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Words: 12995 in 5 pages
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: L'Illustration No. 3277 16 Décembre 1905 by Various - Illustrated periodicals France L'Illustration
ement! Tout au moins la divulgation de nos m?thodes et de nos mod?les serait-elle moins pr?judiciable ? nos int?r?ts si le Salon de l'automobile n'avait lieu que tous les trois ans!
Les partisans du Salon annuel soutiennent au contraire que la grande foire excite la concurrence, c'est-?-dire le progr?s, qu'elle fouaille les acheteurs, entretient la fi?vre du march?, la vie de l'industrie automobile, et qu'elle met ainsi toutes choses au mieux du monde.
La tendance g?n?rale va vers une baisse sensible des prix. Sous r?serve des r?flexions que j'aurai ? formuler tout ? l'heure sur ce sujet, voil? une nouvelle qui r?veillera l'espoir dans le coeur de bien des gens! De tr?s grosses maisons ont descendu tout leur catalogue 1905 de 2.000 et 3.000 francs pour en faire le catalogue 1906. Si l'on rapproche ce fait de celui que j'ai relat? tout ? l'heure, ? savoir que la plupart des constructeurs demandent qu'on leur laisse, entre deux Salons, du r?pit, c'est-?-dire le temps de fabriquer par grandes s?ries, par cons?quent de produire ? meilleur compte, on reconna?tra qu'un vent de sagesse commence ? souffler dans le Grand Palais!
On rapprochera encore de ces deux faits ce troisi?me, la propension tr?s caract?ris?e qu'a aujourd'hui l'acheteur ? ne plus acqu?rir de moteurs ?normes, de dont la consommation d'essence et de gomme d?route les budgets les mieux constitu?s! Il semble vraiment que l'?re des grandes folies de d?penses et de vitesses soit ? son d?clin et que l'automobile commence, mais bien doucement encore, ? se diriger vers son vrai but, le transport rapide des hommes et des choses, et ? se d?tourner de son but factice, le sport. Les gens sens?s attendaient depuis longtemps cette ?volution.
LE TRICAR ET LA VOITURETTE
Ce sentiment de la n?cessit? du bon march? a donn? naissance, ou mieux renaissance, ? deux instruments, le tricar et la voiturette, dont on voit plusieurs mod?les tr?s diff?rents au Salon.
Le plus petit mod?le d'automobile que nous poss?dions jusqu'ici ?tait la motocyclette. Mais la motocyclette, si bien au point qu'elle soit aujourd'hui, ne peut donner satisfaction ? tout le monde. Elle n'est gu?re que par un tout jeune homme, car elle n'est pas stable, elle d?rape, et puis elle n'a qu'une place. Pour le commerce, elle est nulle, attendu qu'elle ne peut porter aucun colis.
Les Anglais, les premiers, ont rem?di? ? ces d?fauts en constituant un appareil nouveau au moyen d'une roue motrice ? l'arri?re, comme dans la motocyclette, et de deux roues porteuses et dirigeantes ? l'avant, comme dans la voiture. Un , un tricar, vint de la sorte au monde et commen?a ? pulluler en Angleterre. Depuis un an on parle de lui tr?s fr?quemment en France, mais il n'y rencontre pas encore la haute faveur qui lui est octroy?e chez nos voisins, il faut bien le reconna?tre.
Cet instrument peut cependant rendre de tr?s signal?s services. Si la place sur la selle d'arri?re ne b?n?ficie pas d'un confort immod?r?, par contre la place d'avant, entre les roues, est suspendue sur des ressorts et tr?s acceptable. Pour les besoins du commerce, pour les petites livraisons en ville ou aux environs de la ville, le tricar transforme en un instant sa place d'avant en un coffre bien clos o? les marchandises sont ? l'abri. Pour les besoins du particulier, du ch?telain, par exemple, le tricar joue ais?ment le r?le du poney, va porter un paquet ou m?me une lettre en retard ? la gare, ou plus simplement encore s'en va au march?.
Les qualit?s dominantes du tricar sont d'abord le bas prix de son achat, ensuite sa faible consommation. Mais il ne demeure pratique qu'autant qu'on ne le pas, qu'autant qu'on ne fait pas, de lui aussi, un monstre!
Le tricar ne peut et ne pourra jamais ?tre tr?s confortable. Il sera toujours impossible de lui donner une suspension de voiture, de lui donner de la longueur pour augmenter son empattement et lui demander de grandes vitesses. Sa l?g?ret?, qui est sa qualit? primordiale, l'emp?che d'adh?rer au sol suffisamment dans les allures exag?r?es: il bondit alors comme une balle et fait des sauts qui le d?truisent lui-m?me et d?sesp?rent le conducteur.
De plus, si l'on veut exiger du tricar des vitesses ?lev?es, il faut n?cessairement qu'on le munisse d'un moteur beaucoup plus puissant, plus cher et consommant bien davantage. La seconde qualit? du tricar, la faiblesse de consommation, est an?antie du coup. D?sormais, pour r?sister ? son moteur et aux vitesses que ce moteur lui communique, il faut au tricar des membres beaucoup plus solides, donc plus lourds; et une partie de la puissance nouvelle ajout?e ? l'ensemble n'a pour effet que de d?placer ? une vitesse un peu plus grande un v?hicule beaucoup plus lourd! On parvient ainsi aux fins derni?res de l'instrument: le gros moteur tr?pide p?niblement ? l'arri?re quand le v?hicule est arr?t?. Il ?branle tous les assemblages. D'autre part, les freins, dont on n'a pas la place d'augmenter la largeur et le diam?tre sur ces petits instruments, deviennent insuffisants pour les grandes vitesses engendr?es; et bient?t, le v?hicule n'?tant plus qu'une r?union de pi?ces qui cherchent ? divorcer, les pannes irr?m?diables surviennent, et l'on appelle le ferrailleur pour le lui vendre.
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