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Words: 16655 in 4 pages
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: L'isthme de Panama Examen historique et géographique des différentes directions suivant lesquelles on pourrait le percer et des moyens à y employer; suivi d'un aperçu sur l'isthme de Suez. by Chevalier Michel - Canals Interoceanic; Canals Panama; Cana
nt consid?rables, ?tablir entre ces ?les et l'emplacement actuel de la barre un bon port, d'un acc?s facile et du c?t? de la terre et du c?t? de la mer.
Il y aurait lieu d'examiner si, du c?t? de la baie de Chorrera, il ne serait pas plus ais? qu'? Panama m?me de m?nager un mouillage commode, profond et s?r, bien accessible et du c?t? de la pleine mer et du c?t? de la terre, et si par cons?quent ce n'est point l? que devrait aboutir le canal, en suivant le Ca?mito, ou en coupant au travers de la plage, afin d'?viter la barre de cette rivi?re.
Autant qu'on peut en juger avec les renseignements insuffisants auxquels on est r?duit encore en Europe, la d?pense requise pour ?tablir des ports irr?prochables ? chacune des extr?mit?s du canal de Chagres ? Panama serait ?gale ? celle du canal lui-m?me.
Dans l'isthme de Panama, la population est clairsem?e, et elle est g?n?ralement peu amie du travail. Au sujet du nombre des ouvriers qu'on pourrait rassembler avec le concours actif du gouvernement grenadin, des renseignements fort contradictoires ont ?t? produits. La pr?somption est qu'il serait indispensable d'emmener d'Europe des ma?ons, des mineurs, des terrassiers m?me. Voulussent-ils travailler, les indig?nes ne le savent pas. Ils n'ont jamais eu occasion de pratiquer ni m?me de voir de grands d?blais ou de grands remblais, et ? plus forte raison des excavations sous-marines.
D'un autre c?t?, il y a une responsabilit? effrayante ? enr?ler des ouvriers europ?ens afin de les conduire dans l'isthme. C'est, en effet, un climat dangereux pour qui n'y est pas n? ou ne s'y est pas pr?par?, meurtrier pour qui s'expose ? l'ardeur du soleil ou qui respire les miasmes des mar?cages et ceux qu'exhale toute terre fra?chement remu?e. On aurait ? abriter les travailleurs, ? les camper, ? pourvoir ? leur bien-?tre; il faudrait leur tracer les r?gles dune bonne et s?v?re hygi?ne, et, ce qui est bien plus difficile, m?me en leur en fournissant tous les moyens, les leur faire observer malgr? les tentations sem?es sur leurs pas. Pendant les six mois de la saison des pluies, de mai en octobre, tout travail ? ciel ouvert serait forc?ment suspendu. Que ferait-on alors de cette multitude? Comment la garantir du mal du pays et de toutes les plaies que l'oisivet? engendre?
Ce ne sont point des impossibilit?s que je signale, ce sont des difficult?s, de celles que des hommes capables, d'une volont? forte et d'un esprit ?clair?, savent lever. Ce serait une pr?tention fort d?plac?e que d'esquisser ici, m?me sommairement, le programme de ce qu'il y aurait ? faire pour s'assurer le concours d'une grande quantit? de bras dans l'isthme, et pour emp?cher que le canal des deux oc?ans ne f?t obtenu qu'au prix de milliers de victimes humaines. Cependant, il me semble, et je ne le dis que pour indiquer comment ? mes yeux l'obstacle n'est point insurmontable, que des hommes disciplin?s d'avance, dress?s ? la r?gle militaire, habitu?s ? se suffire dans les cas impr?vus, tels enfin que nos admirables soldats du g?nie, pourraient, transport?s en corps sous la conduite de leurs braves et savants officiers, en qui ils ont toute confiance, entreprendre l'oeuvre avec chance de succ?s, et aborder, sans crainte d'?tre terrass?s par elle, la nature des r?gions ?quinoxiales, quelque rude jouteuse qu'elle soit, quelque s?duction qu'elle sache employer pour ?nerver celui qui r?siste ? ses caresses perfides. C'est probablement ? une d?termination semblable qu'il faudrait en venir. Rien de plus simple, au surplus, si les gouvernements des deux grands peuples de l'Europe occidentale, qui sont les deux premi?res puissances maritimes du monde, jugeaient ? propos de se concerter pour l'accomplissement d'un aussi beau dessein.
Enfin l'isthme de Panama n'offrirait point cette abondance de vivres de toute esp?ce, ? vil prix, qu'on trouverait sur les bords du lac de Nicaragua. Il faudrait y faire venir des convois de subsistances de bonne qualit? pour les campements de travailleurs.
Au-del? de la ligne trac?e de Panama ? Chagres, on rencontre la baie de Mandinga, o?, comme nous l'avons dit, l'isthme est r?duit ? sa moindre ?paisseur, et o?, d'apr?s M. Lloyd, se pr?senterait une vall?e transversale de mer ? mer, au fond de laquelle il serait possible de creuser un canal. Rien n'indique cependant qu'un nivellement exact y ait ?t? op?r?. C'est un pays qui reste encore ? d?couvrir, car les Europ?ens y ont ? peine mis le pied. M. Wheelwright assure qu'il est peupl? d'Indiens qui n'ont jamais reconnu d'autre gouvernement que celui de leurs caciques. Lui-m?me lorsqu'il voulut, apr?s avoir explor? la c?te, p?n?trer dans l'int?rieur, n'en put obtenir la permission de ces chefs m?fiants. C'?tait, il est vrai, en 1829; depuis lors si quelque autre observateur a ?t? plus heureux, les d?tails de son examen n'ont point ?t? livr?s au public. On ignore m?me si de bons ports s'y offriraient en regard l'un de l'autre, aux extr?mit?s d'une ligne de percement.
CINQUI?ME PASSAGE.--ISTHME DE DARIEN.
D?pression qu'offre la vall?e de l'Atrato.--Communication projet?e ? la fin du si?cle dernier entre la vall?e de l'Atrato et le port de Cupica par le Naipipi.--Elle est impossible.--Communication entre la vall?e de l'Atrato et celle du San-Juan, par le vallon de la Raspadura; on n'en ferait jamais un canal des deux oc?ans.
Nous avons encore ? examiner un autre passage, celui de l'isthme de Darien, au sujet duquel un moment on s'?tait berc? des plus belles esp?rances. L'isthme de Darien pr?sente certainement une d?pression extraordinaire du sol. Sur son flanc m?ridional, les montagnes se dressant tout-?-coup, les Andes de l'Am?rique du Sud apparaissent inopin?ment dans toute leur majest? et d?ploient leurs escarpements sans pareils. Dans le voisinage imm?diat des abruptes Cordill?res de Quindi? et du Choco, o? le voyageur ne peut m?me plus se fier au pied pourtant si s?r des mules, et o? l'homme qui n'a pas la force de grimper est r?duit ? se faire porter sur les ?paules de l'homme; ? c?t? de cimes couvertes de neiges au moins une grande partie de l'ann?e, ce qui, sous l'?quateur, suppose une hauteur extr?me, on voit les montagnes s'effacer tout-?-coup, et une vall?e transversale s'ouvrir d'oc?an ? oc?an. Un beau fleuve, le Rio Atrato, qui coule droit du midi au nord pour venir se jeter dans le golfe de Darien, ? peu pr?s au milieu de l'espace compris entre Porto-Belo et Carthag?ne, et qui est navigable sur une grande ?tendue, passe fort pr?s d'autres cours d'eau qui sont tributaires de l'autre Oc?an. L'un de ses affluents, le Naipipi, qui est navigable pour des canots, se rapproche beaucoup du port de Cupica, situ? sur le Pacifique, entre le cap Corrientes et le golfe San Miguel. Il n'y a que cinq ? six lieues de Cupica ? l'embarcad?re du Naipipi, et on avait assur? ? M. de Humboldt que cet intervalle ?tait occup? par un espace tout-?-fait aplani. ? la fin du si?cle dernier, des projets avaient ?t? pr?sent?s au gouvernement espagnol, afin de diriger par l? le commerce entre les deux oc?ans. Cupica devait devenir une nouvelle Suez. Mais un officier anglais, le capitaine Cochrane, qui descendit l'Atrato en 1824, donne des renseignements en contradiction avec ceux auxquels M. de Humboldt avait ajout? foi. Il en r?sulterait que l'?tablissement d'un canal entre l'Atrato et Cupica par la vall?e du Naipipi est impossible. Le trajet d'un oc?an ? l'autre serait par l? de 250 ? 300 kilom?tres.
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