en ceci, ?tait de se mettre au diapason et d'entrer de plain-pied dans l'intimit? des femmes quelles qu'elles fussent. Venait-il une modiste apporter un chapeau, une fleuriste apporter un bouquet, une couturi?re apporter une robe, il la lorgnait; si elle ?tait belle, il la saluait et lui disait mille folies, au grand d?pit de la dame qu'on venait habiller ou coiffer; on lui reprochait de manquer de dignit?, mais il disait lui-m?me qu'il ne reconnaissait pas les biens?ances.

Combien d'aventures ?taient le second chapitre de ses premi?res escarmouches!

Aussi, un matin, Mme d'Antraygues surprit-elle Parisis dans son jardin, qui faisait balancer, sur une escarpolette, deux jeunes modistes ? qui il avait command? des chapeaux, sans doute pour coiffer ses arbres. Ces deux modistes ?taient des jeunes brunes fort provocantes par l'?clat de leurs yeux qu'elles ne veloutaient pas du tout.

Elles riaient comme des folles, elles criaient en tombant sur l'herbe comme de vraies pensionnaires; il fallait voir Parisis les rouler sur le gazon, les prendre dans ses bras et les remettre sur la balan?oire. Mme d'Antraygues, cach?e par un magnolia, assista ? toute la f?te; on s'amusait si vaillamment qu'elle aurait voulu en ?tre, si sa grandeur ne l'e?t attach?e au rivage.

Elle se montra, les oiseaux s'envol?rent. Parisis les rappela, mais le charme ?tait tomb?. <>

Le duc de Parisis avait d'ailleurs un go?t tr?s mod?r? pour les fillettes; il n'aimait pas les raisins verts, il disait que la volupt? s'accommode mieux du fruit que de la fleur.

Il disait encore que la femme a deux virginit?s, celle de la chrysalide et celle du papillon. Il aimait mieux le papillon que la chrysalide. La jeune fille n'est d'abord qu'une ?bauche; elle n'est une oeuvre d'art qu'apr?s avoir secou? l'arbre de la science.

Les libertins aiment les ing?nues; les voluptueux aiment les savantes. Toutes les for?ts sont vierges dans le pays de l'amour.

LE FESTIN DE MARBRE

Ce fut ? peine si de loin en loin le nom de Monjoyeux retentissait aux oreilles de ses amis. Aussi ce fut une vraie surprise quand cette lettre courut ? la Maison d'Or, dans le cabinet des journalistes, dans l'atelier des peintres et des sculpteurs, jusque chez M. Beul?-les-Fouilles, secr?taire perp?tuel de l'acad?mie des beaux-arts.

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<

<>

Quand M. de Parisis re?ut cette invitation, il se dit: <>

Ce fut une vraie f?te. On en parla beaucoup la veille; on en parla bien plus le lendemain; mais ce fut une f?te sans lendemain.

Octave ne s'attendait pas ? tant d'?quipages devant l'h?tel. Il ?tait all? le matin pour voir Monjoyeux; mais quoiqu'il e?t beaucoup insist? pour ?tre re?u, quoiqu'il e?t remis d'un air victorieux cette carte c?l?bre qui lui ouvrait toutes les portes, comme nagu?re ? M. de Morny et au comte d'Orsay, un domestique fort bien styl? vint lui dire que ni monsieur ni madame ne pouvaient recevoir monsieur le duc, ce qui aiguillonna d'autant plus sa curiosit?.

A minuit, quand il fut annonc? dans le premier salon, il fut ?bloui par les lumi?res, les femmes, les diamants; il connaissait l'h?tel, o? durant deux hivers une ?trang?re c?l?bre avait re?u le beau monde parisien, mais il n'avait jamais vu tant de haut luxe dans les salons. Les ?toffes, les tapis, les bronzes, les meubles, tout avait la marque d'une main savante et prodigue. Dans l'avant-salon, dont Cabanel avait peint le plafond, soutenu par des cariatides de Cl?singer, on remarquait une marguerite ? la fontaine, d'Ary Scheffer, et une Cl?op?tre, de G?r?me, deux civilisations en contraste. Dans le grand salon plus s?v?re quoique plus riche, Ingres, Delacroix, Meissonier et Diaz, les quatre expressions de l'art moderne, se disputaient les panneaux. <>

Le duc de Parisis attachait son regard sur Mme Monjoyeux avec un vague souvenir. Il lui semblait la reconna?tre comme ? la rencontre des Champs-Elys?es. <> Mme Monjoyeux lui rappelait une figure aim?e en passant.

Il s'avan?a vers Mme Monjoyeux, ne s'inqui?tant pas de d?ranger toutes les femmes qui l'entouraient. Il s'assit dans le groupe et parla ? tort et ? travers de la pluie et du beau temps, de la vie d'artiste, de ses impr?vus, des jeux du hasard et des jeux de l'amour. Il eut bient?t conquis toutes les femmes ? son esprit railleur et charmant.

Octave avait pour politique de se mettre toujours du c?t? des femmes, disant que dans le papottage qui court sur les ?ventails, il y avait beaucoup plus de sagesse ? recueillir que dans les phrases sentencieuses des hommes s?rieux. Quand une femme cause, elle trahit l'?ternel f?minin, elle ouvre son coeur sans le vouloir, tandis que l'homme n'ouvre le plus souvent que sa bo?te ? b?tises, tout bouffi qu'il est de vanit?. Et puis, comme disait Octave, du c?t? des femmes la b?tise elle-m?me a son prix. Il allait plus loin, il disait que la femme est parfaite dans le mal comme dans le bien; tandis que l'homme, sous pr?texte d'?tre un animal raisonnable, n'est en d?finitif qu'un animal.

M. de Parisis fut quelque peu surpris de ne pas reconna?tre une seule Parisienne parmi toutes ces femmes qui faisaient cort?ge ? Mme Monjoyeux. C'?tait la fleur des pois de cette soci?t? ?trang?re qui r?gne dans les Champs-Elys?es et l'avenue de l'Imp?ratrice, Havanaises, P?ruviennes, Polonaises, Espagnoles et autres expressions des mondes voyageurs. Quand on veut improviser un salon, il faut s'adresser ? ces peuplades pittoresques, toujours gaies et vives, qui paraissent et disparaissent sans marquer de vifs souvenirs. <>

Tout en causant avec les femmes, M. de Parisis cherchait ? reconna?tre les hommes errants ou discutant en groupes dans les salons. C'?tait le tohu-bohu des premi?res repr?sentations, avec quelques peintres et sculpteurs en plus. Monjoyeux, en effet, n'allait-il pas donner une premi?re repr?sentation? Il y avait l? les critiques du lundi, les causeurs du samedi, les pol?mistes du dimanche, les chroniqueurs de toute la semaine. Il y avait l? les gentilshommes du turf, les patriciens du Moulin-Rouge, du Caf? Anglais, de la Maison-d'Or; quelques hommes politiques, retenus par la patte aux com?diennes; l'acad?mie des beaux-arts et l'acad?mie fran?aise ?taient repr?sent?es par leurs plus jeunes ?toiles. En un mot, tout Paris.

M. de Parisis ?tait, d'ailleurs, un homme bien ?lev?, qui savait son monde; je ne parle pas de son stage en diplomatie, car il ?tait n? diplomate. Quand il se trouvait en face d'une illustration de haute roche, il avait l'art, avec ses quartiers de noblesse, de lui faire un pi?destal; nul ne savait mieux mettre en relief dans sa vraie lumi?re un homme de g?nie, ou m?me un homme de talent. Et c'?tait d'autant mieux fait, qu'il se montrait fort impertinent pour toutes les m?diocrit?s tapageuses qui sont le d?sespoir des esprits d'?lite. Il disait que chaque g?n?ration, dans la capitale du monde, enfante ? peine laborieusement cinquante hommes dignes d'?tre ?tudi?s, cinquante intelligences qu'il faut aimer et qu'il faut craindre. Octave ne s'y trompait pas, il admirait et il adorait les grands hommes d'aujourd'hui; mais, du haut de son d?dain, il disait aux petits hommes mont?s sur les ?chasses de la r?clame: <>

Cependant, trois portes ? deux vantaux s'?taient ouvertes; on avait ?t? saisi par le radieux spectacle d'un atelier, un ancien th??tre intime, o? Monjoyeux avait dress? une table de cinquante couverts sous les lumi?res ruisselantes des plus beaux lustres du Murano.

Dirai-je quel fut l'?blouissement de tout le monde devant le luxe f?erique de cette salle et de cette table? Les plus belles ?toffes des Indes, broch?es d'or et d'argent, retombaient ? larges plis sur les murs et s'?toilaient par des cand?labres en cristal de roche. Sous chaque cand?labre se profilait une ?l?gante jardini?re ou un svelte br?le-parfums; ici un ?mail cloisonn?, l? une merveille de S?vres. On marchait sur un tapis de Smyrne moussu et fleuri.

La table ?tait magnifique; les festins de Paul V?ron?se ne donnent pas une id?e de ces splendeurs toutes modernes. A la place de toutes ces mis?res argent?es ou dor?es qui jouent au luxe, Monjoyeux avait mis deux statues; le surtout ?tait un admirable buste ? deux t?tes, repr?sentant les deux faces de la femme, le bien et le mal, l'ange et le d?mon.

C'?tait le portrait de Mme Monjoyeux.

Aucun des convives, tout en la reconnaissant, n'osa prononcer son nom. Pourquoi ce symbole? Le regard courait de surprise en surprise, l'esprit se perdait aux ?nigmes. <

Un cri d'admiration s'?tait ?lev? autour de toute la table. <> mais depuis que Janin, Th?ophile Gautier et Saint-Victor font de la critique avec toutes les magnificences de l'art, nous avons chang? tout cela. C'est l'art qui est facile, c'est la critique qui est malais?e.--Vous en parlez bien ? votre aise, Monjoyeux, dit M. de Parisis. Vous avez raison, d'ailleurs: la critique est malais?e devant de pareilles oeuvres; il y a longtemps que je n'ai vu le marbre moderne me parler si ?loquemment.--Oui, dit un musicien, ces lignes si blanches, et si harmonieuses chantent comme des m?lodies de Gounod.--On dit que les dieux s'en vont, dit un n?o-grec; les dieux peut-?tre, les d?esses, point. Voyez plut?t, ces deux belles statues qui marchent sur la table viennent toutes radieuses de l'Olympe.>>

Une jeune femme demanda ing?nument quelles ?taient ces deux d?esses; son voisin, un journaliste r?pondit: <>

De bouche en bouche, la m?me question courut toute la table. <> M. de Parisis lui-m?me demanda ? Mme Monjoyeux quel ?tait le symbole r?v?l? par cette figure. <>

A cet instant, les questions furent toutes si vives que Monjoyeux dit en souriant: <

Disant ces mots, Monjoyeux leva son verre de vin du Rhin et but apr?s avoir salu? sa voisine.

Le souper s'annon?ait gaiement: les savoureux parfums des faisans, des b?casses, des g?linotes, des ?crevisses, des truffes, se m?laient aux vertes senteurs des roses, des fraises et des framboises, aux bouquets des vins de Bordeaux et des vins de Bourgogne, des vins d'A? et des vins de Johannisberg; sans parler des vagues odeurs qui s'?chappaient des femmes, ?paules et chevelures. Tous les esprits s'enivraient d?j? et entraient en campagne arm?s des plus beaux paradoxes.

Mais la causerie avait beau courir par tous les m?andres de l'impr?vu, les yeux ne pouvaient se d?tacher des figures sculpt?es par Montjoyeux; la Cyb?le et la Vertu, les groupes d'enfants joueurs, le buste ? deux faces, tout prenait le regard et l'?me des convives, tant la beaut? traduite par le marbre a d'empire sur les esprits. <>

Cependant, on admirait la Cyb?le et la Vertu. La Cyb?le semblait sculpt?e par le ciseau vivant et fleuri d'Allegrain; c'?tait la m?me abondance et le m?me charme. La grande d?esse avait la po?sie d'une amante et la f?condit? d'une m?re. C'?tait une f?te pour les yeux de suivre le jeu de la chevelure, la beaut? du profil, les ondoiements et les serpentements de ces lignes savantes qui couraient avec la gr?ce antique des ?paules aux seins, des hanches aux cuisses, sur les bras luxuriants comme sur les jambes fi?res. Le marbre avait une force et une saveur incomparables; c'?tait Cyb?le ruisselante de vie, moins robuste que si elle f?t sortie des mains de Phidias, moins divine peut-?tre, mais plus humaine.

La Vertu ?tait une belle figure tout ? fait nue. Un sculpteur m?diocre e?t copi? les anciens qui repr?sentaient cette figure voil?e. Mais la chaste blancheur du marbre n'est-elle pas une robe virginale? Et, d'ailleurs, si la Vertu est nue, elle ne le sait pas. Elle est trop divinement candide pour songer qu'elle n'a pas de p?plum, de draperie ou de robe. Elle ne se d?fendait de l'amour que par la candeur de son attitude. Monjoyeux ?tait un philosophe qui savait que les femmes qui se d?fendent avec violence sont celles qui tombent bient?t vaincues, car la violence c'est d?j? la passion.

Cette statue, c'?tait bien la Vertu. Elle levait les yeux et cherchait l'amour du ciel. Il y avait en elle de la nymphe antique, mais il y avait aussi de la jeune fille chr?tienne. Le sculpteur l'avait d?tach?e des passions terrestres avec cet art souverain qui triomphe des r?bellions du marbre. Les nymphes de Diane se fussent agenouill?es en passant devant elle et auraient bais? sur la neige l'empreinte de ses pieds l?gers; les vierges de Vesta auraient respir?, dans son atmosph?re, je ne sais quelle douceur et quelle vertu divines,--l'air vif des r?gions sereines qui chasse les orages de l'?me.

Ce beau marbre appelait et retenait le regard charm?. On le contemplait de face, on tournait autour avec le m?me charme. La Vertu ?tait belle comme si elle devait donner encore plus de regrets ? l'Amour. L'artiste l'avait coiff?e avec un go?t savant; il avait nou? une grappe de fleurs dans sa chevelure ondul?e ? l'antique. Il y avait dans le visage, dans le cou, dans les ?paules, dans les bras, dans le torse, dans les jambes, dans toute la figure, une jeunesse de contour, une pr?occupation de style, une caresse amoureuse et chaste du ciseau, qui ne sont famili?res qu'aux ma?tres. <> r?pondit le duc de Parisis.

UN TOAST A LA FEMME

M. de Parisis, tout en jetant un mot ? droite, ? gauche, en face de lui, en homme bien ?cout?, cherchait ? p?n?trer dans l'esprit et dans le coeur de Mme Monjoyeux. Plus il regardait, et plus elle lui rappelait une femme qu'il avait connue. <>

Octave regardait de plus pr?s la dame. Pour lui, toute l'?nigme de la f?te ?tait l?. Aussi s'inqui?tait-il bien moins que ses voisins du symbolisme des figures de marbre qui dominaient la table; la vraie statue, c'?tait la femme du sculpteur.

Mais, comme tous les sphinx, Mme Monjoyeux ne se laissait pas p?n?trer. Soit qu'elle f?t b?te, soit qu'elle ne le f?t point, elle avait l'art de le para?tre ? propos. A certaines questions, elle r?pondait par un sourire qui n'?tait ni la malice, ni la niaiserie, mais qui en exprimait vaguement l'effet. Tant?t elle r?pondait de travers, rompant les chiens, puis jouait ? l'?cole buissonni?re; si Octave lui parlait de l'empereur de Russie, elle lui r?pondait que le pape ?tait un fort galant homme, puisque le jour o? elle s'?tait agenouill?e pour baiser sa pantoufle, il avait daign? lui tendre la main. <>

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