Read this ebook for free! No credit card needed, absolutely nothing to pay.
Words: 191112 in 60 pages
This is an ebook sharing website. You can read the uploaded ebooks for free here. No credit cards needed, nothing to pay. If you want to own a digital copy of the ebook, or want to read offline with your favorite ebook-reader, then you can choose to buy and download the ebook.

: Quentin Durward by Scott Walter Defauconpret A J B Auguste Jean Baptiste Translator - Historical fiction; France History Louis XI 1461-1483 Fiction; Louis XI King of France 1423-1483 Fiction; Charles Duke of Burgundy 1433-1477 Fiction; Scots France Fiction
Translator: Auguste Baptiste Defauconpret
Walter Scott
QUENTIN DURWARD
Traduction M. Defauconpret
Table des mati?res
INTRODUCTION.
Dans le fait, j'ai toujours observ? que les enfans de la prosp?rit?, soit pour ne pas ?blouir de tout l'?clat de leur splendeur ceux que le destin a trait?s moins favorablement, soit parce qu'ils pensent qu'il est aussi honorable pour eux de s'?tre ?lev?s en d?pit des calamit?s, qu'il l'est pour une forteresse d'avoir soutenu un si?ge; j'ai toujours observ?, dis-je, que ces gens-l? ne manquent jamais de vous entretenir des pertes que leur occasionne la duret? des temps. Vous d?nez rarement ? une table bien servie, sans que les intervalles entre le champagne, le bourgogne et le vin du Rhin soient remplis, si votre Amphitryon est un capitaliste, par des plaintes sur la baisse de l'int?r?t de l'argent, et sur la difficult? de trouver ? placer celui qui reste improductif entre ses mains; ou, si c'est un propri?taire, par de tristes commentaires sur l'arri?r? des rentes et la diminution des loyers. Cela produit son effet. Les convives soupirent, et secouent la t?te en cadence avec leur h?te, regardent le buffet charg? d'argenterie, savourent de nouveau les excellens vins qui circulent rapidement autour de la table, et pensent ? la noble bienveillance qui, ainsi l?s?e, fait un usage hospitalier de ce qui lui reste; ou, ce qui est encore plus flatteur, ils s'?tonnent de la nature de cette richesse qui, nullement diminu?e malgr? ces pertes, continue, comme le tr?sor in?puisable du g?n?reux Aboulcasem, ? fournir des distributions copieuses sans qu'il y paraisse. Cette manie de dol?ances a pourtant ses bornes, de m?me que les plaintes des val?tudinaires, qui, comme ils le savent tous, sont le passe-temps le plus agr?able, tant qu'ils ne sont affect?s que de maladies chroniques. Mais je n'ai jamais entendu un homme dont le cr?dit va v?ritablement en baissant, parler de la diminution de ses fonds; et mon m?decin, homme aussi humain qu'habile, m'assure qu'il est fort rare que ceux qui sont attaqu?s d'une bonne fi?vre, ou de quelque autre de ces maladies aigu?s
Dont la crise mortelle aussi-bien que prochaine Pronostique la fin de la machine humaine, trouvent dans leurs souffrances un sujet de conversation amusante.
H?las! ? l'avantage d'exciter cette sympathie chez soi sont attach?s de grands inconv?niens personnels.
La v?rit? ?tait que, n'?tant pas tr?s-accessible pour les ?trangers de quelque nation qu'ils fussent, ni m?me pour ceux de ses compatriotes qu'il ne connaissait pas, le marquis avait surtout une r?serve toute particuli?re ? l'?gard des Anglais. Ce sentiment pouvait ?tre un reste de l'ancien pr?jug? national; peut-?tre aussi venait-il de l'id?e qu'il avait con?ue que l'Anglais est un peuple hautin, fier de sa bourse, et pour qui le rang, joint ? une fortune born?e, est un objet de d?rision autant que de piti?; ou peut-?tre enfin qu'en r?fl?chissant sur certains ?v?nemens r?cens, il ?prouvait, comme Fran?ais, quelque mortification, m?me des succ?s qui avaient r?tabli son Ma?tre sur le tr?ne, et qui lui avaient rendu ? lui-m?me des propri?t?s forts diminu?es, d'ailleurs, et un ch?teau dilapid?. Son aversion pourtant n'allait jamais au-del? de cet ?loignement pour la soci?t? des Anglais. Lorsque les affaires de quelque ?tranger exigeaient l'intervention de son cr?dit, il l'accordait toujours avec toute la courtoisie d'un gentilhomme fran?ais qui sait ce qu'il se doit ? lui-m?me et ce qu'il doit ? l'hospitalit? nationale.
De son c?t?, il ?prouva tant de satisfaction de notre liaison, qu'il en vint jusqu'? prendre la r?solution de m'inviter ? d?ner au ch?teau de Haut-Lieu, ch?teau tr?s digne de ce nom, puisqu'il est situ? sur une hauteur qui commande les bords de la Loire. Cet ?difice est ? environ trois milles du village o? j'avais fix? mon domicile temporaire; et, quand je le vis pour la premi?re fois, je pardonnai ais?ment la mortification qu'?prouvait le propri?taire en recevant un h?te dans l'asile qu'il s'?tait form? au milieu des ruines du palais de ses anc?tres. Avec une gaiet? qui couvrait ?videmment un sentiment plus profond, il m'avait pr?par? peu ? peu ? la vue du lieu que je devais visiter. Il en eut m?me tout le temps le jour qu'il me conduisit ? cette antique demeure, dans son petit cabriolet tra?n? par un grand cheval normand.
Les restes du ch?teau de Haut-Lieu sont situ?s sur une belle colline qui domine les bords de la Loire, et qui conduisait, divis?e en diverses terrasses, par des degr?s en pierre, orn?s de statues et d'autres embellissemens artificiels, jusqu'au fleuve m?me. Toute cette d?coration architecturale, les parterres de fleurs odorif?rantes et les bosquets d'arbres exotiques avaient disparu depuis bien des ann?es pour faire place aux travaux plus profitables du vigneron. Cependant les terrasses nivel?es et les pentes artificielles, travaux ex?cut?s trop solidement pour pouvoir ?tre d?truits, subsistent encore, et prouvent combien l'art avait ?t? judicieusement employ? pour embellir la nature.
Free books android app tbrJar TBR JAR Read Free books online gutenberg
More posts by @FreeBooks

: Fairies and Folk of Ireland by Frost William Henry Burleigh Sydney Richmond Illustrator - Folklore Ireland Folklore

: Modern Eloquence: Vol II After-Dinner Speeches E-O by Reed Thomas B Thomas Brackett Editor - Speeches addresses etc.